tag:blogger.com,1999:blog-72151178125009433142020-02-28T18:32:05.615+01:00Parti Libéral Démocrate // Pays de LoireLe Parti Libéral Démocrate est le seul parti politique français à défendre la liberté économique mais aussi sociale et politique. Nos élus et nos responsables défendent une vision neuve de la société de demain. Nous estimons les citoyens capables de prendre leur propre destin en main, de construire une société fraternelle et dynamique sans la tutelle omniprésente de l' Etat. La France plus que jamais en a besoin.
Unknownnoreply@blogger.comBlogger234125tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-8632024915655883372017-01-19T13:49:00.000+01:002017-01-19T13:49:53.799+01:00<img class="CToWUd a6T" height="357" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/gImcSTkAp-AF0_jAPlp1gcG0dB-5Gn4w8xHpW4fYbKptlOpdwLLn3IG8OszKVqo3PP5SNDwY35X9kelIGdi1QrnD-5Ox2hIWjr2g5mlMYOvU2vLalQs=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/hollande_grise_mine.jpg" width="647" /><br /><br /><h1 class="m_4801133259595376151s0">Merci, Monsieur le Président !</h1><h1 class="m_4801133259595376151page-title"><strong style="font-size: 11px;"><em>Paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAG7HcXvgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYgKtvTSHrxxNRTiOkrqp7r5x_3wACZGw/1/6C3WqBrk3TJZUnGWjNIm5w/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9tZXJjaS1tb25zaWV1ci1wcmVzaWRlbnQtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjkzOTgyNy5odG1s&source=gmail&ust=1484916294259000&usg=AFQjCNHOzh_5gSVP_uTudJ3BpVWhowu2xQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAG7HcXvgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYgKtvTSHrxxNRTiOkrqp7r5x_3wACZGw/1/6C3WqBrk3TJZUnGWjNIm5w/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9tZXJjaS1tb25zaWV1ci1wcmVzaWRlbnQtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjkzOTgyNy5odG1s" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 19 janvier 2017</em></strong></h1><strong>Je me sens obligé de vous adresser mes félicitations pour ce que vous laisserez derrière vous en mai prochain : votre liquidation de l’héritage socialiste.</strong><span><br /></span><br /><div id="m_4801133259595376151content-body"><div class="m_4801133259595376151first m_4801133259595376151size-10">Monsieur le Président,<br />Cher François,</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Je me surprends moi-même à vous avouer ma profonde admiration. Mais je me sens obligé de vous adresser mes félicitations pour ce que vous laisserez derrière vous en mai prochain, lorsque vous quitterez le Palais de l’Elysée. Je ne parle pas de la courbe tragique du chômage, ni du nombre de faillites d’entreprises, ni de la montée de la pauvreté, ni de la dette publique proche du seuil historique de 100% du PIB, ni de votre mépris de la démocratie – état d’urgence aussi permanent qu’inopérant – ou de la vie privée de vos concitoyens - loi renseignement affreusement et inutilement intrusive - qui vous l’ont bien rendu. Je n’ai pas plus à l’esprit le délitement de l’école ou le tirage au sort de l’avenir de nos enfants à l’université.</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Non, je veux parler de votre liquidation de l’héritage socialiste. François Mitterrand avait donné le baiser de la mort au parti communiste. En un mandat, vous avez terminé le travail en parvenant à dézinguer le parti socialiste. Vous lui avez inoculé un poison mortel lent sans l’ombre d’une hésitation. Vous l’avez d’ailleurs confié aux auteurs du livre « un président ne devrait pas dire ça », entre deux confidences sur votre mépris pour la Justice : « le PS devrait se faire hara-kiri ».</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Grâce à vous, la gauche sera bientôt débarrassée de ce carcan de vieux apparatchiks, PS essentiellement composé d’élus et d’apparatchiks éloignés des réalités du secteur privé. Tout le monde espérait sa fin, vous avez transformé ce rêve en réalité. C’est beau comme un matin d’hiver. En ne vous représentant pas, vous laissez les socialistes mettre collectivement fin à leurs jours politiquement. C’est le happening d’autodestruction le plus étonnant que le pays ait connu après l’installation de « Tree » place Vendôme, œuvre signée Paul McCarthy qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. N’oubliez pas de laisser la consigne rue de Solferino : le dernier à quitter les lieux éteint la lumière.</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Grâce à vous, la classe politique ne parle que d’Emmanuel Macron. Vous avez mis à Bercy celui qui vous moquait dès le début de votre mandat, vous et votre taxe à 75% : « <em>La France, c’est Cuba sans le soleil</em> ». C’était bien vu. Pas un meeting, pas une réunion sans une bonne part des interventions tournant autour de la menace qu’il représente. C’est la plus belle promotion dont il pouvait rêver. Trop jeune selon ses adversaires, il n’est pas tellement éloigné de l’âge de Matteo Renzi, de David Cameron ou de Luis Zapatero lorsqu’ils ont pris le pouvoir. Trop ambitieux toujours selon eux, mais l’est-il tellement plus qu’eux ?</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Oui, il a dénoncé le scandale de l’illettrisme et du manque de qualification de nombre d’ouvriers, obstacle majeur pour leur reconversion en cas de difficulté de leur entreprise. Les esprits indépendants ne pouvaient qu’abonder dans son sens et rappeler que la formation tout au long de la vie est bien au cœur de tous les enjeux. Oui, il appelle les jeunes à avoir envie de devenir milliardaires. « Envie de », concept clef. Et pourquoi pas ? Cette tête de gendre idéal à l’intelligence fulgurante tient un discours teinté de libéralisme et de modernité qui marginalise les ringards de la primaire de gauche et menace d’envoyer les vieux grognards de la politique au placard. D’ailleurs, son équipe a prévenu, elle « <em>ne prendra pas les crevards</em> ». Le message est clair. Du balai !</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Ce Macron renouvelle un peu le genre avec son organisation hyper-pro, c’est vrai. Mais s’il déplace les foules à Paris et dans le Nord, sa connivence avec les médias parisiens – les mêmes qui avaient misé sur une victoire écrasante d’Alain Juppé contre Nicolas Sarkozy – n’est pas saine. Le buzz phénoménal autour de ses militants bien propres sur eux en train de faire du porte-à-porte à l’aide d’un outil de pointe est parfaitement artificiel. Qui peut croire à la nouveauté ? Celui qui se prétend hors système dans Paris Match est énarque, a travaillé quatre ans à l’Elysée après avoir exploité dans une banque d’affaires son carnet d’adresses d’inspecteur des finances passé par Bercy. Aucun autre candidat n’avait osé inviter jusqu’ici les médias à s’extasier devant l’innovation du porte-à-porte. Mais ne gâchons pas notre plaisir, ce candidat prend chaque jour un peu plus d’ampleur. Sauf accident – si vite arrivé -, la gauche pourrait bien se retrouver sous la houlette d’Emmanuel Macron demain. Le flux croissant d’élus socialistes franchissant le rubicond parle de lui-même. Ils fuient le Titanic.</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Vous devez l’aider un peu plus. Car si personne ne compte se battre pour se partager l’héritage – les dettes ? – du parti socialiste, certains ont du mal à avaler la pilule aux éléments de langage cosmétiquement libéraux du nouveau prophète de la gauche. Si la pilule est amère, elle n’est pourtant pas d’un libéralisme messianique. La lecture de son livre – Révolution sans point d’exclamation – ne donne des frissons aux amoureux de la liberté qu’aux premières et dernières pages. Mais quelle déception au milieu !</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Il ne prend aucun risque et promet des dépenses pharaoniques au financement très flou. Nous serons tous remboursés à 100 % de soins dentaires ou oculistes et toucherons des allocs en cas de démission. Macron a gardé du PS la générosité excessive… avec l’argent des autres. C’est certes beaucoup mieux que la gauche d’antan. Mais il est encore creux et abuse trop systématiquement de la langue de bois. La séduction est réelle pour l’homme, mais qui croit encore au sauveur sans projet concret après la série d’échecs successifs issus de la gauche comme de la droite ?</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Emmanuel Macron va devoir étaler son jeu dans les 3 prochains mois. Sa ligne sur l’autonomie des enseignants et des établissements scolaires va dans le bon sens, mais autonomie jusqu’où ? C’est une question cruciale de la prochaine décennie : rétablir un enseignement de qualité, adapté au monde moderne et qui donne envie aux jeunes de continuer à se former toute leur vie. De la même manière, il annonce vouloir moderniser notre modèle social mais commence par nationaliser l’assurance chômage. Au moment où <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://leboncoin.fr&source=gmail&ust=1484916294260000&usg=AFQjCNEmSEu6jqaRl6RFNSaKLauShhArZw" href="http://leboncoin.fr/" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">leboncoin.fr</span></a> devient le premier site privé de recherche d’emploi, devant Pôle Emploi grâce à sa grande simplicité d’utilisation tant pour les employés que pour les employeurs, la modernité voudrait que chacun puisse choisir sa couverture contre le chômage. L’avenir est à la concurrence, pas aux monopoles bureaucratiques contre-performants. En fait, il apparaît comme un conservateur qui souhaite ne pas toucher à la protection sociale malgré son échec.</div><div class="m_4801133259595376151size-10">Monsieur Hollande, quitte à choisir la manière forte - tirer un trait sur le parti socialiste plutôt qu’assumer un Bad Godesberg à la française -, faites tout de suite passer tout de suite votre poulain Macron à la case Roger Douglas, Gerhard Schröder ou Tony Blair. Ne le laissez pas s’enliser dans une vision sociale-démocrate déjà obsolète, poussez-le à assumer une réforme de l’Etat et des baisses massives dans la dépense publique et dans la pression fiscale. Assumez votre stratégie jusqu’au bout, surprenez-nous !</div><div class="m_4801133259595376151size-10"><br /></div></div><div class="m_4801133259595376151size-10"><em><strong>Article d'Aurélien Véron </strong><strong>paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAG7HcXvgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYgKtvTSHrxxNRTiOkrqp7r5x_3wACZGw/2/Jh93_byI92fSAOIzQb7I7g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9tZXJjaS1tb25zaWV1ci1wcmVzaWRlbnQtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjkzOTgyNy5odG1s&source=gmail&ust=1484916294260000&usg=AFQjCNG1bLkU4ZnBJNxputiIU8HdVf2NtA" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAG7HcXvgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYgKtvTSHrxxNRTiOkrqp7r5x_3wACZGw/2/Jh93_byI92fSAOIzQb7I7g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9tZXJjaS1tb25zaWV1ci1wcmVzaWRlbnQtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjkzOTgyNy5odG1s" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 19 janvier 2017</strong></em></div><div class="m_4801133259595376151size-10"><strong><em></em></strong> </div><div class="m_4801133259595376151size-10"><strong><em><a href="http://www.partiliberaldemocrate.fr/donner" target="_blank">Soutenez le PLD</a></em></strong></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-22756440734446735082017-01-18T08:27:00.002+01:002017-01-18T08:27:37.403+01:00Avec ce brexit, où va l'Union Européenne ?<img class="CToWUd a6T" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/T91VeLPa6vkwNuEu7c63e4pvG4lKlwVQJUPfdH82MSEF3SciS2OkPEV1fBJAHg4fa4aA9zdRK98kTiZhRJsciivvWOHOqsKb8zU=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Trump_1.jpg" tabindex="0" /><br /> <br /><table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="width: 100%px;"><tbody><tr><td valign="top"><h1 class="m_-6712649865686218185page-title"><span><span style="font-size: large;"><span>“L’Union européenne n’est plus que le véhicule de l’Allemagne</span><span>” : pourquoi la déclaration choc de Donald Trump devrait sérieusement nous faire envisager un rapprochement franco-britannique</span></span><span><br /></span></span></h1><h4><strong><em>Paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/1/dRYioc1R2v7p1kqs1Z5nZA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS91bmlvbi1ldXJvcGVlbm5lLWVzdC1wbHVzLXF1ZS12ZWhpY3VsZS1hbGxlbWFnbmUtcG91cnF1b2ktZGVjbGFyYXRpb24tY2hvYy1kb25hbGQtdHJ1bXAtZGV2cmFpdC1zZXJpZXVzZW1lbnQtZmFpcmUtZW52aXNhZ2VyLTI5Mzc0NTMuaHRtbA&source=gmail&ust=1484809604192000&usg=AFQjCNH4s2S83ZFxFc81kjFQVo8GbR4cOQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/1/dRYioc1R2v7p1kqs1Z5nZA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS91bmlvbi1ldXJvcGVlbm5lLWVzdC1wbHVzLXF1ZS12ZWhpY3VsZS1hbGxlbWFnbmUtcG91cnF1b2ktZGVjbGFyYXRpb24tY2hvYy1kb25hbGQtdHJ1bXAtZGV2cmFpdC1zZXJpZXVzZW1lbnQtZmFpcmUtZW52aXNhZ2VyLTI5Mzc0NTMuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 17 janvier 2017</em></strong></h4><strong><span><span>A quelques jours de sa prise officielle de fonction comme 45e président des États, Donald Trump a lancé un pavé dans la mare en estimant que "l'Union européenne n’est plus que le véhicule de l’Allemagne”. Cette déclaration du futur locataire de la Maison Blanche oblige à repenser les alliances stratégique de l'UE.</span><span><br /></span></span></strong><br /> <h3 class="m_-6712649865686218185s2 m_-6712649865686218185size-11">Atlantico : Dans une interview accordée par Donald Trump au Times et à Bild, le président élu déclare que "l'Union européenne n'est plus que le véhicule de l'Allemagne". Dans quelle mesure faudrait-il, dans un contexte de refonte des alliances comme actuellement, imaginer un rapprochement avec la Grande-Bretagne ?</h3><div class="m_-6712649865686218185size-10"><strong>Aurélien Véron</strong> : Donald Trump vise souvent assez juste. C’est pourquoi son insolence de sale gosse narcissique et mal dégrossi fait mal. Ses réponses consternantes n’enlèvent rien à la lucidité de son diagnostic. L'Europe ne tient qu'à un fil, et ce fil est allemand. L'Italie surendettée - dette à 133% du PIB - ressort gravement fragilisée avec la démission de Matteo Renzi. La France est inexistante depuis 2012. Le Brexit a fini l'ouvrage de détricotage de l'Union européenne. Laisser le Royaume Uni larguer les amarres sans chercher à la faire revenir au port constituerait la plus grande erreur de la décennie. Nous avons bien plus besoin des Britanniques que les Britanniques des Européens. L'Allemagne est sage mais n'a aucune envie de prendre le leadership d'un continent agité, malade de ses buveurs de vin. Outre-manche, on a su conjuguer la culture des buveurs de bière à celle des buveurs de vin. Le ferment capable de relancer l’Europe pourrait bien venir de ce berceau de la démocratie - la plus ancienne et la plus stable - et des libertés qu'elle a souvent dû venir défendre sur le continent.</div><div class="m_-6712649865686218185size-10">La France ne devrait pas laisser Theresa May s'enliser dans un rejet irrationnel et chaotique du continent. Pour affronter la tempête qui nous menace tous en Europe - dette, vieillissement, nationalismes -, nous allons avoir besoin du talent des solides navigateurs que sont les Anglais (même si Armel Le Cléac'h devance encore Alex Thomson dans le Vendée Globe) ! Nous devons admettre qu’ils avaient de bonnes raisons de prendre leurs distances avec l'Europe, même si ce ne sont pas celles qui ont motivé les électeurs à voter le Brexit. L’Europe n’est pas elle-même en proie au doute et aux égarements dangereux ? Les politiques français - même ceux qui se prétendent européens - n’ont pas été les derniers à tirer sur l’Union européenne.</div><div class="m_-6712649865686218185size-10"><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/2/JY2uLmJ1WVdVPsvClv5Q-A/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ldC1kb25hbGQtdHJ1bXAtbWl0LXBpZWRzLWRhbnMtcGxhdC1mcmFuY2UtaG9tbWUtaW52aXNpYmxlLWV1cm9wZS1tYWlzLWNvbW1lbnQtZmFpcmUtcG91ci1xdWUtcGFyaXMtcmF0dHJhcGUtbG9uZHJlcy1ldC1iZXJsaW4tMjkzNzAzOC5odG1s&source=gmail&ust=1484809604192000&usg=AFQjCNE99CJq8iBg9eVDWIiTW2aBqYwYlA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/2/JY2uLmJ1WVdVPsvClv5Q-A/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ldC1kb25hbGQtdHJ1bXAtbWl0LXBpZWRzLWRhbnMtcGxhdC1mcmFuY2UtaG9tbWUtaW52aXNpYmxlLWV1cm9wZS1tYWlzLWNvbW1lbnQtZmFpcmUtcG91ci1xdWUtcGFyaXMtcmF0dHJhcGUtbG9uZHJlcy1ldC1iZXJsaW4tMjkzNzAzOC5odG1s" target="_blank">A LIRE AUSSI : Et Donald Trump mit les pieds dans le plat : la France, homme invisible de l’Europe (mais comment faire pour que Paris rattrape Londres et Berlin) ?</a></strong></div><div class="m_-6712649865686218185size-10">Partageons avec les Anglais le constat des dérives du continent pour reconstruire ensemble une Europe des libertés. Les libéralismes anglais et français pourraient – et devraient - être les piliers d'une renaissance européenne, distincte mais pleinement compatible avec l'ordo libéralisme allemand. Et même complémentaire, somme de Thatcher + Schroëder.</div><h3 class="m_-6712649865686218185s2 m_-6712649865686218185size-11">Qu'est-ce que cette confédération apporterait à la France que l'Union européenne ne confère plus ?</h3><div class="m_-6712649865686218185size-10"><strong>Aurélien Véron</strong> : La France est à l’arrêt depuis des décennies. Notre modèle social d’après-guerre produit du chômage et de la misère à la chaine. L’école est la plus inégalitaire d’Europe, les assurances sociales protègent de plus en plus mal, l’entreprise est en crise, l’Etat gonfle maladivement avec la dette, notre pays est plus divisé que jamais. Une telle confédération fondée sur le libre-échange, la protection de nos libertés et la concurrence fiscale et règlementaire relancerait l’esprit d’initiative, de réforme et de progrès. L’Etat déifié serait remis à sa modeste place, celle de protéger nos vies… et nos droits. Mais pour y parvenir, le continent a besoin d’une sévère cure de désintoxication à l’Etat providence qui mène - comme il l’a toujours fait - à la paupérisation générale et aux populismes. Bref de se voir inoculer le virus libéral anglais pour retrouver sa vitalité, sa créativité et sa confiance en lui-même dans un monde ouvert où la mobilité est constante et inarrêtable.</div><h3 class="m_-6712649865686218185s2 m_-6712649865686218185size-11">Et quelle forme ce rapprochement pourrait-il prendre ? Impliquerait-il nécessairement de s'éloigner de l'Union européenne ?</h3><div class="m_-6712649865686218185size-10"><strong>Aurélien Véro</strong>n : C’est là que le bât blesse. Le processus engagé n’a quasiment aucune chance d’être remis en question. La sortie de l’Union européenne a été décidée par les Anglais, avec à la clef des années de procédures en perspective et le retour des séparatismes irlandais et écossais. Ils vont susciter la résurgence des nationalismes européens et nourrir des tensions que nous pensions disparues jusqu’au 23 juin 2016. Sauf catastrophe planétaire – ce que personne ne souhaite - permettant de justifier politiquement l’arrêt de cet engrenage monstrueux, nous allons devoir assister, muets, à l’implosion lente de l’Union européenne. A la plus grande satisfaction de Donald Trump qui compte bien profiter de notre faiblesse pour taxer nos exportations vers les Etats-Unis. La dernière fois que les Etats-Unis ont érigé des barrières protectionnistes, ils ont déclenché une crise mondiale qui s’est soldée par la seconde guerre mondiale. Raison de plus pour reprendre notre « destin en main », comme le suggère Angela Merkel, et proposer aux Britanniques un nouveau pacte européen fondé sur la liberté.</div><div class="m_-6712649865686218185size-10"><br /></div><div class="m_-6712649865686218185size-10"><em><strong>Interview d'Aurélien Véron </strong><strong>paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/3/C_j1mIiLnV2QXmkBqoMUHQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS91bmlvbi1ldXJvcGVlbm5lLWVzdC1wbHVzLXF1ZS12ZWhpY3VsZS1hbGxlbWFnbmUtcG91cnF1b2ktZGVjbGFyYXRpb24tY2hvYy1kb25hbGQtdHJ1bXAtZGV2cmFpdC1zZXJpZXVzZW1lbnQtZmFpcmUtZW52aXNhZ2VyLTI5Mzc0NTMuaHRtbA&source=gmail&ust=1484809604192000&usg=AFQjCNH4YAOL0ZV0cpYvYoF-gcB8dqvtPA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGj1v3agAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfmYxogfArw8tRxSePcKJdG7xagACZGw/3/C_j1mIiLnV2QXmkBqoMUHQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS91bmlvbi1ldXJvcGVlbm5lLWVzdC1wbHVzLXF1ZS12ZWhpY3VsZS1hbGxlbWFnbmUtcG91cnF1b2ktZGVjbGFyYXRpb24tY2hvYy1kb25hbGQtdHJ1bXAtZGV2cmFpdC1zZXJpZXVzZW1lbnQtZmFpcmUtZW52aXNhZ2VyLTI5Mzc0NTMuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 17 janvier 2017</strong></em></div><div class="m_-6712649865686218185size-10"><br /></div><div class="m_-6712649865686218185size-10"><em><strong><a href="http://www.partiliberaldemocrate.fr/donner" target="_blank">Soutenez le PLD</a> </strong></em></div></td></tr></tbody></table><br /><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-65218556836235261352017-01-16T18:02:00.001+01:002017-01-16T18:02:39.536+01:00Voeux 2017<img class="CToWUd a6T" height="298" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/z-kIUNXYw73EZJu2WsL7hv-cjqEEBXUYSUcNnXH7m4QvQeGggXW0QLhcKTSkdtTA53e5evxksND5MIPCniey36Fz2PnlCgs5d-debhWfEIaYq-LwsFT4rH2YKcotzf_T4Q=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Bandeau_Web3_PLD_On_adhere_2016.jpg" width="813" /><br /><br />Chers membres et sympathisants,<br /><br />Au nom du Parti Libéral, je vous adresse à vous et à vos proches tous mes vœux de santé et de bonheur pour 2017.<br /><br />Cette année sera déterminante pour l'avenir de notre pays et de nos libertés. L'Etat régalien doit se renforcer tandis que l'Etat providence a au contraire un urgent besoin de maigrir. Sans rupture profonde avec la politique actuelle, nous savons que la France ne pourra subir plus longtemps le niveau actuel de dépense publique, d'endettement, de pression fiscale, de bureaucratisation de l'école et de nos protections sociales, de charges punitives sur le monde de l'entreprise, d'infantilisation généralisée des citoyen. La France risquerait alors d’entraîner l'Europe dans sa chute.<br /><br />Les enjeux électoraux des prochains mois sont cruciaux, ils fixeront les grandes orientations pour les cinq années à venir. Rien n'est joué pour le 1er tour de la présidentielle, comme nous l'avons vu lors des primaires de la droite. Aucun candidat n'est assuré de se retrouver au second tour. Nous devons peser de tout notre poids sur les débats afin de contrer les mesures antilibérales et de promouvoir les propositions de tout candidat déclaré en faveur de nos libertés chéries. Sur les réseaux sociaux, dans les médias et sur le terrain grâce à nos candidats qui, avec votre soutien attendu, mèneront campagne pour les législatives.<br /><br />Nos efforts ne s'arrêteront pas là. Même si le candidat le plus proche de nos idées parvenait au pouvoir, il se retrouverait freiné par le conformisme étatiste de sa propre majorité lors des confrontations avec les syndicats et les corporations. Notre devoir sera d'être un soutien indéfectible de tout plan de mesures allant dans le sens d'un retour de la liberté en cas d'élection d'un président réellement réformateur.<br /><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEMAHVvqEukAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfMUCG_ypSUzvTN6AG7JyOPWE_QACZGw/2/0vRc3b1zrC5LpINRsDIQXQ/aHR0cHM6Ly9nb28uZ2wvZm9ybXMvbTdaQ1FTTXN6Q2Q5QnlWQzI&source=gmail&ust=1484671789846000&usg=AFQjCNGkheDTkWCNXJCpTCBugGviQ03INQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEMAHVvqEukAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYfMUCG_ypSUzvTN6AG7JyOPWE_QACZGw/2/0vRc3b1zrC5LpINRsDIQXQ/aHR0cHM6Ly9nb28uZ2wvZm9ybXMvbTdaQ1FTTXN6Q2Q5QnlWQzI" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">Nous avons besoin de vous et de vos compétences aussi et nous vous remercions de bien vouloir nous accorder quelques minutes pour répondre à ce questionnaire.</span></a><br /><br />Comptez sur notre engagement plein et entier pour soutenir la voie libérale lors de la campagne, mais surtout ensuite dans sa traduction en actes concrets.<br />Amitié libérale<br /><br />Aurélien Véron.<br /><br /><a href="http://www.partiliberaldemocrate.fr/donner" target="_blank">Faire un don au parti libéral.</a><br /><br /><a href="http://www.partiliberaldemocrate.fr/adherer" target="_blank">Pour adhérer au Parti Libéral</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-21123908047569575802017-01-13T09:15:00.000+01:002017-01-13T09:15:05.634+01:00Paris outragé, Paris paralysé, Paris déserté, mais un jour…<img class="CToWUd a6T" src="https://ci4.googleusercontent.com/proxy/9ePbxlIqQc2woksbpN78DdxEvaoFsr8Gr7aeQZjhC3LSq71U0aJVoUDlJQ_IqO_A_sPBuKUFRZxB9hVTDAAwW9WQamybLQkJynSnOYQPNAE=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/tour_eiffel_1.jpg" tabindex="0" /><br /><br /> <br /><table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="width: 100%px;"><tbody><tr><td valign="top"><h1 class="m_5866015811961227225page-title"><span>Interdictions de circulation : Paris outragé, Paris paralysé, Paris déserté, mais un jour…</span><span><br /></span></h1><h4><strong><em>Paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/1/5a-76iDaBdNDhfgF_bLKag/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1s&source=gmail&ust=1484380888426000&usg=AFQjCNHKWInos2eePv-vcmlXzlX4eWxzdQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/1/5a-76iDaBdNDhfgF_bLKag/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1s" target="_blank">atlantico </a>le 11 janvier 2017</em></strong></h4><strong><span>La transformation à marche forcée de Paris par Anne Hidalgo n’est pas anodine. Au fur et à mesure que la maire érige une véritable muraille entre la capitale et sa banlieue, la vie intramuros s’étiole.</span><span><br /></span></strong><br /> <div class="m_5866015811961227225size-10">Une nouvelle salve d’interdictions de circuler promet de resserrer un peu plus l’étau sur la vie parisienne. Après le choc de la fermeture des voies sur berges, les quais seront à leur tour fermés aux voitures dans le centre, les 3ème et 4ème arrondissements seront intégralement piétonnisés et on roulera rue de Rivoli dans les deux sens. Côté rive gauche, l’avenue du Général Leclerc devrait au contraire être convertie en sens unique<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/2/oflFQEOGBQdT5SUxQSHJ2Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sI19mdG4x%23_ftn1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNEjodHPxa9l7iDPjwdWZ2S7u3RWEA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/2/oflFQEOGBQdT5SUxQSHJ2Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sI19mdG4x#_ftn1" target="_blank" title="">[1]</a> pour casser l’axe de l’autoroute du sud. Cette transformation à marche forcée n’est pas anodine. Au fur et à mesure que la Maire érige une véritable muraille entre la capitale et sa banlieue, la vie intramuros s’étiole.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Certes, des quartiers résistent. Les bars bondés – aux terrasses littéralement rackettées : +500% de taxes municipales en 5 ans - ne manquent pas, mais les restos sont de moins en moins remplis et les commerces tirent la langue. Le tourisme plonge à cause de la dégradation générale de l’image de Paris. Quant aux habitants de banlieue, pourquoi viendraient-ils dans une ville qui ne veut pas d’eux ? La qualité de vie recule rapidement pour les Parisiens eux-mêmes, piégés dans leur propre ville refermée sur elle-même. Car inversement, quitter Paris est le même enfer pour les Parisiens qui envisagent de passer un week-end à la campagne, de dîner chez des amis en banlieue ou d’aller à un simple vide grenier. Résultat, Paris se vide inexorablement, pressée par la main de fer dans un gant de fer d’Anne Hidalgo. Sans étude préalable ni débat. Presque 14.000 habitants de moins en 5 ans, l’équivalent d’une ville comme Fontainebleau. La tendance n’est pas près de s’inverser.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Autre conséquence, Paris est loin d’être une ville attirante dans une carrière d’expatrié. A la 21ème place au classement « Expat Explorer Survey »<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/3/vGdXrgF1sWOF2byvO7BdAA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sI19mdG4y%23_ftn2&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNHf-iXEVL9I9TvWNJiTaFg5AYu_lw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/3/vGdXrgF1sWOF2byvO7BdAA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sI19mdG4y#_ftn2" target="_blank" title="">[2]</a>, il apparaît nettement que la qualité de vie attendue – fantasmée, on l’a vu - ne suffit plus à compenser l’absence de liberté économique et la faiblesse des rémunérations après impôt aux yeux des cadres étrangers. Auxquelles il faut ajouter le sentiment de paralysie – justifié - et d’insalubrité grandissant. Au moment où Londres – ville où le péage urbain, moins hypocrite que la politique du bouchon, a plutôt bien réussi - menace de se vider de ses banquiers au fort pouvoir d’achat, Paris a perdu l’essentiel de son pouvoir de séduction. La finance ira ailleurs, à Francfort peut-être.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Mais de quelle qualité de vie parlons-nous ? La HLMisation ruineuse remplace peu à peu l’exode des classes moyennes. Pour habiter Paris, il faut être soit suffisamment aisé pour se payer un foncier exorbitant, soit suffisamment défavorisé pour accéder au logement social… ou alors être copain des élus parisiens aux quotas de logements discrétionnaires. Le premier fléau de Paris, c’est sa mairie et son mauvais penchant : mener une lutte implacable contre tout ce qui anime la vie de ses « sujets ». La « nightlife » évoque Berlin, Barcelone ou Londres, plus du tout Paris où la guerre contre l’agitation nocturne et le bruit fait rage.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">D’autant que la chasse aux automobilistes s’est accompagnée d’une aggravation des nuisances et de la saleté. La mairie de Paris – 2.2 millions d’habitants – a dû recruter 100 agents supplémentaires chargés du nettoyage des rues en 2016 alors qu’elle emploie déjà davantage d’agents que la Commission européenne à Bruxelles – 508 millions d’habitants. La propreté, c’est moins amusant que d’embaucher des Pierrots de la Nuit, intermittents chargés de « <em>passer le message d'un comportement plus attentif au voisinage dans la rue, en faisant prendre conscience que l'on ne peut créer une nuisance et s'en moquer : le silence n'est pas une répression mais une nouvelle forme de partage</em> ».</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Les 100 nouveaux agents habillés en vert ont donc rejoint l’armée des 4.900 éboueurs et 690 conducteurs de bennes. Mais la seule chose dont se souviennent les Parisiens, ce sont les interminables semaines de grève des éboueurs… municipaux et de l’aide providentielle apportée par ceux du secteur privé qui, eux, n’ont pas hésité à travailler deux fois plus dur. La conséquence, en cette fin d’année, c’est une prolifération inquiétante des rats<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/4/-QudaIeQAfSo9u7z9heIkQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8xI19mdG4x%23_ftn1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNH3ySDsVfiTwS5sCn4A8zDsmf63eA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/4/-QudaIeQAfSo9u7z9heIkQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8xI19mdG4x#_ftn1" target="_blank" title="">[1]</a> dans la capitale. Certains jardins, déjà rares à Paris où on préfère bétonner la Place de la République que d’ajouter de la verdure, ont été fermés au public pour dératisation. Alléchant, non ?</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Mais Paris fait d’abord la guerre aux voitures. Par principe. A côté de vastes espaces désespérément vides – fameux couloirs - entre deux passages de bus ou de tram (quand ils passent, c’est-à-dire pas en soirée, ni le dimanche et autres jours de grève), les bouchons prennent de la bouteille. Jour et nuit, même sur les axes qui n’avaient jamais connu d’embouteillage, la mairie a réussi à instaurer le bouchon permanent. Certes, d’autres grandes villes ont choisi cette voie de centres débarrassés de l’automobile. Pas toujours avec un profil d’activité aussi intense, ni toujours avec succès. Mais aucune ne subit un monopole de transports en commun aussi insuffisant que délabré.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Aucune n’use non plus de moyens aussi cyniquement pervers que Paris. Cynisme aux résultats peu reluisants : la part des transports en commun dans les déplacements franciliens n’a quasiment pas bougé en 20 ans. Malgré une baisse de 30% du nombre de voitures, la circulation s’est terriblement dégradée. Les motos ont remplacé les voitures, le temps moyen perdu dans les transports a augmenté avec les bouchons (plus polluants qu’une circulation fluide) au prix d’une forte dégradation du quotidien des Parisiens – ne parlons même pas des banlieusards qui se savent dorénavant persona non grata - et d’un stress général peut-être plus nocif encore que les microparticules que les bouchons n’ont pas contribué à réduire.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">La voiture est devenue un bien de luxe à Paris. Coût du parking, des PV inéluctables – les seuls PV de stationnement passeront à 50 euros dans les 11 premiers arrondissements de Paris, 35 euros dans les autres -, de l’assurance surgonflée, des accrochages incontournables, de l’exclusion des voitures pas assez récentes, tout est fait pour exclure les moins aisés du public pouvant encore rouler à Paris. C’est un choix politique qui a préféré jouer le harcèlement et la guerre d’usure que d’instaurer un péage plus honnête dans son côté exclusif. Paris est devenue une ville profondément divisée. Pour gâcher une soirée, il fallait parler politique ou religion. Dorénavant, le sujet le plus redoutablement efficace pour transformer un dîner en ring de catch, c’est la voiture. La moitié de la tablée va accuser les conducteurs</div><div class="m_5866015811961227225size-10">De tous les maux, l’autre moitié hurler qu’elle ne peut plus supporter cette quasi interdiction de la voiture. La liberté de se déplacer contre celle de respirer un air propre. Nous n’avons pour finir ni l’un, ni l’autre. Quel succès !</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Et pourtant ! Malgré tous ces handicaps, Paris reste la plus belle ville du monde. En Asie, ce n’est pas la ville-caserne de Singapour ou la mégapole hyper polluée de Hong Kong qui font de l’ombre à Paris. New York et ses névrosés nourris au boulgour sans gluten et aux fruits sans saveur a perdu son charme transgressif, tout y est dorénavant formaté dans cette immense galerie marchande aux marques standardisées. En Europe, aucune ville n’est parvenue à cumuler les atouts de Paris. Tant que l’esprit parisien ne sera pas complètement éteint, nous entretiendrons – même malgré nous - cette flamme créative, transgressive, bigarrée, épicurienne.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Malgré tous les efforts infantilisants, moralisateurs et répressifs de la mairie socialiste, Paris reste la ville des plaisirs – le dernier sondage Ifop sur la vie sexuelle des Parisiens<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/5/k87c-COxsGXEChmkjqWcyw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG4x%23_ftn1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNGqrXFdTFns6hr5l2vTBed53ZAGvg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/5/k87c-COxsGXEChmkjqWcyw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG4x#_ftn1" target="_blank" title="">[1]</a> va dans ce sens -, de la contestation - même si elle confine parfois à l’absurde -, de la création – comment survivre à Paris sans imagination ? -, de l’esprit. Saint-Germain des Prés s’est-elle transformée en galerie marchande parallèlement à l’appauvrissement de la pensée des intellectuels de la rive gauche ? De nombreux quartiers ont pris la relève rive droite comme rive gauche, et ce de plus en plus à l’est, ils débordent même de Paris sur la petite couronne qui prend fièrement le relais, sur l’Ile-de-France et, qui sait, peut-être un jour jusqu’au Havre comme l’annonçait Antoine Rufnacht en évoquant le Grand Paris ? Paris grandit malgré le périph, malgré l’interdiction larvée de la voiture et tous les efforts de bloquer l’accès de la ville aux non-Parisiens.</div><div class="m_5866015811961227225size-10">Paris reste une fabuleuse cité rayonnante de vitalité. C’est peut-être parce que nous sommes nombreux à râler en constatant l’ampleur des dégâts que nous causent nos élus et nos administrations publiques pléthoriques que nous continuons à faire battre – en chœur - le cœur de Paris. Ce n’est pas l’effondrement du tourisme qui nous arrêtera de vivre librement et d’envoyer paître les pouvoirs publics qui ont perdu de leur légitimité à nos yeux. </div><div class="m_5866015811961227225size-10"><b>N’oublions pas que toutes les révolutions sont parties de Paris. Et peut-être aussi la prochaine.</b></div><div class="m_5866015811961227225size-10"><br /></div><div><div><div class="m_5866015811961227225size-10"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/6/PObvjqBltgN-IYwPaEkqdg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx%23_ftnref1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNFxg_lUldMeJ_L_E2A-OLgvgKrWJw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/6/PObvjqBltgN-IYwPaEkqdg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx#_ftnref1" target="_blank" title="">[1]</a> Lien : <a 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data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/8/bHdjid-8ZIWBz4Auxbuzbg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx%23_ftnref1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNHMOVkVFksd1CaML0HhdWijdF2AQA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/8/bHdjid-8ZIWBz4Auxbuzbg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx#_ftnref1" target="_blank" title="">[1]</a> Lien : <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/9/J-B6K9AOEYURsiOZH_Hj9Q/aHR0cDovL3d3dy5sZXBhcmlzaWVuLmZyL3NvY2lldGUvYWxlcnRlLWF1eC1yYXRzLWEtcGFyaXMtMDgtMTItMjAxNi02NDI3NTM2LnBocA&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNHUztQr5bGWibWHFmM8nLkBPh_k4g" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/9/J-B6K9AOEYURsiOZH_Hj9Q/aHR0cDovL3d3dy5sZXBhcmlzaWVuLmZyL3NvY2lldGUvYWxlcnRlLWF1eC1yYXRzLWEtcGFyaXMtMDgtMTItMjAxNi02NDI3NTM2LnBocA" target="_blank">http://www.leparisien.fr/<wbr></wbr>societe/alerte-aux-rats-a-<wbr></wbr>paris-08-12-2016-6427...</a></div></div></div><div><div class="m_5866015811961227225size-10"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/10/BGYGBAbc50eD5Kp2V06C1g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx%23_ftnref1&source=gmail&ust=1484380888427000&usg=AFQjCNHH3JTsAMbjXmHL0SfRj2How1QI5Q" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/10/BGYGBAbc50eD5Kp2V06C1g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYx#_ftnref1" target="_blank" title="">[1]</a> Lien : <a 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data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/12/6Y-wTx_MRA6F0ODdxYB3Hg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYy%23_ftnref2&source=gmail&ust=1484380888428000&usg=AFQjCNEwTbEwjmaENWFh71glH-c_ianhEQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/12/6Y-wTx_MRA6F0ODdxYB3Hg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8yI19mdG5yZWYy#_ftnref2" target="_blank" title="">[2]</a> Lien : <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/13/YGif8esng0Aj1k5BhOmQLQ/aHR0cHM6Ly93d3cuZXhwYXRleHBsb3Jlci5oc2JjLmNvbS9zdXJ2ZXkv&source=gmail&ust=1484380888428000&usg=AFQjCNECNHJqQIXRvRtQvLX_0pF-BVseHA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/13/YGif8esng0Aj1k5BhOmQLQ/aHR0cHM6Ly93d3cuZXhwYXRleHBsb3Jlci5oc2JjLmNvbS9zdXJ2ZXkv" target="_blank">https://www.expatexplorer.<wbr></wbr>hsbc.com/survey/</a></div><div class="m_5866015811961227225size-10"><br /></div></div><em><strong>Article d'Aurélien Véron </strong><strong>paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/14/z0uO3z6Omdck9dzO5tGS_Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8y&source=gmail&ust=1484380888428000&usg=AFQjCNG4tOjZg9keX784AxaDksnL8RvZoA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/14/z0uO3z6Omdck9dzO5tGS_Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9pbnRlcmRpY3Rpb25zLWNpcmN1bGF0aW9uLXBhcmlzLW91dHJhZ2UtcGFyaXMtcGFyYWx5c2UtcGFyaXMtZGVzZXJ0ZS1tYWlzLWpvdXItMjkzMjAyNy5odG1sL3BhZ2UvMC8y" target="_blank">atlantico </a>le 11 janvier 2017</strong></em><br /><br /><a href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGeFSrIAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYd7n27wFABI_eS_uUEZ4cpU4D8wACZGw/15/7ie0BSrgoKpBy7eO9aPSCA/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy" target="_blank"><em><strong>Soutenez le PLD, faites un don ! </strong></em></a></td></tr></tbody></table><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-52706260259879142402017-01-11T09:00:00.000+01:002017-01-11T09:00:47.212+01:00Encore et toujours plus d’impôts --- mais il faudra bien que ça s'arrête !<img alt="Affichage de en cours..." class="aLF-aPX-J1-J3 aLF-aPX-aLK-ayr-auR" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/6EQDsdEbb3M-Tn-jFRqzjqcNXVAtErsZ-A2s7yV7d8fq9daGdHJBuHZBUZtQoW5wr9wR9vTHNWeS33DWd6AW3HDE22OUTr37WRaAvGiA-Q=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/tirelire_gun.jpg" /><br /><h1 class="m_-2347365573356316689page-title"><b><span class="m_-2347365573356316689inner-text">France Stratégie : peut-on éviter une société de voleurs ?</span></b></h1><h4><b><i>Paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/1/_rgYuWlB9n8lqVDEYR7fVA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnM&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNFW_YuB7x748ZmyxGtCkbpy2EmrUg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/1/_rgYuWlB9n8lqVDEYR7fVA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnM" target="_blank">Contrepoints </a>le 10 janvier 2017</i></b></h4><b>L’expérience des autres pays en matière d’impôt sur les successions démontre que la France est à contre-courant de ce qui se pratique et que sur le long terme une augmentation de la fiscalité serait désastreuse.</b><br />Pardon pour cette provocation, mais le titre de la note d’analyse de l’organisme rattaché à Matignon, France stratégie, intitulée <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/2/KreyCDBW7fRN2Xp9tb-65g/aHR0cDovL3d3dy5zdHJhdGVnaWUuZ291di5mci9zaXRlcy9zdHJhdGVnaWUuZ291di5mci9maWxlcy9hdG9tcy9maWxlcy9uYV81MS10cmFuc21pc3Npb25zLW9rLnBkZg&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNGSucnxmrZTRTqvCL6QU1attaXAng" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/2/KreyCDBW7fRN2Xp9tb-65g/aHR0cDovL3d3dy5zdHJhdGVnaWUuZ291di5mci9zaXRlcy9zdHJhdGVnaWUuZ291di5mci9maWxlcy9hdG9tcy9maWxlcy9uYV81MS10cmFuc21pc3Npb25zLW9rLnBkZg" target="_blank">« Peut-on éviter une société d’héritiers ? »</a> ne mérite pas de meilleure réponse.<br />Selon cette note, une nouvelle menace qui pèse sur notre société aurait été détectée <i>in extremis</i> par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/3/eeAKeOy5eZlhbGTU4XHUpg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzA2LzI3Njg3NS1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLXByb21vdGlvbi1kZS1saGVyaXRhZ2UtZGUtdGF4YXRpb24&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNF1Tqh3sKkRKzHelcnOgeQ7mQIv7A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/3/eeAKeOy5eZlhbGTU4XHUpg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzA2LzI3Njg3NS1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLXByb21vdGlvbi1kZS1saGVyaXRhZ2UtZGUtdGF4YXRpb24" target="_blank">les experts de France stratégie</a>. On serait à l’aube de la naissance d’une nouvelle société – celle des héritiers vieillissants qui monopolisent toutes les ressources au détriment des jeunes générations !<br />J’avoue que je n’étais pas au courant de cette menace avant de lire la note en question mais c’est sans doute parce que je ne réfléchis pas assez aux phénomènes socio-économiques qu’induit le vieillissement de la génération du baby-boom. J’ai appris ainsi que les experts de France stratégie ont détecté une future augmentation significative des héritages transmis, en raison du décès des générations de l’après-guerre et qu’ils se sont vus obligés de tirer la sonnette d’alarme et de nous alerter sur ce nouveau danger qui nous guette.<br />On n’était déjà pas rassurés de savoir qu’on vit dans une société de consommation abominablement capitaliste, mais voilà qu’on est maintenant certains que cette société sera en plus cloisonnée dans une sorte de castes où les riches le resteront éternellement et les pauvres n’auront que leurs larmes pour pleurer. Heureusement, heureusement, l’État est là pour agir et nous sauver de cette nouvelle abomination.<br /><h2><b>Encore et toujours plus d’impôts</b></h2>Sans surprise, le levier sur lequel les experts se proposent d’agir <i>« pour éviter l’inégalité des chances et l’apparition d’une société à deux vitesses »</i> c’est la fiscalité. Il faudrait taxer davantage le patrimoine lors de sa transmission, afin de remettre les compteurs à zéro.<br />L’idée est très simple, sans doute trop – il faut remettre les compteurs à zéro, afin de donner les mêmes chances de départ à tout le monde. Observez que l’argument n’est pas construit autour de la recherche de l’impôt le plus neutre ou le plus juste – on ne réfléchit pas à une alternative à l’impôt sur les sociétés où l’impôt sur le revenu. On cherche à justifier une augmentation de l’ impôt sur les successions comme garantie d’une société plus juste et équitable.<br />Pourtant, avec des tranches maximales allant de 45% à 60% selon le degré de parenté, on pourrait croire que le système français de fiscalité sur l’héritage est fortement redistributif. D’ailleurs, les recettes fiscales liées à la transmission du patrimoine ont été multipliées par cinq en euros constants depuis trente-cinq ans pour atteindre 12,5 milliards d’euros en 2015.<br />Eh bien, cela ne suffit pas, affirment les experts, peut mieux faire ! Le rapport propose ainsi un impôt sur la totalité du patrimoine hérité par une personne et non pas sur la seule fraction transmise au décès d’un aïeul. Cela revient à établir le taux d’imposition en fonction de la totalité des héritages qu’un individu perçoit au cours de sa vie (plus vous héritez, plus l’impôt augmente), ce qui reviendrait à accroître sa progressivité.<br /><h2><b>Du revenu universel à l’héritage universel – les surenchères sont ouvertes</b></h2>Mais l’aspect vraiment novateur dudit rapport consiste en la proposition que l’État verse un capital au dix-huitième anniversaire de tous les individus, financé par une hausse de l’impôt sur les transmissions de patrimoine. Cette mesure viserait à réparer une autre injustice – les parents décèdent de plus en plus tard et par conséquent les enfants héritent lorsqu’ils sont déjà âgés. Il serait donc indispensable de donner un coup de pouce aux jeunes générations afin de leur éviter cette attente interminable du décès de leurs parents.<br />C’est une idée qui repose sur la même philosophie erronée que celle <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/4/TcEMMt55fkfe6GjtUJOqNg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE2LzA5LzI4LzI2NzI1OC1yZXZlbnUtdW5pdmVyc2VsLW1hbnVlbC12YWxscy1yZW1ldC1jb3V2ZXJ0LW9jY3VwZXItZ2FsZXJpZQ&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNE3oWzD8whz6PefcS6apvgUwnnWaw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/4/TcEMMt55fkfe6GjtUJOqNg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE2LzA5LzI4LzI2NzI1OC1yZXZlbnUtdW5pdmVyc2VsLW1hbnVlbC12YWxscy1yZW1ldC1jb3V2ZXJ0LW9jY3VwZXItZ2FsZXJpZQ" target="_blank">du revenu universel</a>. En effet, si l’on admet qu’il n’est pas nécessaire de travailler pour percevoir de l’argent, pourquoi faudrait-il hériter pour percevoir un héritage ? Seul oubli de ces génies du constructivisme – pour distribuer un revenu il faudrait d’abord le créer et cette règle impitoyable s’applique aussi à l’héritage, il faut l’accumuler avant de le transmettre.<br />Or, si on peut gagner de l’argent sans travailler, on n’est pas vraiment incité à travailler. Et si on n’est pas sûr de transmettre ses biens, on n’est pas incité à construire un héritage, on vend, on consomme de son vivant, on part à l’étranger… Je sais, la nature humaine peut être très décevante. Tout comme les théoriciens qui essayent en permanence de l’ignorer.<br />Mais posons-nous les quelques questions de fond que suscite ce rapport.<br /><h2><b>Est-ce que nous sommes réellement menacés par une société d’héritiers ?</b></h2>Le lecteur ne sera sans doute pas étonné d’apprendre qu’avec son taux de l’imposition sur les successions allant jusqu’à 45% en ligne directe, la France occupe la troisième place parmi les pays de l’OCDE derrière le Japon et la Corée du Sud et juste avant les États-Unis<sup class="m_-2347365573356316689footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/5/cbsZCxMJGm5ThIh48eyeDQ/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnMjZm4tMjc3MzIwLTE%23fn-277320-1&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNFGSn1GVp16eJkHCgXfUBx_oq87-w" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/5/cbsZCxMJGm5ThIh48eyeDQ/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnMjZm4tMjc3MzIwLTE#fn-277320-1" id="m_-2347365573356316689fnref-277320-1" target="_blank">1</a></sup>. Le taux d’imposition moyen des pays de l’OCDE est de 15% et de nombreux pays européens comme la Suède, le Portugal, la Norvège ou l’Autriche n’appliquent aucun impôt sur les successions. Un nombre important de pays ont procédé récemment à <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/6/QffP1WLzrKN28vw7_6MkCg/aHR0cDovL3RheGZvdW5kYXRpb24ub3JnL2FydGljbGUvZXN0YXRlLWFuZC1pbmhlcml0YW5jZS10YXhlcy1hcm91bmQtd29ybGQ&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNE_v1WZlQv_6POUtm72BwrrKxwETw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/6/QffP1WLzrKN28vw7_6MkCg/aHR0cDovL3RheGZvdW5kYXRpb24ub3JnL2FydGljbGUvZXN0YXRlLWFuZC1pbmhlcml0YW5jZS10YXhlcy1hcm91bmQtd29ybGQ" target="_blank">l’abrogation totale de cet impôt </a> et pour la grande majorité les retombées positives sont incontestables, notamment en termes d’incitation à revenir pour les grandes fortunes qui avaient fui le pays. <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/7/uP8pp6bMmvjG5_8QHOCLNw/aHR0cDovL3d3dy5jc21vbml0b3IuY29tL0NvbW1lbnRhcnkvT3Bpbmlvbi8yMDEwLzAzMTgvSUtFQS1Td2VkZW4tYW5kLXRoZS1pbmhlcml0YW5jZS10YXgtbGVzc29ucy1mb3ItdGhlLVVT&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNGQ1X0YPcgVU5CrE9yWWYMOYvbtmw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/7/uP8pp6bMmvjG5_8QHOCLNw/aHR0cDovL3d3dy5jc21vbml0b3IuY29tL0NvbW1lbnRhcnkvT3Bpbmlvbi8yMDEwLzAzMTgvSUtFQS1Td2VkZW4tYW5kLXRoZS1pbmhlcml0YW5jZS10YXgtbGVzc29ucy1mb3ItdGhlLVVT" target="_blank">Le fondateur d’IKEA Ingvar Kamprad est ainsi retourné vivre dans son pays natal la Suède après plus de 40 années d’exil fiscal, ainsi que plus de 4 000 familles suédoises fortunées</a>.<br />Aucun de ces pays n’est revenu en arrière.<br />Au-delà de l’expérience empirique, il existe également des arguments plus théoriques qui laissent présager d’un effet désastreux d’un impôt confiscatoire et qui ont été développés dans de nombreuses études et modèles<sup class="m_-2347365573356316689footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/8/AOHah9fQip1qAvMH3u3_zA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnMjZm4tMjc3MzIwLTI%23fn-277320-2&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNGSUAy3EqV4Lv8D0cY8Y2QR0I0maw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/8/AOHah9fQip1qAvMH3u3_zA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnMjZm4tMjc3MzIwLTI#fn-277320-2" id="m_-2347365573356316689fnref-277320-2" target="_blank">2</a></sup>. Ainsi, un des avantages du système de propriété privé consiste en la possibilité de transmettre son patrimoine.<br />Le côté incitatif de cette règle est assez intuitif – j’investis dans un bien si je suis certaine que moi-même ou les personnes de mon choix en récolteront les fruits. On peut sans difficulté prévoir que si l’État applique une taxe sur l’héritage cela constitue une forte désincitation à l’investissement en France pour les plus fortunés. Ils partent à l’étranger, emportant avec eux leurs capitaux et investissements, avec toutes les conséquences économiques négatives qui s’ensuivent.<br />Il est donc nécessaire de prendre en compte la mobilité des personnes et des capitaux tout comme les taux d’imposition pratiqués par les autres pays et le fait que les incitations d’exil fiscal vont être très fortes si la fiscalité était alourdie davantage.<br />Mais laissons un instant de côté les « grandes fortunes ». Avec l’explosion des prix de l’immobilier, la plupart des personnes de la classe moyenne qui sont propriétaires de leur logement et habitent dans une zone où la tension immobilière est forte deviennent imposables, tout comme pour l’ISF, la valeur de leur patrimoine immobilier ayant fortement augmenté. Il ne s’agit donc pas d’imposer uniquement « les grandes fortunes », mais aussi beaucoup de personnes qui ont travaillé dur toute leur vie pour devenir propriétaires.<br /><h2><b>Et si on s’intéressait à l’aspect moral de l’histoire ?</b></h2>C’est en réalité par là qu’on devrait commencer. La justification de l’impôt sur l’héritage serait l’égalité des chances pour tous. Une idée louable en soi, mais on se heurte très vite à une difficulté philosophique – peut-on améliorer la situation de certains membres de la société en détériorant celle des autres, sans que les seconds aient commis aucune faute envers les premiers et sans qu’ils y consentent ? Peut-on considérer qu’un patrimoine accumulé sans voler personne, tout en s’acquittant des impôts sur les revenus qui ont permis de l’acheter est acquis de façon injuste et cette injustice mérite réparation ? Je ne crois pas qu’il soit possible de réconcilier l’idée de la propriété privée comme fondement de la société et de l’économie de marché tout en considérant qu’il soit juste de la spolier au nom de la justice et de l’équité.<br />Il est de plus très probable que cela ne remette aucunement les compteurs à zéro, car ce qui donne vraiment un avantage dans la vie d’une personne c’est l’éducation qu’elle reçoit, or au moment de l’héritage elle est déjà acquise par les héritiers.<br />Enfin, prendre une partie de ce que nous laissons à nos enfants est une atteinte au désir profond de tout parent de faire en sorte que son enfant ait une vie meilleure que la sienne et la fierté d’y avoir contribué. C’est sans doute pour cela que plus de 85% des Français seraient <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/9/WVYRk4Pfkz5gNa_0yUKkWQ/aHR0cDovL3d3dy5hbHRlcm5hdGl2ZXMtZWNvbm9taXF1ZXMuZnIvZmF1dC1pbC1yZWR1aXJlLWVuY29yZS1sZXMtZHJvaXRzLWRlLXN1Y2Nlc3Npb24tX2ZyX2FydF8yMTFfMjUwNDguaHRtbA&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNGx6zfUr3IfkpDtHILaTgb_FPmDCA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/9/WVYRk4Pfkz5gNa_0yUKkWQ/aHR0cDovL3d3dy5hbHRlcm5hdGl2ZXMtZWNvbm9taXF1ZXMuZnIvZmF1dC1pbC1yZWR1aXJlLWVuY29yZS1sZXMtZHJvaXRzLWRlLXN1Y2Nlc3Npb24tX2ZyX2FydF8yMTFfMjUwNDguaHRtbA" target="_blank">favorables à la suppression</a> totale des droits de succession.<br />Plutôt que de s’acharner à niveler l’héritage vers le bas, l’État ferait mieux de s’occuper de l’éducation et de faciliter la création d’entreprise – ce sont les choses qui font marcher l’ascenseur social et qui tirent tout le monde vers le haut. Le reste est de l’idéologie dont on ferait mieux de se débarrasser, à l’instar de nos voisins Européens.<br />En réalité, une revue rapide de l’expérience des autres pays en matière d’impôt sur les successions démontre que la France est déjà à contre-courant de ce qui se pratique et que sur le long terme une augmentation de la fiscalité serait désastreuse. Il est difficile alors d’imaginer que la raison d’être de ce rapport est le souci d’équité sociale et fiscale des citoyens français.<br />De façon beaucoup plus triviale, cette proposition est sans doute fondée sur la seule recherche de potentiel fiscal supplémentaire mobilisable à court terme pour un État aux abois qui n’arrive plus à financer ses dépenses. La justification est en fait assez similaire à l’explication que le célèbre braqueur Willie Sutton avait donné aux agents du FBI qui lui demandaient pourquoi il braquait les banques : <i>« Because that’s where the money is ! »</i>.<br /><div><ol><li id="m_-2347365573356316689fn-277320-1">En raison des différents abattements sur l’héritage et la fiscalité sur les donations qui est variable d’un pays à l’autre les comparaisons sont difficiles et ne peuvent se baser uniquement sur le taux marginal. Néanmoins, la France reste clairement parmi les pays de l’OCDE qui imposent l’héritage le plus lourdement comme nous pouvons le voir ici <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/10/WhDricS0dHMvUOGu13DxEg/aHR0cDovL3d3dy5hZ24ub3JnL2Fnbi9pbnRsL0VVUk0vVGF4QnJvY2h1cmVzMjAxNS9HaWZ0SW5oZXJpdGFuY2UtMjAxNS5wZGY&source=gmail&ust=1484205845692000&usg=AFQjCNE2YW29xbmnxRbxMqhHiFYE0jIy_Q" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/10/WhDricS0dHMvUOGu13DxEg/aHR0cDovL3d3dy5hZ24ub3JnL2Fnbi9pbnRsL0VVUk0vVGF4QnJvY2h1cmVzMjAxNS9HaWZ0SW5oZXJpdGFuY2UtMjAxNS5wZGY" target="_blank">http://www.agn.org/agn/<wbr></wbr>intl/EURM/TaxBrochures2015/<wbr></wbr>GiftInheritance-2015.pdf</a> </li><li id="m_-2347365573356316689fn-277320-2">Vous trouverez quelques références ici <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/11/9XIMpdI16FkFxI69CvpTCQ/aHR0cDovL3d3dy5oZXJpdGFnZS5vcmcvcmVzZWFyY2gvcmVwb3J0cy8yMDE1LzA3L3N0YXRlLWRlYXRoLXRheC1pcy1hLWtpbGxlcg&source=gmail&ust=1484205845693000&usg=AFQjCNE1NrlUGNtrgZVWlITzccl1Cjsl4A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/11/9XIMpdI16FkFxI69CvpTCQ/aHR0cDovL3d3dy5oZXJpdGFnZS5vcmcvcmVzZWFyY2gvcmVwb3J0cy8yMDE1LzA3L3N0YXRlLWRlYXRoLXRheC1pcy1hLWtpbGxlcg" target="_blank">http://www.heritage.org/<wbr></wbr>research/reports/2015/07/<wbr></wbr>state-death-tax-is-a-killer</a> </li></ol><div class="m_-2347365573356316689size-10"></div></div><i><b>Article de Vesselina Garello</b> - Docteur en économie, Vesselina Garello est élue déléguée aux finances à Saint-Maximin dans le Var et responsable de la gestion de la dette et des reversements de fiscalité d'une communauté d'agglomération <b>paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/12/AmLMhW9bv4JPoBBhvDcvfg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnM&source=gmail&ust=1484205845693000&usg=AFQjCNHzwKZ3wcCEymTSRcracZ1g6IKhHw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAHQuDolAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYdQm9SytFLMOUTxmWe7qX1yJb6gACZGw/12/AmLMhW9bv4JPoBBhvDcvfg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDE3LzAxLzEwLzI3NzMyMC1mcmFuY2Utc3RyYXRlZ2llLW9uLWV2aXRlci1zb2NpZXRlLWRlLXZvbGV1cnM" target="_blank">Contrepoints</a> le 10 janvier 2017.</b></i><br /><div class="m_-2347365573356316689signature-article"></div><br /><br /><a href="http://www.partiliberaldemocrate.fr/donner" target="_blank">Soutenez nous, faites un don. Merci</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-13337368391866877892016-12-30T17:47:00.003+01:002016-12-30T17:48:36.052+01:00La France a besoin de plus de liberté et de moins d'étatisme --- <img class="CToWUd a6T" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/7m9NzP9Br01ozMcJCfd5cVUPMH0istXy8hvKOMHA0LZi_1NLtaSc5sqtvFOvcIVFFuhuxPnvr28HOB8bMRSkmLbbhe9A5JTgrQ=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/smiley.jpg" /><br /><br /><h1>Make France Free Again… in 2017 ! </h1><h4><em><strong>Paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAHCeCQqIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYZlhQfI-7xICJRjqDlxZ7MvYoPwACZGw/1/pms6f0SqQgpb1ysyUvWqxQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sZXQtbWFrZS1mcmFuY2UtZnJlZS1hZ2Fpbi0yMDE3LWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI5MjA4MDQuaHRtbA&source=gmail&ust=1483202355069000&usg=AFQjCNEaKBbfD5hU6xCnPjppG34_SQAPKg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAHCeCQqIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYZlhQfI-7xICJRjqDlxZ7MvYoPwACZGw/1/pms6f0SqQgpb1ysyUvWqxQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sZXQtbWFrZS1mcmFuY2UtZnJlZS1hZ2Fpbi0yMDE3LWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI5MjA4MDQuaHRtbA" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico</span></a> le 29 décembre 2016</strong></em></h4><strong>L'un des principaux problème de la France reste son manque de liberté, d'une manière générale. La libéralisation de notre vie politique, de notre modèle social, de notre économie, sont des conséquences essentielles au bonheur de tous.</strong><br /><br /><div class="m_610478345696171687first m_610478345696171687size-10">Devons-nous être optimistes au terme de l'année sombre qui se termine, peut-être la plus sombre d'une longue série ? Au moment de réfléchir aux vœux qu'il me faudrait formuler pour 2017, je ne peux oublier le 14 juillet ensanglanté et le moral en berne des Français. Les terroristes en goguette peuvent zigzaguer sur notre territoire après leurs attentats, pourvu qu’ils ne se fassent pas flasher sur autoroute. Plutôt que d'affronter des enjeux autrement plus essentiels, la France affolée s'est déchirée tout l’été autour d'un burkini pourtant quasi-absent de nos plages. Sans bruit et malgré les dizaines de milliards dépensés chaque année dans la planification du logement, la pauvreté et le logement précaire - près de 4 millions de mal-logés et 600 bidonvilles - se sont aggravés. Le timide reflux du chômage - hélas simple jeu d'écritures comptables - ne parvient pas à masquer le carnage social causé par ce fléau endémique. Quant au monde proche qui nous entoure, il ne va pas tellement mieux.</div><div class="m_610478345696171687size-10">Fracturée par la faillite lente de la Grèce et l'incendie monétaire nourri par la BCE, l'Europe ressort encore plus fragilisée par le Brexit inattendu. Nous sommes plus désarmés que jamais face à la montée des périls extérieurs, à commencer par le putsch islamisto-nationaliste d'Erdogan renforçant son pouvoir sur la Turquie aux portes de l’Europe. Inutile de poursuivre, la liste est trop longue. Pourtant, une petite différence permet de relever la tête. Les Français semblent de plus en plus attirés par les figures promouvant la rupture avec notre vieux modèle social d'après-guerre, d’Emmanuel Macron à gauche à François Fillon à droite. Pourquoi ne pas rêver un peu à la veille d'une année charnière qui pourrait voir les changements tant espérés arriver enfin ?</div><div class="m_610478345696171687size-10"> </div><div class="m_610478345696171687size-10">Le retour de la France sur la scène internationale est attendu par tous depuis qu'elle s'est progressivement retirée de tous les radars. Après la léthargie chiraquienne, l'agitation stérile sarkozyste et l'implosion molle hollandiste, la vague Le Pen semblait inéluctable. Non pas tant pour le projet frontiste que pour le coup de balais qu’il nous promettait. </div><div class="m_610478345696171687size-10">La victoire – elle aussi totalement inattendue -de François Fillon a rompu l’ascension sans limite que connaissait la candidate d’extrême droite. De nombreux électeurs exaspérés ont soudain pris conscience qu’ils pouvaient ignorer de la déviance sondagière de la presse parisienne jouant ses propres pions et prendre leur décision en toute indépendance.</div><div class="m_610478345696171687size-10">Pour ceux qui commençaient à en douter, un candidat austère et constant dans ses convictions peut être choisi sur son programme plutôt que sur ses bons mots, le <em>buzz </em>continu et toutes les astuces de communication habituelles – en fonction du vent - qui faisaient le succès des vainqueurs précédents. Ce profil est un bon socle sur lequel fonder des espoirs solides. Alain Afflelou a bien avoué qu’en cas de victoire de l’ancien Premier ministre, il était <em>"prêt à revenir en France"</em>. Combien d’autres entrepreneurs, combien de sportifs, d’acteurs et d’investisseurs sont prêts à prendre la route du retour pour dépenser à nouveau sur notre sol, pour investir dans nos entreprises et redonner le goût de l’initiative et la niaque aux Français ?</div><div class="m_610478345696171687size-10">Mes trois vœux pour notre pays et les Français sont simples : je nous souhaite à tous un Etat qui protège enfin nos vies et nos droits, une école qui rompe les déterminismes et prépare nos enfants à choisir leur destin librement, faire de la France le pays le plus libre de toute l’Union européenne. J’y crois pour ma part, et je veux y croire car comme disait Margaret Thatcher :<em> "TINA ! There is no alternative"</em>. Un échec après une telle bouffée d’oxygène plongerait le pays dans une atmosphère de dépression propice à des explosions incontrôlables de citoyens désespérés.</div><div class="m_610478345696171687size-10">Je souhaite que le prochain gouvernement ait le courage de réformer en profondeur les administrations publiques en les convainquant que c’est aussi dans leur intérêt. Recentrage de son périmètre d’action, refonte de son organisation pour une vraie fluidité au service de l’innovation et de la performance. C’est à ce prix que l’État retrouvera la capacité d’assurer la protection des Français contre la menace terroriste, contre la violence des bandes qui prolifèrent dans les zones de non-droit, contre la banalisation de la brutalité dans la rue. </div><div class="m_610478345696171687size-10">L’État ne peut continuer à dépenser autant dans la culture – au prix de sa soumission et de sa bureaucratisation – que dans la Justice. Il ne peut être obnubilé par son prélèvement – profondément inutile - à la source et à ignorer la désorganisation de la lutte contre le terrorisme avec sept services qui ne travaillent pas ensemble et des fichiers que personne ne recoupe. Il ne peut se charger de notre rééducation - alimentaire, comportementale, morale… - continuelle alors qu’il est incapable de s’astreindre à la moindre rigueur, au moindre effort sur lui-même. Il ne peut prétendre nous protéger quand il viole nos droits chaque année un peu plus au gré des lois intrusives et aveuglément répressives qui n’atténuent pas le moins du monde la menace terroriste qu’elles prétendent combattre. Bref, ce n’est plus aux citoyens d’obéir aux lubies arbitraires d’un État nounou mais à l’État de revenir au service des citoyens.</div><div class="m_610478345696171687size-10">Mon deuxième souhait concerne l’École. Elle coûte cher à tous, aux contribuables qui la financent, aux enseignants qui subissent son carcan bureaucratique et la succession ininterrompue de réformettes bricolées, aux enfants qui sont de moins en moins formés et préparés à prendre leur destin en main. Le coupable principal, nous le connaissons tous sans oser le nommer – à part Claude Allègre dont les syndicats ont vite eu la peau -, c’est l’Éducation nationale. Aucune organisation centralisée gérant la vie et le destin de plus d’un million de travailleurs – et de 12 millions d’élèves captifs - n’est jamais parvenue au moindre succès. L’échec est inhérent aux monstres bureaucratiques. Qui peut imaginer qu’un enseignant mal formé, mal rémunéré, maltraité dans sa mobilité apprendra à nos enfants à aimer l’école, à prendre des initiatives et à se préparer à l’ouverture sur le monde ?</div><div><br /><div class="m_610478345696171687size-10"><em>"Another brick in the wall !"</em> Je souhaite une véritable transformation de l’Ecole par le bas, en partant des enseignants eux-</div><div class="m_610478345696171687size-10"><br /></div></div><em><strong>Article d'Aurélien Véron paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAHCeCQqIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYZlhQfI-7xICJRjqDlxZ7MvYoPwACZGw/2/ICejZirAimbhQhu5zMDJ3g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sZXQtbWFrZS1mcmFuY2UtZnJlZS1hZ2Fpbi0yMDE3LWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI5MjA4MDQuaHRtbA&source=gmail&ust=1483202355069000&usg=AFQjCNGAE0ZZ9WOF_7D4gRUdtxhtx1BUGg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAHCeCQqIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYZlhQfI-7xICJRjqDlxZ7MvYoPwACZGw/2/ICejZirAimbhQhu5zMDJ3g/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sZXQtbWFrZS1mcmFuY2UtZnJlZS1hZ2Fpbi0yMDE3LWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI5MjA4MDQuaHRtbA" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 29 décembre 2016</strong></em>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-35017933274075658552016-12-28T19:41:00.000+01:002016-12-28T19:41:47.231+01:00<img class="CToWUd a6T" height="320" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/5Ics9JPc9asKvEYiYzGkLNd1M_oUJEPdVW1ArJaVr5Uk8aTtUeijMt5IgKPDvlydYbRq8arcUzyvVy4TzjT9O_mDmmcTnJ9OomKlchZ3NrfdLPHdwnhbX9f950_IMjW5fuVN6oJ6eH6cZ1Iv5Sugyg=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Ministère_de_léducation_nationale_-_428x320.jpg" width="606" /><br /><strong><span style="font-size: x-large;">Quel avenir pour l'Education nationale en 2017 si François Fillon est élu ?</span></strong><br /><em>Paru dans </em><a href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/1/7BpZBmAXKrvTXz34mjTk_w/aHR0cDovL3d3dy5sZXNlY2hvcy5mci9pZGVlcy1kZWJhdHMvY2VyY2xlL2NlcmNsZS0xNjM5NjctcXVlbC1hdmVuaXItcG91ci1sZWR1Y2F0aW9uLW5hdGlvbmFsZS1lbi0yMDE3LXNpLWZyYW5jb2lzLWZpbGxvbi1lc3QtZWx1LTIwNTE2MTgucGhw"><em>les Echos</em></a><em> le 19 décembre 2016</em><br /><strong></strong><br /><strong>On ne peut qu’être d’accord avec la priorité identifiée par François Fillon : FAIRE . Que de temps perdu ! Et l’ancien ministre de l’Éducation nationale est bien placé pour en juger. Pour comprendre ce qui sous-tend le projet Éducation de François Fillon, il est indispensable de tenir compte de son expérience passée.</strong><br />En 2004, à sa demande, une concertation de grande ampleur, tout à fait exemplaire, est organisée dans les établissements scolaires, et donne lieu à la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 devant réformer en profondeur le système éducatif français. Mais François Fillon doit quitter, contre son gré, le ministère de l’Éducation nationale. Gilles de Robien lui succède. C’est donc lui qui mettra en oeuvre cette loi dite "loi Fillon". Cette formulation permet sans doute de passer sous silence qu'elle est d’inspiration européenne ! Le grand public l’ignore encore.<br />Le<em> " socle commun de connaissances, de compétences et d’attitudes",</em> introduit dans la Loi de 2005, présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Publiées au Journal officiel de l’Union européenne, le 30 décembre 2006, les compétences-clés constituent un cadre de référence européen et sont définies comme nécessaires à tout individu pour son épanouissement et son développement personnel, pour une citoyenneté active, enfin pour l’intégration sociale et l’emploi.<br />Le cadre de référence décrit 8 compétences clés : la communication dans la langue maternelle, la communication en langue étrangère, la compétence mathématique et les compétences de base en sciences et technologies, la compétence numérique, l’apprendre à apprendre, les compétences sociales et civiques, l’esprit d’initiative et d’entreprise, la <a alt="Définition de Sensibilité" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/2/uG8PXLXoZk6-LBZO_xIIzg/aHR0cDovL3d3dy5sZXNlY2hvcy5mci9maW5hbmNlLW1hcmNoZXMvdmVybmltbWVuL2RlZmluaXRpb25fc2Vuc2liaWxpdGUuaHRtbCN4dG9yPVNFQy0zMTY4%23xtor%3DSEC-3168&source=gmail&ust=1483036491221000&usg=AFQjCNHn5GQfa8XMa0Wr50o9B8Gj3BcRfQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/2/uG8PXLXoZk6-LBZO_xIIzg/aHR0cDovL3d3dy5sZXNlY2hvcy5mci9maW5hbmNlLW1hcmNoZXMvdmVybmltbWVuL2RlZmluaXRpb25fc2Vuc2liaWxpdGUuaHRtbCN4dG9yPVNFQy0zMTY4#xtor=SEC-3168" target="_blank" title="Définition de Sensibilité"><span style="color: #1155cc;">sensibilité</span></a> et l’expression culturelles.<br />En France, Inspection Générale et/ou Haut Conseil de l’Éducation décident de supprimer d’emblée "l’apprendre à apprendre" ! Et de ne conserver que 7 piliers sur les 8 préconisés. Ils transforment aussi l’"esprit d’initiative et d’entreprise" en "initiative et autonomie". Très révélateur ! Entrepreneuriat et entreprise sont alors des termes tabous à l’EN.<br />Gilles de Robien présente, à juste titre, cette loi comme une révolution copernicienne. Il s’agit, en effet, de faire comprendre à tous et surtout à l’Inspection générale que l’enseignement <em>" centré sur l’objet à étudier" doit céder la place à un enseignement "centré sur le sujet qui apprend".</em><br />Cette Loi de 2005 prône donc l’interdisciplinarité. Mais, en 2007 le nouveau ministre nommé par Nicolas Sarkozy s’empresse de céder sur de nombreux points qui constituent l’armature de l’organisation à mettre en place. On ne tarde pas à lire dans un rapport de l’Inspection générale que ces compétences, dites "clés" ne s’accordent pas avec la mentalité française !<br />Le 10 sur 20 en langues vivantes sera donc vite transformé en "A2", sans qu’il soit nécessaire de prendre en compte l’évaluation des 5 compétences requises… on comprend mieux pourquoi les compétences des élèves français en langues étrangères demeurent au plus bas niveau.<br />En 2012, le ministre socialiste nouvellement nommé met en place une énième commission chargée d’élaborer une "Refondation de l’école" ! Nous nous éloignons, à grands pas, des pratiques européennes qui font leurs preuves ailleurs et, comme l’indique le diagnostic de François Fillon : <em>" Derrière le modèle d’excellence et d’égalité de l’école de la République, se cache un modèle inégalitaire" : " décrochage scolaire (pas seulement dans les banlieues), chômage des jeunes…"</em> qu’il explique, à juste titre, entre autres par "la révolution technologique qui n’a pas délogé les connaissances au profit des compétences", les structures du système éducatif, "la prolétarisation mystique des enseignants".<br /><h3 class="m_-5056925223627992591intertitre">Le programme de François Fillon s’appuie sur 3 axes : Liberté, Diversité, Autorité</h3>Commençons par l’autorité. Par autorité, François Fillon traduit ce qu’ailleurs, l’on nomme "Leadership", or les Français - jusqu’à maintenant – n’aimaient pas le "leadership", même au sommet de l’État, comme ils l’ont montré en 2012. Dans le microcosme de l’Éducation nationale, encore moins qu’ailleurs ! En revanche, on aime les discours sur l’autorité : parents et enseignants – nostalgiques de l’école d’hier – lui vouent un pouvoir incantatoire.<br />Par leadership, on entend à la fois, décentralisation, responsabilisation des acteurs à tous les niveaux : Région, établissement, salle de classe, etc. Il s’agit pour un président de la République de donner le pouvoir d’agir à ceux qui mettront en place les réformes radicales dont la France a besoin. Pour ce faire, tous les personnels, et notamment les enseignants, doivent être recrutés sur des compétences nouvelles devenues indispensables.<br />François Fillon propose, comme c’est le cas dans les pays voisins,<em> " des stages dans un établissement scolaire dès la première année d’université aux étudiants qui envisagent d’être enseignants..." </em>C'est ensuite en partie sur la base des compétences révélées sur le terrain qu’ils devraient être recrutés ou non, comme en Finlande.<br />L'"autonomie" se retrouve dans presque tous les programmes politiques, mais pour François Fillon, elle semble toutefois précisée par deux termes, Liberté et Diversité : <em>" Le collège permettrait ainsi l’approfondissement des savoirs fondamentaux et l’ouverture sur le monde (langues, économie, numérique, environnement)".</em> Sa volonté de libérer et de diversifier semble aller jusqu’à accorder à tout établissement un réel pouvoir de décision sur l’agencement des heures par rapport aux programmes nationaux, sur la gestion financière et celle des ressources humaines.<br />Relevons la pertinence de certaines mesures mentionnées dans son programme :<br />- Une scolarité obligatoire à partir de 5 ans<br />- Une interdisciplinarité au collège favorisée par la bivalence des professeurs.<br />- La fin des 4 mois de vacances avec compensation salariale, mesure qui favorisera l’équité, car les vacances scolaires ne sont pas pour tous les élèves des moments d’épanouissement.<br />- Davantage de contrôle continu pour <em>" le brevet, nécessaire pour poursuivre au lycée, qui devrait effectivement attester de la maîtrise du socle commun de connaissances et pour le baccalauréat, qui devrait être plus solide dans son contenu et plus simple dans son organisation".</em><br />- Rétablissement de la note vie scolaire : les compétences relationnelles font partie des compétences-clés.<br />- Revenir sur les aberrations du quinquennat 2012-2017 : extension des classes européennes, bilangues, internationales.<br />François Fillon veut "une politique d’innovation autour du numérique". Nous lui suggérons de faire de la France un relai essentiel dans " <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/3/aqUBSkt5K-U9WqHmmMsL9Q/aHR0cDovL3d3dy5wY2llLnRtLmZyL2FnZW5kYS1wb3VyLWRlcy1jb21wZXRlbmNlcy1ub3V2ZWxsZXMtcG91ci1sZXVyb3BlLw&source=gmail&ust=1483036491222000&usg=AFQjCNH-CxEFfFVd9u1EYJIG1AGtZyw8WA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/3/aqUBSkt5K-U9WqHmmMsL9Q/aHR0cDovL3d3dy5wY2llLnRtLmZyL2FnZW5kYS1wb3VyLWRlcy1jb21wZXRlbmNlcy1ub3V2ZWxsZXMtcG91ci1sZXVyb3BlLw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">l’Agenda européen des nouvelles compétences clés"</span></a> , un membre actif dans la "Coalition de l’Union Européenne pour les <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/4/3pdGXRhfU-t66KcirdQ3qA/aHR0cDovL3d3dy5zdGVtY29hbGl0aW9uLmV1Lw&source=gmail&ust=1483036491222000&usg=AFQjCNFi6dIHHDrPBi3qygYswVwtG7C8gA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/4/3pdGXRhfU-t66KcirdQ3qA/aHR0cDovL3d3dy5zdGVtY29hbGl0aW9uLmV1Lw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">STEM</span></a> (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques)". Le " <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/5/6smGTSSMRyoEeDeXawOITQ/aHR0cDovL3d3dy5jc3JldXJvcGUub3JnL3BhY3Rmb3J5b3V0aA&source=gmail&ust=1483036491222000&usg=AFQjCNGHOZmWtgHh849_O8wJ5PTE6TipdA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/5/6smGTSSMRyoEeDeXawOITQ/aHR0cDovL3d3dy5jc3JldXJvcGUub3JnL3BhY3Rmb3J5b3V0aA" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">Pacte Européen pour la jeunesse"</span></a> , les <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/6/yuCGWRd9rV0K2Ut-dO-aZg/aHR0cDovL3d3dy5laWIub3JnL3Byb2plY3RzL3NlY3RvcnMvZWR1Y2F0aW9uLWFuZC10cmFpbmluZy9pbmRleC5odG0_bGFuZz1mcg&source=gmail&ust=1483036491222000&usg=AFQjCNFjC02IKIzVKWsZM2kUi_iHqV-_7A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/6/yuCGWRd9rV0K2Ut-dO-aZg/aHR0cDovL3d3dy5laWIub3JnL3Byb2plY3RzL3NlY3RvcnMvZWR1Y2F0aW9uLWFuZC10cmFpbmluZy9pbmRleC5odG0_bGFuZz1mcg" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">projets</span></a> de la Banque Européenne d’Investissement ont vocation, non pas à rester à la marge du système scolaire, mais à être intégrés dans le système éducatif.<br />Certaines mesures préconisées par François Fillon rencontrent une hostilité infondée :<br />- Les établissements privés ne devraient plus être considérés comme une voie de contournement, car le libre choix des familles devrait prévaloir, comme dans de nombreux pays.<br />- La présidence des conseils d’administration n’a pas à être nécessairement confiée au chef d’établissement, à partir du moment où il cesse d’être un simple "gestionnaire" et où il est – enfin – en charge du management des équipes et du leadership de son établissement, car il ne peut être alors juge et partie.<br />- Port de l’uniforme : il pourrait contribuer à permettre aux élèves, d’identifier l’établissement scolaire, non plus comme un lieu de passage obligé, mais comme une organisation où chacun est là pour apprendre, dans laquelle chacun a sa place, un rôle dans une équipe, qui a choisi son projet d’école.<br />En conclusion, formulons un voeu : que François Fillon aille encore plus loin dans son projet au service des jeunes générations. Fort de la confiance qu’il inspirera aux Européens en s’attaquant – enfin – aux réformes structurelles dont le pays a besoin, il n’est pas impossible qu’il puisse aussi insuffler en Europe "l’envie de se concentrer sur quatre ou cinq priorités stratégiques". Souhaitons que dans ces priorités figure en bonne place, l’emploi et la formation.<br /><br /><em><strong>Article de Nelly Guet, consultante en éducation et membre du Parti libéral démocrate européen (ALDE), paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/7/fxcT1ceS7tzmkRVNqKL2PQ/aHR0cDovL3d3dy5sZXNlY2hvcy5mci9pZGVlcy1kZWJhdHMvY2VyY2xlL2NlcmNsZS0xNjM5NjctcXVlbC1hdmVuaXItcG91ci1sZWR1Y2F0aW9uLW5hdGlvbmFsZS1lbi0yMDE3LXNpLWZyYW5jb2lzLWZpbGxvbi1lc3QtZWx1LTIwNTE2MTgucGhw&source=gmail&ust=1483036491222000&usg=AFQjCNHQxwbCFqpBkhGla8lMcQibOl-Dzg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAGNH1nmAAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYY6wd9F9cu40MQtKw-SS913H53gACZGw/7/fxcT1ceS7tzmkRVNqKL2PQ/aHR0cDovL3d3dy5sZXNlY2hvcy5mci9pZGVlcy1kZWJhdHMvY2VyY2xlL2NlcmNsZS0xNjM5NjctcXVlbC1hdmVuaXItcG91ci1sZWR1Y2F0aW9uLW5hdGlvbmFsZS1lbi0yMDE3LXNpLWZyYW5jb2lzLWZpbGxvbi1lc3QtZWx1LTIwNTE2MTgucGhw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">les Echos</span></a> le 19 décembre 2016</strong></em><br /><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-3370494627712750252016-12-26T18:46:00.000+01:002016-12-26T18:46:33.275+01:00<img class="CToWUd a6T" height="218" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/ao3YzT_cIQQHJg2yYTrYdozotXzMUQAH5tywN2IjwWtqwuFAPtiZVCWt4XH0s_iQvC9bafzDsFrEFHohM-extWBj9SmCDNMZ4jJgNYP2Jp3gmuM=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/PLD_Jadhere_2016.jpg" width="594" /><br /><h1><span face="Calibri" size="2">Des candidats libres aux législatives dans quelques mois ?</span> </h1><span face="Calibri" size="2">La présidentielle 2017 s’annonce sous des auspices plus libéraux que personne ne l’envisageait début 2016. Pas même au sein du Parti Libéral Démocrate. Nous avons été heureux de constater que deux grands candidats - l’un issu de la droite, l’autre de la gauche - ont répondu au goût pour la liberté profondément ancré dans dans l’opinion publique. Ils ont timidement accepté l’étiquette libérale, malgré les récriminations des syndicats, des corporations et d’une presse parisienne profondément étatiste.</span><br /><br /><span face="Calibri" size="2">Cette présidentielle nous promet donc une lutte féroce opposant une gauche dirigiste et socialiste à Emmanuel Macron, et une droite nationaliste et protectionniste à François Fillon. Nous craignons pourtant que cette évolution de l’échiquier politique ne s’arrête court. Plus Emmanuel Macron dévoile le détail de son programme, plus la teinte socialiste de son camp refait surface. </span><br /><span face="Calibri" size="2">Plus François Fillon va avancer dans la campagne, plus il va devoir concéder à son camp des reculs sur des réformes ambitieuses comme il le fait sans doute avec l’assurance maladie. </span><br /><br /><span face="Calibri" size="2">Voilà pourquoi le débat public a besoin de nous pour rappeler la nécessité de transformer profondément notre système social en faillite, plutôt que d’opérer un simple ravalement de façade. Depuis 10 ans, le Parti Libéral Démocrate insiste sur la nécessité de mettre fin au monopole de l’assurance-maladie quasi publique, tout en maintenant l’universalité d’une couverture. </span><br /><span face="Calibri" size="2">Depuis 10 ans, le PLD explique pourquoi notre système de retraite ne sera pas durable tant qu’il n’ouvrira pas les mêmes droits à tous et qu’il ne comprendra pas un pilier de capitalisation. Depuis 10 ans, le PLD défend la réforme du périmètre et de l’organisation de l’ État: dépenser moins, dépenser mieux et combler les défaillances sur les missions régaliennes. Enfin, si une grande réforme de l’Ecole est à nouveau annoncée, elle devra passer par davantage que le retour des uniformes : une réelle autonomisation des chefs d’établissements scolaires, y compris concernant les recrutements d’enseignants. Les lendemains de l’élection de 2007 nous ont montré à quelles cruelles désillusions nous pouvions nous attendre. </span><br /><br /><span face="Calibri" size="2">Cette année 2016 n’a pas été simple pour nombre d’entre vous qui nous ont exprimé votre désarroi en découvrant les choix de leurs représentants au Conseil national. Nous prenons des risques, c’est le propre des libéraux. Nous savons aussi admettre nos erreurs et en tirer des leçons pour avancer. Dans les prochains mois, nous soutiendrons les propositions libérales de tous les candidats à la présidentielle qui nous sembleront aller dans le bon sens. Ainsi, en plus de promouvoir les priorités du PLD, nos candidats aux législatives s’engageront devant leurs électeurs à soutenir les réformes du vainqueur que nous estimerons positives.</span><br /><br /><span face="Calibri" size="2">Notre indépendance face au rouleau compresseur des grands partis a un prix, celui de votre soutien. En cette fin d’année, vous pouvez renforcer les moyens de notre action et celle de tous ceux qui défendent les couleurs de la liberté sur le terrain. Par chèque à l’ordre de l’Association de Financement du Parti Libéral ou en ligne sur notre site, tous vos dons seront déductibles à hauteur de 66% de votre impôt sur le revenu, prélèvement à la source ou non. Sur 100 euros versés, vous n’en débourserez que 34. Nos fédérations et nos candidats ont besoin de vous. A la veille d’une vague de promesses dont nous devrons nous assurer qu’elles sont tenues, le pays a besoin d’un phare politique capable de tenir le cap de la liberté.</span><br /><br /><span face="Calibri" size="2">Amitié libérale,</span><br /><span face="Calibri" size="2"><br />Aurélien Véron.</span><br /><span face="Calibri" size="2">Président.</span><br /><span face="Calibri" size="2"></span><br /><span face="Calibri" size="2"><a href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGc7pe5gAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYWreFAAThcKlRQf2WQiDS_vp8_QACZGw/1/kZL71Xez3aM7JRC--JHUIQ/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy" target="_blank">Pour faire un don au PLD, c'est ici.</a></span><br /><br /><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-81457082960192662552016-12-26T18:37:00.000+01:002016-12-26T18:37:35.510+01:00<br /><img alt="Affichage de en cours..." aria-hidden="true" class="aLF-aPX-J1-J3 aLF-aPX-aLK-ayr-auR" src="https://ci4.googleusercontent.com/proxy/Q_Lol_r7T8_wMUSjt8D4O1Qw0OCZHS8wSoWao6jvttAcjw45un2CWdNe9jrshOIPBbawWTTzwbo6Vdw-YUa3SU9HyB1G2vDn9198BHAlbhn4wu2YxCWS9Q=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/statut_de_la_liberté.jpg" /><br /><br /><h1>Le libéral est-il une espèce en voie de disparition ? </h1><h3><span>Alors que les sociétés occidentales traversent pour beaucoup une période de fortes turbulences politiques, économiques et sociales, la voie du libéralisme politique et économique pourrait constituer une bouée de sauvetage bienvenue pour ces sociétés.</span></h3><h3 class="m_-1856651596419274633s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEMAG821_sEAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYXPB7zngIxQ7hR9OFUODKhsYnzAACZGw/1/mDESDn_fwqgg4NLYlhQlhw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9saWJlcmFsLWVzdC1lc3BlY2UtZW4tdm9pZS1kaXNwYXJpdGlvbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yOTE1ODA4Lmh0bWw&source=gmail&ust=1482859761565000&usg=AFQjCNEnBSyUbUwkUVYSG_7Rhrh4fHqqmg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEMAG821_sEAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYXPB7zngIxQ7hR9OFUODKhsYnzAACZGw/1/mDESDn_fwqgg4NLYlhQlhw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9saWJlcmFsLWVzdC1lc3BlY2UtZW4tdm9pZS1kaXNwYXJpdGlvbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yOTE1ODA4Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 22 décembre 2016</strong></em></em></h3>C'est l'impression qui ressort de la consultation quotidienne de la plupart des médias français. Cela dit, les subventions dont les groupes de presse bénéficient ne favorisent ni leur émancipation, ni leur lucidité. Aucun d’entre eux ne croyait au Brexit, pas plus qu'à l'élection de Donald Trump. Pourtant, les Britanniques ont clairement manifesté leur envie de reboucher le tunnel sous la Manche, et les Américains d'ériger un mur les coupant de leurs voisins du sud. Deux pays à l'économie solide et proche du plein emploi tremblent devant le péril de l'étranger. Les Italiens nous ont joué la commedia dell’arte en votant CONTRE la réduction du nombre de leurs élus – incroyable - et la suppression du pouvoir de nuisance du Sénat. Ils voulaient juste faire tomber leur Président du conseil. Mission réussie.<br />La vague ne s’arrête pas là. Les mouvements eurosceptiques et anti-immigration AFD en Allemagne et Parti pour la Liberté - qui n'a de liberté que le nom - aux Pays-Bas ne cessent de progresser dans l’opinion de leur pays. En France, le Front National a longtemps caracolé en tête des sondages. Cette culture des murailles est-elle une fatalité ? Cette montée des populismes ne traduit-elle pas au contraire une soif irrationnelle - et paradoxale - d'oxygène, même si ces partis ont tout sauf notre liberté en tête ? Après tout, les populistes ne sont pas les premiers coupables. Les prédécesseurs de Donald Trump ont mené plusieurs guerres dans des régions où ils n'avaient rien à faire, engendrant une haine de l’Occident, et laissant s’opérer – certes malgré eux – des massacres de civils voire des génocides, ils ont construit Guantanamo, soutenu l’Arabie saoudite, instauré le Patriot Act et violé les droits de leurs propres citoyens ainsi que ceux des Européens (qui n'ont hélas pas réagi).<br />Les gouvernements français successifs n'ont pas été les derniers à s'attaquer à nos libertés. Tous, de droite comme de gauche, violent depuis longtemps et sans scrupule les droits des Français qu'ils sont censés protéger. Nos comptes bancaires ont été placés sous étroite surveillance tandis que nous avons subi, dorénavant pieds et poings liés, une hausse massive et ininterrompue de la pression fiscale pour financer l’incurie budgétaire des administrations publiques. Un empilement de lois et règlementations astucieusement promues comme outils de lutte anti-terroriste permet à des administrations - dont certains anciens patrons actuellement poursuivis semblent loin d'avoir consacré leur vie à l'intérêt général - de lire nos mails, d'écouter nos conversations téléphoniques, de placer des caméras à notre domicile et de nous pister sans cadre judiciaire particulier. Vous êtes militant politique ou syndicaliste ? Tremblez, vous êtes sans doute fiché S. Avocat ou journaliste ? <br />Le secret professionnel de votre profession est de plus en plus chimérique. Mais combien de voix se sont élevées pour s'en plaindre à l'Assemblée nationale ?<br />Les périls existent, comme nous le rappelle tristement l'attentat à Berlin. Les réponses du gouvernement sont loin d’être à la hauteur des enjeux, en particulier en masquant le chaos entre les services de lutte contre le terrorisme par des effets d’annonce et le prolongement de l’état d’urgence. Gardons à l'esprit que les jeunes délinquants qui s'engagent dans le terrorisme islamiste – souvent sans n'avoir jamais ouvert un Coran - ont grandi dans nos banlieues dépotoirs, fruits de la planification urbaine par l’Etat, d’une bureaucratie scolaire en déclin et d'une économie socialiste produisant depuis des décennies un chômage de masse. Nous sommes d’ailleurs nombreux à penser que les concepteurs de ces enfers péri-urbains encore en vie devraient être condamnés à - quitter leur appartement de fonction dans le 7ème arrondissement et à - y vivre le restant de leurs jours. A cause de ces générations successives de politiques et de bureaucrates au service de l’Etat, notre pays vit le même effondrement que l'Union soviétique, mais au ralenti.<br />Le taux de suicide élevé, la consommation record de drogues diverses, de médicaments et d'anxiolytiques complètent le portrait d'une France déprimée, voire dépressive. Ce n’est pas étonnant quand nous observons à quel point nous sommes entourés, voire encadrés dans nos choix quotidiens. Des publicités de divers ministères et collectivités territoriales nous rappellent constamment qu’il y a de bons citoyens, ceux qui se déplacent en mode de transport "doux" (vélo ou transport en commun), qui se nourrissent de façon équilibrée, qui ne donnent même pas une tape à leurs enfants qu’ils laissent dans l’école publique pour la mixité sociale, qui suivent les médias d'Etat, aiment les syndicats, dénoncent leurs voisins... Et ceux qui pourraient être fichés dans une liste « anti-France » si elle existait : le public de droite - "obsédé par l'argent", c'est bien connu -, les individualistes qui croient en la société civile plus qu’en l’Etat, ceux qui critiquent les impôts, qui ont la foi, qui aiment l'entreprise, prennent des risques et vivent l’aventure.<br />L’honnête citoyen – au sens où l’entend l’Etat nounou - est un grand enfant calme et soumis. Le libéral est indépendant et tumultueux. Il s'indigne des dérives d’un Etat devenu le dieu d'une nouvelle religion dont nombre de fonctionnaires et leurs syndicats sont les pasteurs autoritaires. Les premiers révolutionnaires de 1789 étaient des libéraux, à l’instar de ceux des prochaines révolutions. Ils sont les acteurs des mutations technologiques qui changeront le monde de demain : production d’énergies renouvelables et propres, nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce aux nouvelles technologies, substitution de nouveaux outils performants aux Etats régaliens inefficaces ou abusifs pour assurer la protection de nos droits, de nos richesses et de notre vie privée, nouvelles formes de solidarité, modification et décentralisation des pratiques démocratiques, évolution du travail et des modalités d’échange, transhumanisme…<br />Les libéraux ne voient pas le monde comme une source de déclin et de menaces, contrairement aux réactionnaires – essentiellement situés aujourd’hui à gauche de la gauche -, même s’ils ne nient pas les dangers qui nous menacent. Ils cherchent constamment à découvrir de nouveaux territoires, à innover. Ils défendent le renforcement spontané des liens qui assurent la cohésion d’une société ouverte, par les citoyens qui la composent d’en bas plutôt que par l’arbitraire de ses dirigeants. Ils ne cherchent pas à protéger les gens contre eux-mêmes en les déresponsabilisant mais au contraire à permettre à chacun de chercher son propre bonheur, fût-ce au prix de quelques vices et travers. L’humanité verra toujours s’opposer ceux qui pensent pouvoir calibrer un bonheur collectif – menu unique pour tous - à ceux qui protègent la liberté de chacun – menu à la carte - de construire son propre destin.<br />De même que nos bien-pensants anti-libéraux ont été surpris par les derniers scrutins italien, américain et britannique, ils semblent tout autant désarçonnés par l’émergence de « grands candidats » qui acceptent l’étiquette libérale en France, Emmanuel Macron à gauche, François Fillon à droite. A croire que les Français ont gardé une petite lueur libérale au fond d’eux-mêmes malgré l’effort constant de rééducation par les grands médias, l’Education nationale, les dirigeants politiques issus du même sérail, les corporatismes et toutes nos institutions toutes plus anti-libérales les unes que les autres. La liberté a connu l’hiver rigoureux de la pensée officielle en France, elle devrait bientôt éclore et retrouver sa vivacité au cours du printemps qui s’annonce. Les libéraux sont plus vivants que jamais.<br /><br /><div class="m_-1856651596419274633divVideoStep" id="m_-1856651596419274633divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEMAG821_sEAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYXPB7zngIxQ7hR9OFUODKhsYnzAACZGw/2/vsm9MAV14ewLcYZhgjBUpQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9saWJlcmFsLWVzdC1lc3BlY2UtZW4tdm9pZS1kaXNwYXJpdGlvbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yOTE1ODA4Lmh0bWw&source=gmail&ust=1482859761565000&usg=AFQjCNHmA_fKOXhfjq033VtnBlbFVZyozw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEMAG821_sEAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYXPB7zngIxQ7hR9OFUODKhsYnzAACZGw/2/vsm9MAV14ewLcYZhgjBUpQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9saWJlcmFsLWVzdC1lc3BlY2UtZW4tdm9pZS1kaXNwYXJpdGlvbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yOTE1ODA4Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 22 décembre 2016</strong></em></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-26530498905443201302016-12-03T09:00:00.000+01:002016-12-03T09:00:16.379+01:00Les Français devront apprendre à vivre sans "l'état providence" ---<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img class="CToWUd a6T" height="352" src="https://ci4.googleusercontent.com/proxy/pzJQnxpzUXKL_aYH-u9uyxa8wt52pdWeztfT12mL5OknhOZ7XBk-_MGM28K54nNbOSk84XXvCgL50SquhNz-3LF16wWyyc6jDMRHBOiLzwl2Eg=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Fillon_primaire.jpg" tabindex="0" width="640" /></div><br /><br /><div class="m_1354423213860514524field m_1354423213860514524field-name-field-intro m_1354423213860514524field-type-text-long m_1354423213860514524field-label-hidden"><div class="m_1354423213860514524field-items"><h1><span><span>Fillon vainqueur de la primaire : qui du renard libre ou du fermier menace le plus le poulailler libre ?</span><span></span></span></h1><h3><span><span>La victoire de François Fillon à la primaire de la droite a engendré une grande levée de boucliers chez de nombreux observateurs inquiets de voir leur cher Etat-providence menacé par un tel candidat.</span></span></h3><h3><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/1/TrpR-P-leOpjLa_iaogAig/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9maWxsb24tdmFpbnF1ZXVyLXByaW1haXJlLXF1aS1yZW5hcmQtbGlicmUtb3UtZmVybWllci1tZW5hY2UtcGx1cy1wb3VsYWlsbGVyLWxpYnJlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4OTUzNDAuaHRtbA&source=gmail&ust=1480837328859000&usg=AFQjCNFVI-KaS_LMlZiOAnNGiWjrTPes6Q" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/1/TrpR-P-leOpjLa_iaogAig/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9maWxsb24tdmFpbnF1ZXVyLXByaW1haXJlLXF1aS1yZW5hcmQtbGlicmUtb3UtZmVybWllci1tZW5hY2UtcGx1cy1wb3VsYWlsbGVyLWxpYnJlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4OTUzNDAuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 1er décembre 2016</strong></em></em><span><span><br /></span></span></h3><div class="m_1354423213860514524first m_1354423213860514524size-10">La presse est unanime : le renard rôde dans le poulailler. Depuis que François Fillon a remporté la primaire de la droite et du centre, la menace revient en lame de fond. De cet ultra-libéralisme conquérant, on entendrait presque mugir les féroces soldats qui viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes. La gauche sonne le tocsin. Les centristes – dont personne ne connaît le programme, en ont-ils un ? - aimeraient bien sonner aussi le tocsin mais ils jouent leur survie avec cette victoire inattendue d’une figure des Républicains qu’ils avaient enterrée un peu tôt. Les jeunes UDI ont rejoint l’autre labellisé "libéral", Emmanuel Macron, tandis que les plus vieux se voient contraints de rallier celui qu’ils dénonçaient hier comme ultra-libéral - et ultra-conservateur en bonus, ça ne mange pas de pain - pour avoir l’assurance d’être réélus. Décidément, le renard va avoir un Noël bien garni.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Premier paradoxe : ceux qui hurlent après la menace quasi-terroriste du libéralisme galopant sont aussi ceux qui dénoncent la dérive libérale du pays depuis 20 ans. Il faudrait savoir. Si nous sommes déjà sous l’emprise des affreux libéraux, le pire est déjà là. Quelques indicateurs nous permettent d’en douter. L’Etat et ses satellites dépensent 57% de toute la richesse produite en France, plus de 5 millions de fonctionnaires au statut d’intouchables, une école à l’organisation quasi-soviétique, une assurance-maladie monopolistique, une retraite quasi-exclusivement par répartition, une liberté d’expression bridée, une absence criante de séparation des pouvoirs, planification du logement - un logement sur cinq est "social" -, un hygiénisme d’Etat-nounou qui s’est approprié les règles de notre bonheur depuis bien longtemps.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Les faits sont là, l’Etat français est un Etat socialiste : étatiste, liberticide, égalitariste. Sur cette mauvaise pente, nous risquons un jour un effondrement aussi brutal que la Roumanie sous Ceausescu. Au fléau de la pauvreté de masse, nous devons ajouter celui du chômage structurellement élevé, de l’exode des Français, du mal-logement, de la consommation record d’anxiolytiques - et de drogues -, un taux élevé de suicides, un ascenseur social en panne, une corruption galopante et des banlieues à l’urbanisme stalinien au bord de la guerre civile. Sans parler des jeunes qui trouvent dans le djihad un idéal désespérant à défaut de trouver matière à rêver dans notre république. Le poulailler France n’a pas pour premier ennemi le renard, mais bien le fermier - intrusif et planificateur. N’est-ce pas le thème de bataille de l’association L214 contre la maltraitance animale ?</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Le second paradoxe de ces contempteurs du libéralisme, c’est qu’ils piétinent la liberté des citoyens en leur tenant un discours moralisateur qui leur fait croire que ces interdictions et ces charges les rendront plus heureux. Mais au fond, la liberté est-elle nuisible à l’Homme ? Il est vrai que c’est difficile de répondre après avoir été biberonné toute sa vie au tout-Etat. Lorsque le mur de Berlin est tombé, combien d’Allemands de l’Est savaient ce à quoi ressemblait l’Allemagne de l’Ouest ? La philosophie libérale promeut l’émancipation des personnes, la protection de leurs droits fondamentaux contre l’arbitraire et la violence – fut-ce celui ou celle d’un Etat prédateur –, l’égalité des chances et la poursuite individuelle du bonheur. Qui peut souhaiter le contraire ? Pourtant, cette pensée aussi riche qu’ancienne reste honnie par une petite caste parisienne qui se prétend éclairée, qui sait mieux que tous comment chacun doit vivre pour être heureux. Et qui reste hélas fortement dominante par son influence.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Lors de la bataille opposant Alain Juppé à François Fillon, certains journaux ont osé comparer le prétendu libéralisme de l’un à celui de l’autre. Qui peut déceler la moindre trace de libéralisme dans le projet d’Alain Juppé ? La vision de ce technocrate des temps anciens se voulait apaisée, progressive, en fait acceptable pour le système organisé de rentiers qui paralysent la France depuis tant d’années ! Ceux qui se sont déplacés ont exprimé un refus clair et net de cette "identité heureuse"… et stagnante. L’ordre établi ne pouvait perdurer à leurs yeux, d’autant que c’était eux qui en réglaient la facture. La liberté ne reviendra qu’au terme de combats difficiles avec les forces obscures du <em>statu quo.</em></div><div class="m_1354423213860514524size-10">A l’opposé, la vision de François Fillon propose de réels changements, même s’ils restent modestes face aux enjeux. Si elle n’est pas profondément libérale, elle a l’audace de s’inspirer des pistes insufflées par d’authentiques libéraux. C’est vrai, il faut l’admettre : un programme libéral ne peut être tendre pour ceux qui vivent de leurs avantages chéris… et chèrement payés par les autres. Il ne peut tolérer qu’autant de monde vive de l’argent public sans n’avoir jamais de comptes à rendre, de remise en cause à faire, d’efforts ou d’évolutions à réaliser pour améliorer les services rendus aux Français. Un projet libéral vient bousculer une multitude de rentes, de privilèges, de connivences et d’ententes qui se font tous sur le dos du pays. Ce n’est pas un hasard si les libéraux parlent de "thérapie de choc", de "choc de confiance", de "choc fiscal". La France a besoin d’être secouée de sa torpeur, soignée de son mauvais gras, libérée de ses carcans qui la font mourir lentement. Et la période de sevrage n’est jamais agréable pour ceux qui ont été si longtemps des junkies de la dépense publique.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Les remèdes libéraux ne sont pas tendres pour ceux qui profitent du confort – parfois modeste mais toujours garanti – que leur offre – à nos frais – notre bureaucratie. La France qui bosse – et fait bosser son épargne – contre celle qui vit sur son dos grâce aux taxes et aux normes abusivement contraignantes imposées par des lobbies économiques proches du pouvoir. Ce n’est pas de l’égoïsme, contrairement à ce que prétendent les anti-libéraux de droite comme de gauche qui s’accrochent à leur univers privilégié et protégé. C’est la justice la plus élémentaire. Des alertes ont révélé que le niveau de saturation des citoyens avait franchi un seuil. Recul du consentement fiscal, saturation face à la multiplication des formes de harcèlement administratif, routier et autre. Des pigeons – qui sont vite rentrés dans le rang – aux bonnets rouges, les mouvements de contestation de citoyens ordinaires se sont multipliés récemment. Ils ne comprennent plus pourquoi bien plus de la moitié de la valeur de leur travail ou du revenu de leurs investissements sont ponctionnés arbitrairement par un Etat obèse qui leur rend – leur impose – des services si médiocres.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Pourquoi ne choisiraient-ils pas eux-mêmes leurs prestataires ? Quand les cliniques privées soignent mieux et offrent un meilleur accueil pour des coûts de 30 à 50% inférieurs aux coûts de l’hôpital public (qui accumule néanmoins 30 milliards de dettes), quand les écoles sous contrat produisent un enseignement de meilleure qualité pour un coût annuel moyen inférieur de 30% à celui de l’école publique – avec des enseignants souvent plus épanouis –, quand "leboncoin.fr" vous trouve un emploi plus rapidement que Pôle Emploi, la question du libre choix de son assurance-santé, de l’école de ses enfants et de la plupart des services non régaliens se pose avec acuité. Les temps changent, l’ère des monopoles se termine. Le renard semble bel et bien rentré dans le poulailler… mais celui des secteurs à l’abri de la concurrence, service public ou monopoles privés, qui encadrent et dégradent la vie des Français. Espérons que le vainqueur de la présidentielle, quel qu’il soit pourvu qu’il porte cette étiquette libérale, aura le courage de substituer un modèle économique et social libre, ouvert et concurrentiel à l’injustice d’un Etat-providence à bout de souffle.</div><div class="m_1354423213860514524size-10">Place à la concurrence, à l’innovation, à la liberté de choix. Arrêter "d’emmerder les Français" comme le clamait Georges Pompidou, c’est rendre leur liberté de choix aux Français, leur liberté de s’exprimer, avec intelligence ou non, leur liberté de vivre leur vie et leurs rêves – parfois leurs vices –, bref de choisir leur destin. L’Etat ne doit plus être là pour les juger, ni pour les "rééduquer", mais pour protéger leurs droits fondamentaux. Rien de plus.</div><div class="m_1354423213860514524size-10"><br /></div><div class="m_1354423213860514524divVideoStep" id="m_1354423213860514524divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/2/0H2Tg8vOC_DUYRQMdms7yQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9maWxsb24tdmFpbnF1ZXVyLXByaW1haXJlLXF1aS1yZW5hcmQtbGlicmUtb3UtZmVybWllci1tZW5hY2UtcGx1cy1wb3VsYWlsbGVyLWxpYnJlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4OTUzNDAuaHRtbA&source=gmail&ust=1480837328859000&usg=AFQjCNFDMCd4QvVFpkenHRox23DNB2HRZg" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/2/0H2Tg8vOC_DUYRQMdms7yQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9maWxsb24tdmFpbnF1ZXVyLXByaW1haXJlLXF1aS1yZW5hcmQtbGlicmUtb3UtZmVybWllci1tZW5hY2UtcGx1cy1wb3VsYWlsbGVyLWxpYnJlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4OTUzNDAuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 1er décembre 2016</strong></em></div></div></div><a class="m_1354423213860514524mcnButton" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/3/LABfiRum83ycK9EWTTI95A/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy&source=gmail&ust=1480837328859000&usg=AFQjCNGAt2Zy-irHv5P0g6toifE5vrzrnA" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAGKTsBXgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYQXyfzdQqXTDiSLyaJ5u8gPIM6AACZGw/3/LABfiRum83ycK9EWTTI95A/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy" style="color: white; display: block; font-weight: bold; letter-spacing: normal; line-height: 100%; text-align: center; text-decoration: none;" target="_blank" title="Lire le communiqué sur notre site">Soutenez le PLD, faites un don !</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-1145799075724759462016-11-25T12:18:00.001+01:002016-11-25T12:18:10.371+01:00Etes vous pour un projet ambitieux de réduction de la dette et de libération de la croissance ? ---<img class="CToWUd a6T" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/mXLNhYYWETThdKpxMNmpMAkCs0pfaLuyWwcHPWu4MZGRQTMJqCHeWG-TuHWN4DMXOZAzWsQNxlkEst7xIcbOX75cWQidueSm=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/bombe.jpg" tabindex="0" /><br /><br /><h3><span>La dette française est un véritable cancer, laissé de côté par la quasi intégralité des candidats (déclarés ou non) à la présidentielle. Le sujet, pourtant primordial, n'est d'ailleurs pas abordé par les deux finalistes de la primaire de la droite... puisque le seul à s'en soucier est taxé d'ultralibéralisme.</span><span><br /></span></h3><h3 class="m_-3187479443607625965s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGhdylAgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYNxMZq2K3h92-R_-aAPh5EQ9eSgACZGw/1/2YvZGZBeia8PdFEeMz5Wvg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9xdWktZGVtaW5lcmEtYm9tYmUtcmV0YXJkZW1lbnQtcHJlc2lkZW50aWVsbGUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg4ODE5My5odG1s&source=gmail&ust=1480158778428000&usg=AFQjCNHXq1iGCOb5s_9o-sjuGQlHENmIzg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGhdylAgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYNxMZq2K3h92-R_-aAPh5EQ9eSgACZGw/1/2YvZGZBeia8PdFEeMz5Wvg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9xdWktZGVtaW5lcmEtYm9tYmUtcmV0YXJkZW1lbnQtcHJlc2lkZW50aWVsbGUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg4ODE5My5odG1s" target="_blank">atlantico </a>le 24 novembre 2016</strong></em></em><span><span><span><span><span><span><br /></span></span></span></span></span></span></h3><div class="m_-3187479443607625965first m_-3187479443607625965size-10">un des enjeux les plus importants des prochains scrutins – en particulier la présidentielle - est hélas aussi l’un des moins glamours. C’est celui de la dette qui monte, qui monte,inexorablement, sans relâche, sous tous les gouvernements, de droite comme de gauche, en période de croissance comme en récession. Les mauvais augures en ont tellement parlé que plus personne n’y prête attention. Qui peut imaginer la France en faillite ? Jamais, pensez-vous ! Et pourtant, la dette grimpe et elle grimpe dangereusement. Le jour où nous serons pris à la gorge par nos créanciers, ce sera un vrai cauchemar pour tous. L’histoire – particulièrement en Europe - nous montre que les crises d’insolvabilité se terminent souvent mal.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Si nombre de Français se sentent écrasés par les impôts et les taxes, ils n’imaginent pas que leurs efforts nous laissent très loin du compte. L’Etat vit très largement au-dessus de leurs moyens. Il dépense à crédit cette année depuis le 9 novembre – et ce, jusqu’au 31 décembre - selon l’Institut Molinari. En clair, chaque fois que les administrations publiques dépensent 100 euros, le découvert augmente de 15. Supérieure à 2.150 milliards d’euros, la dette publique approche des 100% du PIB qu'elle va dépasser dans les prochains mois. Le compteur tourne rapidement pour ce qui n’est que la partie émergée de l’iceberg.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">La dette invisible de l'État - dite "hors bilan" - est encore plus importante. Elle intègre les nombreux engagements à venir, par exemple les retraites de la fonction publique dues et non compensées par des cotisations futures. Elle apparaît discrètement dans divers rapports : celui de Michel Pébereau en 2005 ou, plus institutionnel, celui de la Cour des comptes qui l’estimait proche de 150% du PIB, soit 3.100 milliards à ajouter, de façon à atteindre le total de 4.923 milliards ! Chaque habitant porte sans le savoir plus de 80.000 euros de dette à la louche. Vous croyez payer trop d’impôts ? Ce n’est rien à côté de ce qui vous attend pour rembourser cette dette colossale.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Elle est d’autant moins perceptible qu’elle ne coûte pas cher en intérêts : 44.5 milliards "seulement" cette année. C’est en partie grâce au travail de la BCE qui a écrasé artificiellement les taux d’intérêt en faisant massivement tourner la planche à billets ces dernières années. Elle a déjà imprimé pour 10.000 euros d’argent neuf - ne correspondant à aucune création de richesse - par habitant de la zone euro pour acheter elle-même avec cette "fausse monnaie" une grosse partie de la dette visible. Qu’une institution publique achète de la dette publique avec de l’argent fabriqué <em>ex-nihilo</em> ne semble hélas choquer personne. En tout cas personne au sein de la classe politique. Ce laxisme a favorisé leur culture de l’immobilisme. Les élus peuvent ainsi continuer à pouvoir acheter leurs électeurs à coup de cadeaux électoralistes – pardon, de promesses électorales - financés à crédit et repris par la BCE dans son bilan. </div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Ce jeu de bonneteau monétaire ne durera pas éternellement, sauf à changer les statuts de la BCE et à faire de l’euro une devise aussi crédible que celle d’un pays en voie de développement. Les taux remonteront un jour et la fête s’arrêtera brutalement pour les gouvernements dépensiers comme le nôtre – alors que le gouvernement allemand profite de sa croissance pour réduire sagement sa dette à elle. L’élection de Donald Trump illustre bien la fragilité du niveau artificiellement bas de nos taux d’intérêt. L’euphorie qui a suivi - boost de croissance attendu du choc fiscal et des déréglementations promis – a fait bondir les taux américains et, mécaniquement les taux européens. Un événement à quelques milliers de kilomètres de chez nous a presque doublé le taux de nos obligations à 10 ans bien de chez nous, de 0.45% environ à presque 0.90% avant de redescendre aux alentours de 0.75%. Si cette minuscule hausse nette de 0.30% s’appliquait à l’intégralité de la seule dette visible française, elle engendrerait un trou fiscal de 6 milliards d’euros en année pleine.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Ne nous leurrons pas. Cette bulle financière ne durera pas éternellement. Personne ne peut prédire d’où viendra le déclencheur de la remontée des taux – dégradation de la notation de la France, drame politique national ou européen… -, ni quand elle arrivera. Tant que la musique tourne, les gouvernements dansent. Lorsque les taux grimperont, ils ne le feront pas de 0.30% ou de 0.50% mais probablement de 2, 3 ou 4% en quelques semaines, au mieux quelques mois, ils plomberont le budget des administrations publiques de dizaines de milliards d’intérêt supplémentaires à régler à des créanciers anxieux. Ce sera un <em>krach </em>brutal qui nous prendra tous de court. Les économistes nous diront qu’ils l’avaient bien prédit (mais ils l'ont gardé pour eux). Bercy acculé devra réaliser des arbitrages - coupes sombres - considérables dans la panique pour pouvoir régler (ou non) les salaires des fonctionnaires.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">L’urgence consiste donc à résorber cette menace. Il y a trois manières principales de le faire. Disons tout de suite que la première, l’augmentation de la fiscalité, est une impasse. La saturation fiscale des Français est telle que toute nouvelle hausse découragera l’activité et affaiblira les recettes qui en découlent, comme l’illustre bien la fameuse courbe de Laffer. Sans parler des révoltes du type "bonnets rouges" qu'elle susciterait. La deuxième, baisser les dépenses publiques, s’annonce aussi douloureuse que nécessaire. L’Etat français et ses dépendances dépensent 57% du PIB contre 44% en Allemagne (presque 300 milliards d’euros d’écart à notre échelle). C'est le taux le plus élevé de la planète derrière le Danemark, Cuba, la Corée du nord et quelques îles du Pacifique. Le régime drastique que nous devrions imposer à l’Etat exige de réviser son périmètre et son organisation pour le recentrer sur ses missions strictement régaliennes et améliorer la productivité de ses administrations. L’Etat providence doit refonder l’architecture de la protection sociale et en réduire le coût. Il ne s’agit pas de diminuer le nombre de professeurs, de policiers, de médecins ou de militaires mais de les faire travailler autrement et, surtout, de s’attaquer à la bureaucratie considérable qui les enserre et asphyxie le pays.</div><div><div class="m_-3187479443607625965size-10">La troisième voie, la plus simple et la moins difficile – à part buter sur l’idéologie d’étatistes indécrottables -, c’est de ne plus rester le cancre européen de la croissance et de l’emploi. En libérant les rouages de l’activité, nous retrouverons une la croissance forte qui présentera le double avantage de faire reculer les dépenses sociales – baisse du chômage et de l’exclusion -, et progresser les recettes fiscales tirées des ménages plus dépensiers et des entreprises qui recommencent à investir, à sortir de bons résultats et à embaucher. Au contraire, les relances par la dépense publique et l’embauche de fonctionnaire ont toute failli et mené leur pays à la catastrophe. Les recettes de la croissance sont universellement libérales. Aucun pays n’a fait exception.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Ce dernier axe ne coûte quasiment rien aux contribuables. La baisse et la simplification de la fiscalité, en particulier sur le capital productif, peut accroître le déficit à très court terme avant de le réduire avec une ampleur plus grande par les bénéfices issus de cet investissement. Mais toutes les autres mesures pro-croissance sont indolores pour le budget de l’Etat. Tailles dans les réglementations qui justifient la bureaucratie – contrôle, encadrement, sanctions – sans réelle valeur ajoutée pour les citoyens et les consommateurs, abolition des rentes -monopoles et professions protégées -, substitution du contrat à la loi autant que possible, en particulier en matière de réglementations du travail. Etc.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10">Chaque électeur a une responsabilité pour éviter le scénario catastrophe. Celle d’exiger des candidats un programme qui s’attaque clairement au cancer de la dette. Sa résorption repose sur davantage de liberté et de confiance dans notre société. La France ne pourra rester bureaucratique et jacobine si elle veut retrouver une dynamique capable de restaurer la cohésion sociale… et chasser ses vieux démons autoritaires qui ne nous promettent rien de bon. Ceux qui suivent les finalistes de la primaire des Républicains doivent s’affranchir des débats sociétaux stériles actuels. Ni l’un, ni l’autre ne sont de grands défenseurs des libertés individuelles. Aucun ne s’est opposé à la loi LOPPSI 2, renseignement ou au fichier biométrique TES récent. En revanche, seul l’un des deux propose un projet ambitieux de libération de la croissance et de réduction de la dette. Il s’appelle François.</div><div class="m_-3187479443607625965size-10"><br /></div></div><div class="m_-3187479443607625965divVideoStep" id="m_-3187479443607625965divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGhdylAgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYNxMZq2K3h92-R_-aAPh5EQ9eSgACZGw/2/zFZY2YphZK5g2JN0zO9nnQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9xdWktZGVtaW5lcmEtYm9tYmUtcmV0YXJkZW1lbnQtcHJlc2lkZW50aWVsbGUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg4ODE5My5odG1s&source=gmail&ust=1480158778428000&usg=AFQjCNEHtjhCSjuFL05gwj-N0F4R-I061A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGhdylAgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYNxMZq2K3h92-R_-aAPh5EQ9eSgACZGw/2/zFZY2YphZK5g2JN0zO9nnQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9xdWktZGVtaW5lcmEtYm9tYmUtcmV0YXJkZW1lbnQtcHJlc2lkZW50aWVsbGUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg4ODE5My5odG1s" target="_blank">atlantico </a>le 24 novembre 2016</strong></em></div><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-22046188703188151532016-11-21T19:28:00.000+01:002016-11-21T19:28:03.033+01:00Budget 2017 ? Irresponsable et dangereux si les députés le votent --- <table align="center" class="m_-4395623346649309381outer" style="border-spacing: 0; color: #333333; font-family: sans-serif; margin: 0px auto; max-width: 600px; width: 100%;"><tbody><tr><td style="padding: 0px;"><table align="center" class="m_-4395623346649309381outer" style="border-spacing: 0; color: #333333; font-family: sans-serif; margin: 0px auto; max-width: 600px; width: 100%;"><tbody><tr style="line-height: 0px;"><td class="m_-4395623346649309381full-width-image" style="line-height: 0px; padding: 0px;"><img alt="Logo CA Trop de D 400" class="CToWUd" height="79" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=416026cdd7&view=fimg&th=15888108ac755546&attid=0.1.1&disp=emb&attbid=ANGjdJ-W1t1Pt0mTyOAzy5HZopdJ__Kwl6c1ckupHHyN2bv957rBOEMms45yp0PZ6Diee6yLUrg0iaK7BxHomdHna-0A8iOfITVKKRQs6AYmzgwt6mhsIPTX5clDva0&sz=w646-h158&ats=1479752476446&rm=15888108ac755546&zw&atsh=1" style="border-image: none; border: 0px currentColor; display: block; height: auto; margin-left: auto; margin-right: auto; max-width: 600px; width: 100%;" width="323" /></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td class="m_-4395623346649309381one-column" style="padding: 0px;"><table style="border-spacing: 0; color: #333333; font-family: sans-serif; width: 100%;"><tbody><tr><td class="m_-4395623346649309381inner m_-4395623346649309381contents" style="padding: 10px; text-align: left; width: 100%;"><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"> </div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Chère Madame, cher Monsieur,<br />Chers amis de Contribuables Associés,</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Cette année, le Père Noël est en avance…</strong><br />… car l’élection présidentielle approche.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">La mauvaise nouvelle ? C’est VOUS qui allez régler l’addition.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Oui, ce sont VOS impôts qui vont servir à offrir des cadeaux clientélistes par milliers.<br />Si vous êtes comme moi, vous vous interrogez.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Où sont donc passés les 100 milliards d’euros d’économies nécessaires pour redresser le pays ?</strong><br />Oubliés… alors même que le gouvernement français actuel est le premier à donner des leçons budgétaires aux autres pays de l’Union européenne.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Un comble !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Pire encore : Le Président-candidat Hollande a déjà fait plus de 10 milliards d’euros de promesses non financées. <br />Des promesses qu’il faudra payer, tôt ou tard.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Vous et moi devons réagir maintenant.</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">C’est pourquoi je vous demande de signer la pétition <strong>« Coup d’arrêt dans les dépenses publiques »</strong> adressée directement à votre député en <strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">cliquant ici</a></strong>.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Et c’est aujourd’hui-même que vous devez agir.</strong><br />Ainsi, vous, moi, et des centaines de milliers de Français pourront repousser les manœuvres clientélistes du gouvernement.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Chaque pétition reçue compte.</strong> Seule une mobilisation massive aura raison de cette spoliation annoncée. Car le Père Noël Hollande, faussement généreux, présente actuellement son budget 2017 devant les députés.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Et vous vous en doutez, les petits souliers des copains pourraient être bien garnis si nous ne mobilisons pas.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Ainsi :</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">• <strong>14 000 postes de fonctionnaires</strong> vont être créés alors même que nous sommes déjà le pays d’Europe qui en compte le plus : 5,64 millions d’agents !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">• Et c’est sans compter <strong>la hausse du point d’indice</strong>. Quoi qu’en disent les médias, la rémunération des fonctionnaires augmente… En moins d’un an, cela va vous coûter 2,4 milliards d’euros.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">• <strong>La prime annuelle des enseignants</strong> va augmenter de 800 euros par enseignant. Tout est bon pour récupérer un électorat qui déserte le PS : 23% d’intentions de vote en moins en 4 ans.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">• Et plutôt que d’inverser la courbe du chômage, le Président préfère acheter la paix sociale dans les banlieues avec <strong>le RSA jeune</strong> (418 à 600 millions d’euros).<br />Et vous n’avez là qu’un petit échantillon. Je pourrais continuer sur des pages entières.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Au total, on parle d’une hausse de 6,8 milliards d’euros des dépenses pour le seul budget 2017.</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Mais vous n’avez pas encore vu le pire. Jugez vous-même :</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>1) Ce budget 2017 est une vraie bombe à retardement.</strong><br />En effet, les dépenses les plus lourdes ne seront décaissées qu’en 2018. C’est le futur Président qui en héritera.<br />Mais ne vous y trompez pas : une dépense votée est une dépense que vous allez payer !<br />Cela signifie évidemment <strong>de nouveaux impôts en 2018 si le budget 2017 passe</strong> en l’état. C’est donc bien avant qu’elle soit votée que nous devons lutter contre la dépense publique et les gaspillages.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Mais il y encore plus grave !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>2) L’endettement de la France vient de crever un nouveau plafond.</strong><br />4,5% du PIB en plus en un an (97,5% contre 93% en 2015).<br />Ce ne sont pas moins de 2 2757 milliards d’euros qui pèsent sur votre tête et celles de vos enfants.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>3) Ceux qui ne payent pas d’impôts sont de plus en plus nombreux.</strong><br />48,5% des foyers fiscaux payent l’impôt sur le revenu en 2016, contre 52% en 2012. Et les baisses d’impôts des uns sont toujours financées par les autres, c’est-à-dire vous et moi !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Ce budget 2017, présenté par le gouvernement, est irresponsable et dangereux !</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Il n’y a qu’une seule conclusion possible : nous devons nous mobiliser pour contrecarrer ce véritable détournement de fonds au profit des électeurs potentiels des socialistes. <strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">Votre député doit s’y opposer !</a></strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Même le Président socialiste de la Cour des comptes, Didier Migaud, parle de « dérapage budgétaire ». Le journal <em>Le Parisien</em> cite ses propos :<br />« <em><strong>Les annonces successives de nouvelles dépenses publiques qui ne sont ni financées ni gagées par des économies pérennes, font peser un risque sur les finances publiques en 2016, mais encore plus sur les années suivantes. »</strong></em></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">Sans réaction de notre part</a></strong>, vous et moi allons supporter de nouvelles augmentations d’impôts et des taxes supplémentaires pour les cinq ans à venir. Alors, c’est aujourd’hui que vous et moi devons nous mobiliser.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">Il faut forcer votre député à voter contre le budget 2017</a></strong>.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Après tout, il doit être le garant du bon usage des deniers publics, en votre nom ! …</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Mais aussi, <strong>il joue probablement sa réélection l’an prochain</strong>.<br /><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">En lui envoyant votre pétition aujourd’hui</a></strong>, vous lui rappelez aussi que son élection n’est pas acquise, qu’il est sous surveillance. C’est maintenant que vous devez lui faire peur.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Que devons-nous exiger ?</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><span style="font-family: wingdings,zapf dingbats;"></span> La suppression immédiate de toutes les mesures clientélistes du budget 2017.</strong> Ce n’est pas aux contribuables de payer la campagne électorale de la gauche !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><span style="font-family: wingdings,zapf dingbats;"></span> La mise en place d’une chasse drastique des gaspillages</strong>, réclamée à cor et à cri par Contribuables Associés comme par la Cour des comptes.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><span style="font-family: wingdings,zapf dingbats;"></span> L’instauration d’un véritable plan d’économies de 100 milliards d’euros</strong> pour rééquilibrer les finances publiques.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><span style="font-family: wingdings,zapf dingbats;"></span> La garantie solennelle de l’arrêt de l’augmentation des impôts</strong> et de la création de nouvelles taxes.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Les contribuables comme vous et moi n’en peuvent plus.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Ça suffit ! Trop c’est trop !</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Voici ce que vous devez faire</strong> :</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">Envoyez, dès aujourd’hui, votre pétition</a></strong> « coup d’arrêt dans les dépenses ».</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Imaginez donc la tête de votre député quand il verra sa messagerie inondée ! Il saura qu’il est sous surveillance, il saura qu’il aura des comptes à rendre.</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">C’est primordial pour vous et moi.<br />Par expérience, un député est plus à l’écoute quand il est saisi par l’ampleur de la mobilisation des électeurs de sa circonscription.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid%3D224723%26option%3Dcom_acymailing%26ctrl%3Durl%26urlid%3D903%26mailid%3D47&source=gmail&ust=1479838876452000&usg=AFQjCNGAdZ64S-3_wSIbQyQ39GpoitHImg" href="http://infos.contribuables-mobilisation.org/index.php?subid=224723&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=903&mailid=47" style="color: #ee6a56;" target="_blank">Mais si vous ne signez pas votre pétition</a></strong>, <strong>il ne saura pas que vous vous êtes personnellement mobilisé aux côtés de Contribuables Associés pour lui demander de s’opposer au budget 2017.</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Comme vous vous en doutez, plus nous submergerons nos députés de cartes de mobilisation, plus ceux-ci se sentiront obligés de réagir et de voter contre ce budget irresponsable.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><strong>Après tout, ce sont leurs électeurs qui se rebiffent à quelques mois du scrutin !</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Les élections législatives ont lieu l’an prochain. C’est le moment ou jamais de faire part de vos revendications, c’est le moment où jamais de faire entendre votre voix. J’ai besoin de vous savoir mobilisé à mes côtés.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Et croyez-moi :<strong> il est vital pour vos finances que le budget 2017 soit retoqué.</strong></div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">Sans action immédiate de votre part, vous risquez de payer 10 milliards d’euros d’impôts supplémentaires dès 2018.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;">D’avance, merci pour votre mobilisation.</div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"> </div><div style="font-size: 14px; margin: 0px 0px 10px;"><img alt="je signe la petition" class="CToWUd" height="79" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=416026cdd7&view=fimg&th=15888108ac755546&attid=0.1.2&disp=emb&attbid=ANGjdJ_gy3WNuv7YzUJnHUeDt-XNFiTrPzuAuGf54Bo7wTcjDHZImczyAn-NRH3jX8wm6_SiaQfa9RrBv5CXVNrZ4bx-cdGLPXGHdEOkm_2ebcS_cLGZI1p4R-f2bTM&sz=w562-h158&ats=1479752476449&rm=15888108ac755546&zw&atsh=1" style="border-image: none; border: 0px currentColor; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; text-decoration: none;" width="281" /></div></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-18156057290597688472016-11-21T19:14:00.005+01:002016-11-21T19:19:29.507+01:00Fillon le nouvel espoir libéral de la France ? <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; width: 100%px;"><tbody><tr><td align="center" id="m_-968622958215576784templateBody" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 9px; padding-top: 9px;" valign="top"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-968622958215576784templateContainer" style="border-collapse: collapse; height: 418px; max-width: 600px !important; width: 709px;"><tbody><tr><td class="m_-968622958215576784bodyContainer" valign="top"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-VhJPR_-w2hA/WDM5W92Pn2I/AAAAAAAAWQk/1SZD3KvoZJU36Z09MmSPFRG6EcMBcyQnQCLcB/s1600/sans-titre%2B%25285%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="145" src="https://2.bp.blogspot.com/-VhJPR_-w2hA/WDM5W92Pn2I/AAAAAAAAWQk/1SZD3KvoZJU36Z09MmSPFRG6EcMBcyQnQCLcB/s400/sans-titre%2B%25285%2529.png" width="400" /></a></div><h3 style="text-align: left;">Le Parti Libéral Démocrate salue la victoire du plus libéral et du plus audacieux des candidats de la primaire des républicains. </h3><div style="text-align: left;">La France qui se reconnait dans les valeurs de la droite et du centre a exprimé une attente claire et forte, celle de la liberté.Liberté économique et liberté sociale. Un Etat fort et recentré sur son domaine strictement régalien. Cette France a largement démenti les calculs des journalistes et des sondeurs qui restent enfermés dans leur vision étatiste de la société. Au lieu de voter «contre» un candidat, les citoyens qui se sont déplacés ont voté «pour» un projet de réformes radicales indispensables. </div><div style="text-align: left;">Cette dynamique démocratique est d’autant plus réjouissante qu’elle contraste avec les participations moroses des français aux dernières échéances électorales.</div><div style="text-align: left;">Son résultat est porteur d’un espoir considérable pour notre pays et les idées libérales, même si le libéralisme de François Fillon reste encore timide. C’est pourquoi nous l’encourageons à proposer demain une réforme fiscale plus ambitieuse, celle de la flat tax, une flexibilité plus ample du marché du travail, l’instauration de la retraite par capitalisation et l’ouverture du RSI à la concurrence. Nous espérons aussi voir dans son programme le recours au référendum systématique sur les finances locales et des conceptions plus modernes sur le plan sociétal. Nous souhaitons enfin le voir prendre davantage de distance avec la présidence russe dont la ligne n’est souvent pas conforme à nos valeurs humanistes et libérales, pas plus qu'aux intérêts de la France et de l’Union européenne.</div><div style="text-align: left;">C’est parce qu’il a assumé une orientation clairement libérale, à rebours des autres candidats, qu’il a reçu le soutien de presqu’un électeur sur deux à la primaire. Ils se sont portés hier sur le candidat qui propose un régime drastique pour faire fondre l’Etat obèse qui entraîne notre pays par le fond. Celui aussi qui a cité Margaret Thatcher comme modèle, elle qui a redressé son pays quand il avait besoin du FMI pour régler le salaire de ses fonctionnaires. François Fillon doit transformer l’essai dimanche prochain, tout d’abord contre Alain Juppé au conservatisme proche de l’immobilisme.</div><div style="text-align: left;">Nous suivrons favorablement la suite de son parcours, vraisemblablement jusqu’à l’élection présidentielle. Nous espérons qu’il ne flanchera pas et saura accentuer l'audace de son projet.</div></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td align="center" id="m_-968622958215576784templateFooter" style="background-color: #fafafa; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 9px; padding-top: 9px;" valign="top"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-968622958215576784templateContainer" style="border-collapse: collapse; max-width: 600px !important; width: 100%px;"><tbody><tr><td class="m_-968622958215576784footerContainer" valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-968622958215576784mcnButtonBlock" style="border-collapse: collapse; height: 74px; min-width: 100%; width: 803px;"><tbody class="m_-968622958215576784mcnButtonBlockOuter"><tr><td align="center" class="m_-968622958215576784mcnButtonBlockInner" style="padding: 0px 18px 18px;" valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-968622958215576784mcnButtonContentContainer" style="background-color: #2baadf; border-collapse: separate !important; border-radius: 3px;"><tbody><tr><td align="center" class="m_-968622958215576784mcnButtonContent" style="font-family: Arial; font-size: 16px; padding: 15px;" valign="middle"><a class="m_-968622958215576784mcnButton" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEQAGdUQ0j0AAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYMyvN9_J1eNVHTDGNzO_8kmhFKgACZGw/1/fEdetd6mi_4UpbqsSojdHA/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy&source=gmail&ust=1479837545789000&usg=AFQjCNENvECtEVzujeB9GPVLM9m3c2Xo5A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEQAGdUQ0j0AAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYMyvN9_J1eNVHTDGNzO_8kmhFKgACZGw/1/fEdetd6mi_4UpbqsSojdHA/aHR0cDovL3d3dy5wYXJ0aWxpYmVyYWxkZW1vY3JhdGUuZnIvZG9ubmVy" style="color: white; display: block; font-weight: bold; letter-spacing: normal; line-height: 100%; text-align: center; text-decoration: none;" target="_blank" title="Lire le communiqué sur notre site">Faites un don</a></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-70124979986529693952016-11-17T17:18:00.000+01:002016-11-17T17:18:37.931+01:00Fillon ou Macron : qui est le plus libéral ?<br /><img class="CToWUd a6T" height="324" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/Ii6ebcbx9vPNzuTiTJqNRs9HBWHK5S00-koDgunPupDPdVF9uwGDf61A8W42K-0NhIAZ2RIiwXoHa8j6pJZP2SOn2sQLzdqeAl8-=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/thatcher.jpg" tabindex="0" width="585" /><br /><div class="m_-7439175432748592501field m_-7439175432748592501field-name-field-intro m_-7439175432748592501field-type-text-long m_-7439175432748592501field-label-hidden"><div class="m_-7439175432748592501field-items"><h1>Ex-Premier ministre contre ex-ministre de l'Economie : qui de Macron ou de Fillon est le plus libéral ?</h1><h3><span>François Fillon et Emmanuel Macron occupent tous deux un créneau politique assez libéral. Pour autant, l'ancien Premier ministre l'est essentiellement sur le plan économique, quand Emmanuel Macron semble l'être aussi sur des questions plus sociétales.</span><span><br /></span><em><em><strong></strong></em></em></h3><em><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGbIdmWgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYLcnyrJEAzXzfT1WgUtfSSdQGbwACZGw/1/zGs0axZVDv8SyxTAyGoARw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9leC1wcmVtaWVyLW1pbmlzdHJlLWNvbnRyZS1leC1taW5pc3RyZS1lY29ub21pZS1xdWktbWFjcm9uLW91LWZpbGxvbi1lc3QtcGx1cy1saWJlcmFsLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4ODE1OTAuaHRtbA&source=gmail&ust=1479482933094000&usg=AFQjCNE5X5DusYD_oH1MQHjIKUlEUBYOWQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGbIdmWgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYLcnyrJEAzXzfT1WgUtfSSdQGbwACZGw/1/zGs0axZVDv8SyxTAyGoARw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9leC1wcmVtaWVyLW1pbmlzdHJlLWNvbnRyZS1leC1taW5pc3RyZS1lY29ub21pZS1xdWktbWFjcm9uLW91LWZpbGxvbi1lc3QtcGx1cy1saWJlcmFsLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4ODE1OTAuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 17 novembre 2016</strong></em></em></div><div class="m_-7439175432748592501field-items"><em><em><strong> </strong></em></em><span><br /></span><div class="m_-7439175432748592501first m_-7439175432748592501size-10">Monsieur le Premier ministre,</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Cher François,</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Votre projet m’intéresse. Depuis que vous avez déclaré en 2014 avoir pour modèle Margaret Thatcher, vous n’avez pas changé de trajectoire. C’est tout à votre honneur dans un pays où l’élite parisienne a banni le mot « libéral » - et les valeurs de liberté et de justice qui en découlent - de son vocabulaire. Je m’avoue peu tenté d’aller voter à la primaire de votre formation. Les différences éthiques et philosophiques entre le Parti Libéral Démocrate que je préside et votre formation sont trop grandes. Les républicains, comme le PS, continuent à bloquer la vie démocratique de notre pays : cumul des mandats, financement public des partis, absence de proportionnelle... Prétendument pour freiner la montée – qu’ils ne font qu’accélérer par dépit – du FN, en réalité pour s’accrocher au pouvoir par tous les moyens. Quant aux candidats qui dénoncent ce système qu’ils ont connu de l’intérieur - Rama Yade et, depuis cette semaine, Emmanuel Macron -, ils doivent subir les quolibets du cercle complice des journalistes politiques au cynisme et à la suffisance insupportables.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">La primaire à laquelle vous participez illustre bien cette asphyxie du débat démocratique. Partant d’un bon sentiment – le débat d’idées -, ce scrutin privé fait vivre la France depuis de – trop - longs mois au rythme de la larme, du dérapage, de la blague – de prisunic - et, très accessoirement, des propositions phares de ses candidats. Pas un café, pas un repas, pas une rencontre d’amis ou, même, de simples relations sans débattre de cet événement surmédiatisé : voter ou non, vote utile ou vote de conviction, qui sera troisième... Les mêmes qui affirmaient il y a peu en avoir ras-le-bol des professionnels de la politique. Une fois de plus, les communicants ont eu raison. Ce jeu de massacre est une géniale idée pour inonder l’actualité plus longtemps que le Tour de France, les JO et l’Euro de football réunis. Les Français ont beau exprimer une volonté forte de changement, ils se retrouvent à ne parler que des mêmes éternelles têtes du système. Jusqu’à saturation. Très discrète ces derniers mois, Marine Le Pen s’en frotte les mains d’avance.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Ma distance avec votre formation ne m’interdit pas de tenter de discerner les visions plus audacieuses qui en émergent. Vous avez un atout, celui de vous distinguer du lot en assumant avec une constante sérénité des valeurs conspuées par la caste à laquelle vous appartenez. Je ne vous cache pas que votre soutien répété à Vladimir Poutine me dérange. Entretenir une relation de confiance avec la Russie ne signifie pas apporter une caution à son dirigeant qui s’est transformé, au fil de ses mandats, en tyran menaçant ses voisins. Aujourd’hui l’Ukraine, demain la Géorgie et les pays Baltes ? Sans être réac, vous tenez aussi un discours excessivement conservateur sur les questions familiales et, plus largement, sociétales pour l’amoureux des libertés que je suis. Je suppose par conséquent que vous n’accepterez pas de mettre fin à la prohibition contre-productive du cannabis en France. C’est bien dommage, son usage ferait le plus grand bien à certains de vos collègues et concurrents surexcités.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Si ces points n’ont pas la même importance que l’emploi et la croissance pour redresser notre pays à court terme, ce sont néanmoins les éléments clef d’une qualité de vie et d’une liberté auxquelles sont profondément attachés bon nombre de nos concitoyens. C’est la raison pour laquelle le think tank de Gaspard Koenig, Génération Libre, ne vous attribue que la deuxième place sur son podium libéral avec 12/20. Le premier candidat – en fait une candidate – n’obtient pas beaucoup plus avec 13/20, tristement passable à cause de sa teinte bien plus étatiste que vous sur le plan économique.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10"><br />Vous allez le plus loin dans la réforme de l’Etat : restriction du statut particulier de la fonction publique aux fonctions strictement régaliennes de l’Etat, coupes drastiques dans la dépense publique en supprimant des pans entiers de notre bureaucratie, retour de la semaine à 39 heures dans le secteur public, alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime général du secteur privé… C’est le seul moyen permettant enfin de promouvoir l’innovation et l’amélioration de la productivité dans les administrations, de valoriser la performance individuelle comme l’attendent les fonctionnaires travaillant avec un niveau d’exigence. Votre règle d’or fixant dans la constitution un plafond d’endettement de l’Etat va aussi dans le bon sens après plus de 40 ans d’irresponsabilité budgétaire (le dernier budget équilibré remonte à 1974).</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Vous obtenez aussi la meilleure note de Génération Libre sur les questions du « droit du travail », rouage essentiel pour libérer la croissance et l’emploi dans le pays, êtes quasiment premier dans le domaine fondamental de l’éducation, premier sur la question du logement bloqué par les lois SRU et ALUR, de la laïcité, de la santé et même de celle, très régalienne, de la défense. A écouter les Français de sensibilité libérale, bien plus nombreux que les médias ne l’imaginent – votre remontée récente dans les sondages le confirme -, ce programme les motive à vous soutenir, en tout cas au 1er tour de cette primaire. Même si vous n’allez pas encore jusqu’à promouvoir un impôt proportionnel sur le revenu – flat tax – ou une baisse drastique de l’impôt sur les sociétés.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Irez-vous plus loin dans la refonte de notre modèle social ? La candidate Rama Yade a déjà avancé des mesures radicales pour restaurer une vraie démocratie sociale avec la suppression du financement public des syndicats et l’autorisation de présenter des listes indépendantes au premier tour. Emmanuel Macron a proposé de retirer l’assurance chômage des mains des partenaires sociaux – bonne chose - pour la confier à l’Etat, solution pas franchement libérale. Rama Yade assume quant à elle une position plus claire : l’ouvrir au jeu vivifiant de la concurrence pour que chacun puisse choisir la protection qu’il juge la plus efficace contre le chômage.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">L’ouverture à la concurrence du RSI - la sécu des commerçants, des indépendants, des artisans et des entrepreneurs, plus de 6 millions de Français – constituerait un bon test pour celle de la sécurité sociale dans son ensemble. Du côté des retraites, la réduction de la répartition au profit de la capitalisation renforcerait en même temps notre économie assoiffée de capitaux et les niveaux futurs des pensions. Bref, il vous reste du chemin à parcourir avant de réellement promouvoir une nouvelle protection sociale moins coûteuse et plus adaptée aux besoin et aspirations des Français. Ne faiblissez pas, Emmanuel Macron devrait nous surprendre – il faut l’espérer - par la modernité sans tabou de ses propositions à venir sur ce plan.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Sur les questions sociétales, je ne vois pas comment pourrait émerger un discours libéral au sein des républicains, votre parti. La ligne droitière de ses présidents successifs et de la plupart de ses cadres dirigeants est incompatible avec cette facette essentielle de la liberté individuelle. Je ne vois pas non plus votre parti défendre la restauration de l’Etat de droit – application des grands principes de Droit et séparation des pouvoirs. Le soutien massif des républicains aux lois LOPPSI 2 et Renseignement puis, aujourd’hui, à l’instauration du fichier biométrique TES, parle de lui-même. Votre vision de la laïcité n’est pas plus respectueuse des libertés individuelles. Sur ce plan, Emmanuel Macron s’est vraiment démarqué en affichant un respect bien plus anglo-saxon et apaisé des cultes et pratiques communautaires. Voilà pourquoi, comme tant d’autres électeurs, je crois de moins en moins dans la capacité des grands partis – LR ne faisant pas exception - à couper avec cette pensée unique du jacobinisme bureaucratique et de l’Etat nounou en charge de gérer le moindre recoin de notre vie privée.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10">Vous gardez une certaine avance sur Emmanuel Macron dont le programme se cantonne à des principes sympathiques mais encore bien vagues. C’est bien naturel, votre scrutin se tient dimanche, le sien fin avril. Mais le soutien relatif qui se dessine en votre faveur pourrait bien vite s’estomper au profit d’une ligne plus moderne et cohérente si vous n’allez pas plus loin dans la direction que vous avez choisie. Vous avez toute ma sympathie pour ce premier tour que je vous souhaite de remporter. Je ne peux que souhaiter aux républicains de vous avoir pour candidat. Peut-être même irai-je finalement me promener avec ma carte d’électeur en poche du côté de l’un des 10.000 bureaux de vote dimanche. Mais mon espoir pour 2017 restera attaché à celle ou celui qui alliera aux propositions économiques proches des vôtres une vision « grand angle » de la liberté.</div><div class="m_-7439175432748592501size-10"><br /></div><div class="m_-7439175432748592501divVideoStep" id="m_-7439175432748592501divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGbIdmWgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYLcnyrJEAzXzfT1WgUtfSSdQGbwACZGw/2/OiVqYXE-udBdja_7Alq_aw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9leC1wcmVtaWVyLW1pbmlzdHJlLWNvbnRyZS1leC1taW5pc3RyZS1lY29ub21pZS1xdWktbWFjcm9uLW91LWZpbGxvbi1lc3QtcGx1cy1saWJlcmFsLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4ODE1OTAuaHRtbA&source=gmail&ust=1479482933094000&usg=AFQjCNGP9B-tWtfTE7SmfxQ1gmOrd3AOcQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGbIdmWgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYLcnyrJEAzXzfT1WgUtfSSdQGbwACZGw/2/OiVqYXE-udBdja_7Alq_aw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9leC1wcmVtaWVyLW1pbmlzdHJlLWNvbnRyZS1leC1taW5pc3RyZS1lY29ub21pZS1xdWktbWFjcm9uLW91LWZpbGxvbi1lc3QtcGx1cy1saWJlcmFsLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4ODE1OTAuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 17 novembre 2016</strong></em></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-49017085816727101192016-11-10T17:28:00.001+01:002016-11-10T17:28:56.814+01:00Congratulation, Mister President ! mais ---<br /><img class="CToWUd a6T" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/o-jSZLFP_wWypEVHt-D2mbie5-rRS4_g0ddEiz5x_N6EbGQ19Pc7pW9vy_-sC2VkNiK1iUnyU5d5VQP0ovNwHuEBeokl_0mD=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Trump.jpg" tabindex="0" /><br /><br /><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Je vous adresse toutes mes félicitations pour votre victoire sans appel. Vous avez vaincu Hillary Clinton en vous appuyant sur une mobilisation historique des citoyens américains. Après avoir terrassé vos concurrents républicains, vous remportez une victoire éclatante aux Etats-Unis. Vous, milliardaire new-yorkais, êtes venu à bout de Jeb Bush et de Clinton, belle revanche sur l’establishment. </span></span></b><br /><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Bravo pour ce hold-up électoral ! mais ---</span></span></b><br /><div class="m_3876675851520569334field m_3876675851520569334field-name-field-intro m_3876675851520569334field-type-text-long m_3876675851520569334field-label-hidden"><div class="m_3876675851520569334field-items"><h3 class="m_3876675851520569334s0"><i style="font-size: 16px;"><i><b>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAF1a676AAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYJFqyJfBzcKgGSZC6OfhNGLL1dgACZGw/1/VVjN0hq2NWSqTq15zAvW3Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9jb25ncmF0dWxhdGlvbnMtbWlzdGVyLXByZXNpZGVudC1wYXJ0LWxpYmVyYWwtcHVyLXN1Y3JlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLWxpYmVydGUtY2hlcmllLTI4NzU5MjkuaHRtbA&source=gmail&ust=1478872828004000&usg=AFQjCNFOIq-xT0NmmUBinGJKdbokS6yHpQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAF1a676AAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYJFqyJfBzcKgGSZC6OfhNGLL1dgACZGw/1/VVjN0hq2NWSqTq15zAvW3Q/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9jb25ncmF0dWxhdGlvbnMtbWlzdGVyLXByZXNpZGVudC1wYXJ0LWxpYmVyYWwtcHVyLXN1Y3JlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLWxpYmVydGUtY2hlcmllLTI4NzU5MjkuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 10 novembre 2016</b></i></i><br /></h3>Il est tentant - c’est la base du populisme - de s’enthousiasmer pour votre coup de balai que tant attendaient. Même depuis la France. Aussi professionnelle soit-elle, Hillary Clinton n’est-elle pas soupçonnée de mensonge, de triche et de corruption ? Je ne vous cache pas que voir nos journalistes politiques et nos experts auto-patentés unanimement pro-Clinton en si grand désarroi ce matin est réjouissant. Ils sont les premiers responsables du recul du « consentement démocratique », à force de vouloir imposer leur vision du bien et du mal et d’additionner les défaillances éthiques par la sélection biaisée de l’information.<br /><br />Quittons le champ des émotions primaires. Ma réflexion m’amène tout de même à un jugement profondément négatif, non pas tant sur votre personnalité haute en couleur – nourrie de provocations sexistes et racistes, bien calibrées sur le plan de la communication - que sur celui du programme. Votre victoire, je le regrette, marque autant l’échec du « système » que la victoire de propositions démagogiques car irréalistes. Votre apparent rejet intégral – réel ou simple choix tactique ? – de toute immigration mexicaine ou « musulmane » est pathétique, révoltant. Retour au nativisme blanc et protestant des premiers temps de votre jeune nation ? Vos mesures protectionnistes – tarifs douaniers, annulation du traité transatlantique, suspension du TTP… - associées à un plan keynésien de relance par la dépense publique s’annoncent dramatiques. C’est cette recette qui a exporté la crise américaine de 1929 en Europe et engendré la gigantesque dépression économique mondiale des années 30, qui a contribué à engendrer la Seconde guerre mondiale. Aucun libéral ne peut défendre ce type de discours de repli sur soi.<br />Vous aurez d’ailleurs fort à faire avec le parti républicain que vous ne contrôlez pas. Les modérés et les libéraux – libertariens au sens américain – n’auront aucun scrupule à s’opposer à vous comme ils l’ont fait tout au long de votre campagne. Le sénateur libéral – réélu – Rand Paul ne vous a-t-il pas déjà traité d’illusionniste narcissique au visage orange, ne produisant que du vent ? Je me permets de vous recommander la lecture de quelques auteurs pour vous construire une pensée digne de ce nom : Friedrich von Hayek, Milton Friedman et même un Français, Frédéric Bastiat. Vous y trouverez les recettes pour le renouveau économique, qui ont fait leurs preuves avec Ronald Reagan dans votre contrée mais aussi ailleurs (Margaret Thatcher au Royaume-Uni, pays baltes, Nouvelle-Zélande et Australie sous les gouvernements travaillistes des années 1990, etc.).<br /><br />Le partage des pouvoirs – autre concept libéral - n’est par ailleurs pas un vain mot chez vous contrairement à la France. Vous devrez vous soumettre, en tant que 45<sup>e</sup> président des Etats-Unis, à l’autorité de multiples institutions indépendantes dans leur domaine de compétence. Il est par conséquent heureusement probable que votre proposition d’éliminer sans autre forme de jugement les familles des terroristes, digne d’un Rodrigo Duterte aux Philippines ou de Daech, sera rejetée par la Cour suprême. Votre rôle sera cependant déterminant pour l’avenir des Etats-Unis. Vous devrez nommer au moins un premier juge sur les 9 qui composent la Cour suprême. Peut-être aurez-vous l’occasion d’en nommer d’autres au cours de votre (vos) mandat(s). Ces neuf personnalités nommées à vie ont un pouvoir autrement plus important que le vôtre dans l’évolution de votre pays.<br />Nous attendons tous à ce stade la composition de votre équipe pour en savoir davantage, vous qui êtes profane en matière politique. Elle sera déterminante pour mener une politique cohérente, en bien ou en mal, ou pour au contraire poursuivre dans l’action l’improvisation de votre campagne fantasque et, finalement, très creuse. Votre discours de victoire sympathique - assez rare pour être noté – mais décousu est hélas éclairant sur ce point. Vous n’avez pas plus offert de vision qu’auparavant, ni aucun programme à vos concitoyens. Winners and loosers, is that all ? Vous n’aviez manifestement pas préparé de discours historique pour cette victoire inespérée. Vous attendiez-vous à gagner après tout ?<br />Tout n’est ni blanc, ni noir. Vous n’êtes peut-être pas être le diable tant dépeint – l’origine de votre popularité - dans la presse. Mais je me rassure tout de même en gardant à l’esprit que le régime américain n’accorde pas autant de pouvoirs au président que la Constitution française de 1958 au sien. Vous devrez composer avec un Congrès qui promet d’être réticent, voire de bloquer vos propositions les plus choquantes, comme l’encouragement à recourir à la torture.<br />L’annonce de votre élection n’a pas autant remué les marchés que certains l’imaginaient. L’impact du Brexit avait été beaucoup plus violent. Les grands acteurs économiques ne craignent apparemment pas les dégâts que vous pourriez causer à votre pays… et par extension au monde. Peut-être parviendrez-vous même à calmer les tensions au Moyen-Orient en vous en retirant après le champ de ruine laissé par vos prédécesseurs ? Réduirez-vous votre soutien à l’Arabie Saoudite et aux monarchies du Golfe tant qu’elles entretiendront des relations ambiguës avec la nébuleuse islamiste qui cherche à déstabiliser le monde et, plus particulièrement, l’Europe, ce « ventre mou de l’Occident » que vise Daech ? Allez-vous sortir la dictature islamiste turque de l’OTAN, seule organisation en charge de protéger l’Europe à ce jour, hélas sous votre tutelle quasi exclusive ? D’autant que vous menacez de ne pas faire intervenir l’OTAN en cas d’attaque de la Russie. Même dans les Etats baltes et en Pologne, membres de l’Union européenne ?<br /><br />En France, certains voient dans votre victoire le prélude à celle de Marine Le Pen. Comme vous, elle rêve de fermer notre pays aux étrangers, aux musulmans et à la mondialisation. A votre différence, elle incarne le système et vit de l’argent public depuis de trop nombreuses années. Contrairement à vous, elle ne connaît rien à l’entreprise, ni à l’emploi. Sa culture et son expérience personnelle se réduisent à l’Etat. Ce n’est pas un hasard si son bras droit, Florian Philippot, est un énarque qui ne connaît pas plus le secteur privé. Votre élection bouscule tout de même les cartes. Et pas seulement en France. Dans toute l’Europe avec le referendum italien du 4 décembre prochain et les élections en France et en Allemagne l’année prochaine.<br /><div class="m_3876675851520569334first m_3876675851520569334size-10"><br /></div><div class="m_3876675851520569334first m_3876675851520569334size-10">L’économie américaine est bien repartie, ne l’enrayez pas par des mesures électoralistes aux conséquences nocives pour l’emploi et le pouvoir d’achat des Américains. Congratulation and all the best, Mister président.</div><div class="m_3876675851520569334first m_3876675851520569334size-10"><br /></div><div class="m_3876675851520569334divVideoStep" id="m_3876675851520569334divVideoStepAdTop"><i style="line-height: 150%;"><b>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/ADwAF1a676AAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYJFqyJfBzcKgGSZC6OfhNGLL1dgACZGw/2/oY96tfmvO3NzpqBBkL8GiA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9jb25ncmF0dWxhdGlvbnMtbWlzdGVyLXByZXNpZGVudC1wYXJ0LWxpYmVyYWwtcHVyLXN1Y3JlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLWxpYmVydGUtY2hlcmllLTI4NzU5MjkuaHRtbA&source=gmail&ust=1478872828004000&usg=AFQjCNGGYEZ8Ri11l1hBlP_7MrGWApAxbg" href="http://mxho.mj.am/lnk/ADwAF1a676AAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYJFqyJfBzcKgGSZC6OfhNGLL1dgACZGw/2/oY96tfmvO3NzpqBBkL8GiA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9jb25ncmF0dWxhdGlvbnMtbWlzdGVyLXByZXNpZGVudC1wYXJ0LWxpYmVyYWwtcHVyLXN1Y3JlLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLWxpYmVydGUtY2hlcmllLTI4NzU5MjkuaHRtbA" target="_blank">atlantico </a>le 10 novembre 2016</b></i></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-39186567430307031072016-11-04T12:35:00.000+01:002016-11-04T12:35:03.207+01:00Nos libertés s'étiolent toujours plus et les Français courbent l'échine docilement ---<img class="CToWUd a6T" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/iT1Dvmumur2kJ_UpYIqp0Fki_Bi8xiNMUl_cL-tCUYwVA3lawDH96PyuMBFoacdvFxbAlLR0LXdZ87qrUJZLiKday724PszDc3OQA3XA1Is642ZXdQ=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/liberte_cherie_adn.jpg" /><br /><br /><h2 class="m_-9203800811831902366s0"><span><span><span><span>Oubliez toute vie privée, le fichier des "honnêtes gens" est né</span></span></span></span></h2><h3 class="m_-9203800811831902366s0"><span><span><span><span><span><span><span><span>Après la loi renseignement, la gauche a récemment signé un nouveau décret ultra-sécuritaire, qui devrait contraindre l'ensemble des Français à livrer leur patrimoine génétique à l'Etat.</span><span><br /></span></span></span></span></span></span></span></span></h3><h3 class="m_-9203800811831902366s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGPRMZggAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYHF1t86lStXK-Tl-m9fmBW91BAgACZGw/1/An5palINi5__RbcP0TNpvA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9vdWJsaWV6LXRvdXRlLXZpZS1wcml2ZWUtZmljaGllci1ob25uZXRlcy1nZW5zLWVzdC1uZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODY5MTg2Lmh0bWw&source=gmail&ust=1478342976353000&usg=AFQjCNG2AntTqwFqjBijiQ2-AYJuPhNO8A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGPRMZggAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYHF1t86lStXK-Tl-m9fmBW91BAgACZGw/1/An5palINi5__RbcP0TNpvA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9vdWJsaWV6LXRvdXRlLXZpZS1wcml2ZWUtZmljaGllci1ob25uZXRlcy1nZW5zLWVzdC1uZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODY5MTg2Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 3 novembre 2016</strong></em></em><span><span><span><span><span><span><br /></span></span></span></span></span></span></h3><div class="m_-9203800811831902366first m_-9203800811831902366size-10">La gauche n'a pas les scrupules de la droite pour piétiner allègrement notre droit – universel, faut-il le rappeler ? – à la vie privée. Là où la droite avait finalement renoncé en 2012, la gauche a discrètement signé le décret liberticide vendredi 28 octobre, dans la brume des vacances de la Toussaint. Mais après tout, n'est-ce pas cohérent de la part de ceux qui ont déjà conçu et voté la loi renseignement ? Dorénavant, chaque Français devra livrer son patrimoine génétique à l'État en croisant les doigts pour que le pouvoir ne tombe pas dans d'encore plus mauvaises mains dans les prochaines décennies. En pleine montée des populismes, ce fichier a de quoi inquiéter.</div><div class="m_-9203800811831902366first m_-9203800811831902366size-10"> </div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Les promoteurs de cette vision ultra-sécuritaire répètent leur mantra qui ne trompe que les naïfs : <em>"ceux qui n'ont rien à se reprocher n'ont aucun raison de s'inquiéter"</em>. En oubliant volontairement que nous avons tous quelque chose à cacher aux yeux de l'État : cela s'appelle précisément la vie privée. Cette logique d'intrusion sans bornes nous mène progressivement à l'omniprésence des contrôles dans nos vies pour sanctionner la consommation de produits illicites, les négligences fiscales, les dépassements de vitesse, la tenue de propos interdits et, bientôt, les simples pensées transgressives que la loi ne devrait pas tarder à condamner. Mais aucun des tenants de cette ligne dure ne répond aux risques de dérives que la centralisation de ce type de données fait naître.</div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Certes, cette mesure permet d'authentifier des demandeurs de carte d'identité et de passeport, d'éviter en particulier les fraudes et autres usurpations d'identité. Le fichier TES (Titres Electroniques Sécurisés) contiendra pour ce premier motif non seulement le nom, le sexe, la date et le lieu de naissance de chaque citoyen, mais aussi des informations plus sensibles : couleur des yeux, taille, image numérisée du visage et des empreintes digitales. Il pourra inclure enfin<em> "l'adresse de messagerie électronique et les coordonnées téléphoniques du demandeur, lorsque celui-ci a choisi d'effectuer une pré-demande de titre en ligne". </em></div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Mais cet outil d'information pourrait bien intégrer les mêmes données des parents ainsi que leur nationalité. L'administration française aime bien connaître les origines de chacun, c'est une vieille tradition de surveillance qui a prouvé son efficacité dans la chasse aux opposants politiques ou pour rafler les Français juifs. On ne se refait pas. Il existe pourtant bien d'autres manières moins intrusives de vérifier l'identité des personnes. Les passeports biométriques permettent de réconcilier l'identité de leur détenteur avec les données biométriques grâce à une puce intégrée, sans besoin de fichier. Le développement de nouvelles technologies telles que le <em>Blockchain </em>offriront rapidement des alternatives fiables et sûres sans s'encombrer de fichiers susceptibles d'être détournés de leur objectif initial.</div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Personne ne peut non plus ignorer le risque de piratage d'un tel fichier national. Le fichier STIC de la police nationale disposant d'informations hautement sensibles a été percé par des pirates malins. Le secteur privé n'échappe pas davantage à ce fléau comme Yahoo l'a appris à ses dépens récemment. Voulons-nous risquer de voir ces précieuses informations sur l'ensemble des Français volées pour être exploitées contre nous à notre insu ? Le monde nouveau rend l'usage de ce type de fichier - et son possible détournement - explosif pour les 65 millions de citoyens captifs.</div><div class="m_-9203800811831902366size-10"> </div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Le décret facilitera également l'identification des personnes. Comment ne pas se réjouir de cet outil radical – tous fichés ! – pour retrouver l'identité de cadavres ou de personnes amnésiques, mais aussi de délinquants et criminels – présumés – qui auraient laissé une trace génétique sur le lieu de leur méfait ? Le rêve peut vite se transformer en cauchemar, et les "honnêtes gens" se retrouver suspects dans des affaires qui ne les concernent pas. Car ces indices génétiques donnent de précieux renseignements non seulement sur une personne donnée mais sur toute sa lignée : ascendant, descendant ou collatéral. <em>Big Brother</em> pourra mieux savoir que vous de qui vous êtes l'enfant et de qui vous ne l'êtes pas. Nous pourrions surtout tous nous retrouver soudain convoqués et livrés aux médias par simple "proximité génétique". </div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Ne souriez pas, c'est arrivé aux États-Unis dans l'affaire de l'assassinat d'Angie Usry en 1996 qui s'est terminée par la condamnation douteuse de Chris Tapp. Le frère du suspect – jamais retrouvé – s'est retrouvé mis en cause et a dû batailler ferme pour établir son innocence. Cette méthode de la pêche aux proches de suspects et de criminels promet un sacré stress – et une intrusion appuyée dans leur vie privée – à nombre de citoyens qui auront la malchance de partager des gênes avec de vrais – ou supposés vrais – criminels. Dorénavant, toute trace physique collectée à notre insu sera susceptible d'être utilisée à bon… ou à mauvais escient comme l'a fait remarquer la CNIL dont nous nous posons toujours la question de l'utilité. Lorsque ses remarques sont judicieuses, elles ne sont jamais reprises.</div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Ce fichier ne sera pas dans les mains de n'importe quelle administration, et surtout pas celles des magistrats, derniers garants du respect du droit. Son exploitation relèvera de la police et des douanes. Autant dire des anges respectueux du droit… tant qu'il ne s'agit pas de personnalités politiques, syndicales, d'avocats ou de journalistes gênants. Les récentes affaires Squarcini et Flaesh nous rappellent à quel point la hiérarchie policière peut être inféodée au pouvoir en place et exploiter les outils les plus scandaleusement intrusifs tout à son profit. Elle l'a fait sans s'embarrasser de précautions jusqu'ici, d'où les instructions en cours. Il est facile d'imaginer que les futurs patrons des services de l'Intérieur agiront avec plus de finesse à l'avenir pour exploiter la richesse de ces données intimes de 65 millions de Français.</div><div class="m_-9203800811831902366size-10">Nous l'avons vu, il existe des alternatives fiables et sûres pour garantir l'authenticité de l'identité de chacun. L'usage policier de nos données génétiques constitue un risque bien trop élevé rapporté aux bénéfices attendus. Nous ne pouvons rester indifférents à l'accumulation de textes qui amenuisent nos libertés, la protection de notre vie privée et nos défenses naturelles et légitimes contre les abus latents du pouvoir. Voilà pourquoi nous devons massivement nous mobiliser pour exiger le retrait de ce texte dangereux.</div><div class="m_-9203800811831902366divVideoStep" id="m_-9203800811831902366divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong></strong></em> </div><div class="m_-9203800811831902366divVideoStep"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGPRMZggAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYHF1t86lStXK-Tl-m9fmBW91BAgACZGw/2/QK-BOQgd-qF58y2yhY4aBA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9vdWJsaWV6LXRvdXRlLXZpZS1wcml2ZWUtZmljaGllci1ob25uZXRlcy1nZW5zLWVzdC1uZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODY5MTg2Lmh0bWw&source=gmail&ust=1478342976353000&usg=AFQjCNE3SbnVp3AzlPVSOKsOzGJHlcKBTw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEEAGPRMZggAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYHF1t86lStXK-Tl-m9fmBW91BAgACZGw/2/QK-BOQgd-qF58y2yhY4aBA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9vdWJsaWV6LXRvdXRlLXZpZS1wcml2ZWUtZmljaGllci1ob25uZXRlcy1nZW5zLWVzdC1uZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODY5MTg2Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 3 novembre 2016</strong></em></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-34273495022829013972016-10-28T17:40:00.000+02:002016-10-28T17:40:14.843+02:00En France, on aime bien le bonneteau fiscal et c'est toujours les mêmes qui perdent.<br /><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; width: 100%px;"><tbody><tr><td align="center" id="m_-1373425695616014451templateHeader" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 0px; padding-top: 9px;" valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; width: 100%px;"><tbody><tr><td align="center" id="m_-1373425695616014451templateHeader" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 0px; padding-top: 9px;" valign="top"><img alt="Affichage de en cours..." aria-hidden="true" class="aLF-aPX-J1-J3 aLF-aPX-aLK-ayr-auR" height="353" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/S1gfehPqs_M3SzkdMpYv9vaBAOQtagy0YAURLA-ie5Sp3SxttyT9OiyO_77c4B2FE6ZKzBZABAml7CggODOnH-bN6oT79PHWqSHw2-YtpTigyaYXLWE8eQ=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/liberte_cherie_loyers.jpg" width="640" /></td></tr><tr><td align="center" id="m_-1373425695616014451templateBody" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 9px; padding-top: 9px;" valign="top"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451templateContainer" style="border-collapse: collapse; max-width: 600px !important; width: 100%px;"><tbody><tr><td class="m_-1373425695616014451bodyContainer" valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451mcnTextBlock" style="border-collapse: collapse; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody class="m_-1373425695616014451mcnTextBlockOuter"><tr><td class="m_-1373425695616014451mcnTextBlockInner" style="padding-top: 9px;" valign="top"><table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451mcnTextContentContainer" style="border-collapse: collapse; max-width: 100%; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody><tr><td class="m_-1373425695616014451mcnTextContent" style="color: #202020; font-family: Helvetica; font-size: 16px; line-height: 150%; padding: 0px 18px 9px; text-align: left;" valign="top"><div class="m_-1373425695616014451field m_-1373425695616014451field-name-field-intro m_-1373425695616014451field-type-text-long m_-1373425695616014451field-label-hidden"><div class="m_-1373425695616014451field-items"><h2 class="m_-1373425695616014451s0"><span><span><span><span><span>Attention, l’arnaque aux faux loyers est de retour</span></span></span></span></span></h2><h3 class="m_-1373425695616014451s0"><span><span><span><span><span><span><span>La "taxe des loyers implicites" revient régulièrement sur la table. Le principe est simple : le propriétaire d’un logement devrait ajouter à son revenu imposable l’équivalent du loyer qu’il devrait se payer à lui-même – du locataire virtuel au propriétaire réel - pour l’intégrer au calcul de l’impôt sur le revenu.</span></span></span></span></span></span></span></h3><h3 class="m_-1373425695616014451s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAGGjKHboAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYExMHnOVwDWrXQwenvPe8501TSAACZGw/1/Tbe_X2hVqQwEAIupC9pcqw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9hdHRlbnRpb24tYXJuYXF1ZS1hdXgtZmF1eC1sb3llcnMtZXN0LXJldG91ci1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODYzMjE5Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477754944569000&usg=AFQjCNGaV5nJ7MJTuO0fTNHbiMkytxiznA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAGGjKHboAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYExMHnOVwDWrXQwenvPe8501TSAACZGw/1/Tbe_X2hVqQwEAIupC9pcqw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9hdHRlbnRpb24tYXJuYXF1ZS1hdXgtZmF1eC1sb3llcnMtZXN0LXJldG91ci1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODYzMjE5Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 27 octobre 2016</strong></em></em><span><span><span><span><span><span><br /></span></span></span></span></span></span></h3>Thomas Piketty avait déjà avancé cette idée en 2011, puis le Conseil d’analyse économique en septembre 2013 et Terra Nova en février 2015. Cette année, c’est au tour de l’OFCE, organisme public et proche de Sciences-Po, tout un programme. S’agit-il d’une judicieuse proposition d’équité fiscale ou la promesse – heureusement sans lendemain jusqu’ici - d’un odieux racket de la propriété privée ?<div class="m_-1373425695616014451size-10">En France, on aime bien le bonneteau fiscal. Au lieu de simplifier la fiscalité dans son ensemble, les nouvelles taxes s’empilent et rendent le système instable et illisible. Cette agitation masque l’absence de réduction structurelle de la pression fiscale et, surtout, de baisse significative de la dépense publique qui devrait venir la compenser. Chaque innovation fiscale – expertise française – apporte son lot de gagnants et de perdants, en général surtout de perdants. Comme au bonneteau, le citoyen-contribuable croit qu’il peut l’emporter, mais c’est toujours Bercy qui rafle la mise à la fin.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Rappelez-vous la CSG qui, à sa création en 1990 au taux de 1.1%, devait rester temporaire pour financer la protection sociale. Vingt-cinq ans après, elle est sept fois plus élevée et coûte environ 75 milliards d’euros aux Français. Les charges sociales, elles, n’ont cessé de croître à l’instar de la dette sociale. Qui peut sérieusement croire qu’un nouvel impôt sur des loyers imaginaires sera compensé par la baisse d’impôts contreproductifs - c’est déjà bien de reconnaître qu’ils le sont - ? Nous conserverions les deux, comme d’habitude.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Taxer un revenu fictif que chaque propriétaire se verserait virtuellement à lui-même va beaucoup plus loin. Cette idée revient à estimer arbitrairement l’usage que chacun fait de sa propriété privée afin d’orienter les comportements de tous. Du pur Gosplan. Des experts de la "vie saine" se permettent donc de mesurer selon leurs propres critères des gains imaginaires retirés la satisfaction pourtant très intime que nous retirons de l’usage de nos biens.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Pour eux, acheter des actions, c’est bien. Acheter son "<em>home, sweet home</em>" pour en faire un cocon familial indépendant, libre et transmissible à nos enfants, c’est mal. Posséder ou louer n’entraîne ni la même satisfaction, ni le même comportement. Personne ne s’investit – ni n’investit - de la même façon dans son habitation selon qu’il en est propriétaire ou locataire. Pourtant selon ces experts, le pouvoir et sa matraque fiscale devraient contraindre les citoyens à abandonner leur rêve de petit bourgeois propriétaire pour celui de boursicoteur et d’investisseur actif. C’est une version particulière du bonheur, je la leur laisse. Rien ne justifie qu’ils l’imposent à tous.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Et puis si l’usage que nous retirons d’un logement dont nous sommes propriétaire doit être taxé, pourquoi ne pas taxer l’usage que nous retirons de notre éventuelle tondeuse, voiture, d’éventuelles œuvres d’art – pratique de la location en plein essor – ou de notre machine à laver ? Nous devrions plutôt louer ces biens, à les écouter, afin d’optimiser l’allocation de notre capital. Voulons-nous vraiment de cette société productiviste et autoritaire, capable de violer nos droits sous des prétextes d’efficacité fallacieux ? Voulons-nous que le Léviathan se penche sur nos goûts, nos préférences et nos choix pour les contraindre sous le prisme de la maximisation fiscale ?</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Cela dit, ce principe de répression fiscale des propriétaires – capitalistes égoïstes - est parfaitement cohérente avec la nationalisation rampante en cours du logement locatif, le secteur privé étant progressivement écrasé par le logement social – niche fiscale en or destinée au citoyen modèle, le locataire - à coup de quotas, de préemptions et de menaces à l’égard des villes récalcitrantes. Punir les premiers revient à taxer les gens en bonne santé pour rétablir l’équité avec les malades. Cette intrusion de la morale dans le droit, un droit fondamental qui plus est, constitue un pas de plus vers l’infantilisation sous haute surveillance. La France se transforme en crèche géante surmontée de cameras omniprésentes pilotées par l’Etat nounou.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Acheter son logement est un choix souvent coûteux. Les taux d’emprunt sont certes anormalement bas, mais ce sont eux qui maintiennent des prix aussi inaccessibles – dans les grandes villes - au commun des mortels en empêchant la bulle d’éclater. Les heureux actuels propriétaires peuvent remercier la BCE qui fait tourner à plein régime la planche à billets – 3.000 euros de nouvelle monnaie par habitant de la zone euro par an – et leur assure une stabilité artificielle du prix de leur logement dans les villes principales (ailleurs, c’est le marasme).</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">L’autre résultat de cette inflation immobilière, c’est que les nouveaux entrants – les jeunes - n’ont pas les moyens de se loger à Paris ni dans les grandes villes où les prix restent ridiculement hauts relativement à leurs revenus. Sur l’ensemble du pays, le coût du logement rapporté au revenu médian est 80% plus élevé par rapport aux années 1965-1995. Quel succès des politiques successives du logement ! Plutôt que squatter inutilement des bureaux vides, le DAL devrait occuper l’Elysée pour exiger de faire sauter l’ensemble des réglementations qui entretiennent la pénurie de foncier… et la BCE pour stopper la folie des taux négatifs qui nuisent tant aux locataires et aux primo-accédants.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Le propriétaire sait que son choix n’est pas rentable. La seule taxe foncière peut représenter jusqu’à 3 mois de loyer équivalent. Les charges annuelles d’entretien – de la multitude de petites réparations au ravalement - pèsent aussi lourd dans la balance. Quant aux droits de mutation, les fameux "frais de notaire" qui vont pour l’essentiel dans la poche de l’Etat, ils ont été remontés à 7% de la valeur du bien. Sachant que les prix actuels sont plus bas qu’il y a 5 ans, ils détournent bien plus d’argent qu’une taxe sur l’éventuelle plus-value à chaque changement de logement.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Dans un contexte de chômage de masse exigeant de la mobilité pour s’installer dans les zones où il y a de l’emploi, cette taxe transactionnelle colossale est un vrai frein. Sans parler de ceux qui, en région parisienne, aimeraient pouvoir aussi déménager pour éviter d’avoir une heure, voire une heure et demi de transport matin et soir suite au déménagement de leur employeur. Les transports en commun et les routes seraient sans doute moins encombrés si tous ces frottements fiscaux n’existaient pas. Il apparaît clairement qu’être propriétaire de son appartement ou de sa maison n’est pas rentable, c’est un choix qui relève d’abord de préférences personnelles.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">C’est en particulier une prime d’assurance pour l’avenir. Nous vivons dans un monde menaçant, plombé par un déclin économique structurel, un chômage de masse, des comptes sociaux très déficitaires, une dette explosive et une monnaie instable. Personne n’est assuré de pouvoir bénéficier d’une retraite à horizon de 10 ou 20 ans, ni de garder son épargne avec le risque de krach ou de prélèvement brutal par l’Etat confronté au risque de défaut de sa dette. Feu Jacques Marseille avait bien décrit la stabilité du foncier tout au long de l’histoire de notre pays dans <em>L’argent des Français</em>, en particulier au cours des guerres, des épidémies ou des révolutions. C’est resté à juste titre une référence majeure en termes de sécurité patrimoniale pour les Français. Etre propriétaire de son logement constitue par conséquent une protection légitime face à l’avenir, surtout un avenir menaçant.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10">Messieurs les experts – souvent payés avec nos impôts -, laissez la fiscalité de côté et mettez votre imagination fertile au service de la réduction de la dépense publique qui fait de la France l’un des pires enfers fiscaux au monde. Oubliez les Français et laissez-nous vivre heureux, tout est déjà assez compliqué comme ça.</div><div class="m_-1373425695616014451size-10"> </div><div class="m_-1373425695616014451divVideoStep" id="m_-1373425695616014451divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAGGjKHboAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYExMHnOVwDWrXQwenvPe8501TSAACZGw/2/8y3DR0Fu-ucbeIEPmH581A/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9hdHRlbnRpb24tYXJuYXF1ZS1hdXgtZmF1eC1sb3llcnMtZXN0LXJldG91ci1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODYzMjE5Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477754944570000&usg=AFQjCNGEwbzTwwx_XtLFt9sxApchCajuiQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAGGjKHboAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYExMHnOVwDWrXQwenvPe8501TSAACZGw/2/8y3DR0Fu-ucbeIEPmH581A/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9hdHRlbnRpb24tYXJuYXF1ZS1hdXgtZmF1eC1sb3llcnMtZXN0LXJldG91ci1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODYzMjE5Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 27 octobre 2016</strong></em></div></div></div></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td align="center" id="m_-1373425695616014451templateBody" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 9px; padding-top: 9px;" valign="top"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451templateContainer" style="border-collapse: collapse; max-width: 600px !important; width: 100%px;"><tbody><tr><td class="m_-1373425695616014451bodyContainer" valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451mcnTextBlock" style="border-collapse: collapse; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody class="m_-1373425695616014451mcnTextBlockOuter"><tr><td class="m_-1373425695616014451mcnTextBlockInner" style="padding-top: 9px;" valign="top"><table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="m_-1373425695616014451mcnTextContentContainer" style="border-collapse: collapse; max-width: 100%; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody><tr><td class="m_-1373425695616014451mcnTextContent" style="color: #202020; font-family: Helvetica; font-size: 16px; line-height: 150%; padding: 0px 18px 9px; text-align: left;" valign="top"><div class="m_-1373425695616014451field m_-1373425695616014451field-name-field-intro m_-1373425695616014451field-type-text-long m_-1373425695616014451field-label-hidden"><div class="m_-1373425695616014451field-items"><h2 class="m_-1373425695616014451s0"><em style="line-height: 150%;"><strong></strong></em> </h2></div></div></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-60680047321482701442016-10-27T09:49:00.001+02:002016-10-27T09:49:06.311+02:00Loyer fictif : Un danger réel --- <img class="CToWUd a6T" height="332" src="https://ci4.googleusercontent.com/proxy/SIq99WvhOY2GYozOAA-4NqBgXK1r0pzkfCvS2dY26RspSqKTZqPPYhat86AzPawhI4pCerrQuKDFq9DHHf36JVRynSE-MUO-hlLTXCrYMQ=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Loyer_fictif.jpg" tabindex="0" width="592" /><br /><span style="font-size: x-small;"><i><span><span><span>Nous rediffusons cette tribune de 2013 dont le sujet est plus que jamais d'actualité.</span></span></span></i></span><br /><h3 class="m_7703339358876148713s0"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span><span><span><span><span><strong>L’imposition du « loyer fictif », envisagée au sein d’un rapport du CAE, a suscité des oppositions violentes. A juste titre tant l’idée est contreproductive pour tous.</strong></span></span></span></span></span></span><em style="font-size: 16px;"><em><strong></strong></em></em></h3><h3 class="m_7703339358876148713s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/1/aTcpE2rMROUIdt4GuApD5A/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNEO_XeCRIGNndoHF3a8yt8zBHgsIw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/1/aTcpE2rMROUIdt4GuApD5A/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWw" target="_blank">contrepoints </a>le 16 septembre 2013</strong></em></em><span><span><span><span><span><span><br /></span></span></span></span></span></span></h3>Une proposition figurant, parmi des dizaines d’autres, au sein d’un rapport du CAE, a suscité beaucoup d’écho médiatique, ainsi que des oppositions violentes. Il s’agit de la réintégration d’un “loyer fictif” dans le revenu imposable des propriétaires occupants de leur logement. Une idée suffisamment dangereuse pour mériter un article à charge.<br /> Le serpent de mer du « loyer fictif » qu’il faudrait imputer sur le revenu imposable des propriétaires occupants leur logement refait surface. Cette fois ci, la proposition émane du CAE [<sup class="m_7703339358876148713footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/2/WaAyh-LVYe3n6uFJ9ASz-Q/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTE%23fn-139179-1&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNHL_cQ587Vr7ByYy8Fxu7TdRLDknQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/2/WaAyh-LVYe3n6uFJ9ASz-Q/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTE#fn-139179-1" id="m_7703339358876148713fnref-139179-1" target="_blank">1</a></sup>] , Conseil d’analyse économique auprès du premier ministre, dans un rapport plus global sur <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/3/3d1oypzWKJ9lnDJoFI7iRw/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0Zpc2NhbGl0ZS1kZXMtcmV2ZW51cy1kdS1jYXBpdGFsLTIzNS5odG1s&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNEYKygGU16w46_H_pDZiLQDSd-28g" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/3/3d1oypzWKJ9lnDJoFI7iRw/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0Zpc2NhbGl0ZS1kZXMtcmV2ZW51cy1kdS1jYXBpdGFsLTIzNS5odG1s" target="_blank">“la fiscalité des revenus du capital”</a> co signé entre autres par Patrick Artus, directeur de la recherche chez Natixis. La menace se précise, nous ne sommes plus en présence d’une simple idée émise <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/4/_ljjIQdueHwTgdI5JaPmqw/aHR0cDovL3d3dy5jb250cmVwb2ludHMub3JnLzIwMTIvMDgvMjAvOTQ0ODYtcGFzLWRlLWxveWVyLXBhcy1kZS1yZW1ib3Vyc2VtZW50LWFsb3JzLXVuLWltcG90&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNGYTgJluF8SUaTzTAUR2GzT3qySuA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/4/_ljjIQdueHwTgdI5JaPmqw/aHR0cDovL3d3dy5jb250cmVwb2ludHMub3JnLzIwMTIvMDgvMjAvOTQ0ODYtcGFzLWRlLWxveWVyLXBhcy1kZS1yZW1ib3Vyc2VtZW50LWFsb3JzLXVuLWltcG90" target="_blank">par un think tank proche du PS.</a><br /> Pire: plusieurs économistes sérieux, y compris certains qu’il m’arrive souvent d’apprécier, comme <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/5/LvGtEsrQQUN5McvFFlbtww/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNEMRDjBoic9cnSUYVJrjy7uebMOZQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/5/LvGtEsrQQUN5McvFFlbtww/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw" target="_blank">Alexandre Delaigue</a>, nous expliquent que cette mesure serait pleine de bon sens économiquement parlant. Bref, l’idée jouit d’un soutien qui dépasse le cercle des pseudo-économistes pré-marxistes habituels (Généreux, Fitoussi, Lordon, et assimilés). “Ce n’est plus une menace, sire, c’est un encerclement” ! Il convient donc de préparer une défense de feu contre cette idée, car il existe de nombreuses raisons de la trouver mauvaise.<br /> <img alt="" class="CToWUd" height="1px;" src="https://lh4.googleusercontent.com/1kNYhHW0DV-y24GSknZTW-sYytPJU9G_RCD-DS861YkbGaDBnb2-k3xWxJ8gTsWqdZtfMJ2Zz98fkrQpBOGcEhekLAPDdHEFyqaenoOGKe6dR28MOZRG699teA" width="1px;" /><br />La<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/6/xJly3-vSKGUbSaYqBVqHPg/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNH_8OlkgXgg5vJuVXnRgcpXJGOo9g" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/6/xJly3-vSKGUbSaYqBVqHPg/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw" target="_blank"> thèse d’Alexandre Delaigue</a> comporte cependant un volet “politicien” pertinent : il pense l’idée conceptuellement intéressante (nous verrons pourquoi je suis en total désaccord) mais impraticable politiquement et difficile à gérer techniquement dans la durée, et que donc cette proposition est un « troll politique » destiné à faire passer une proposition alternative tout aussi explosive mais tout de même un peu moins révolutionnaire, à savoir la rénovation des bases locatives de la taxe foncière. Notons que je suis également en désaccord avec cette seconde alternative [<sup class="m_7703339358876148713footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/7/7MDRv1FA-GDEHNLX_-fgdg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTI%23fn-139179-2&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNGnXId6ntHusK_zw3d3jHVJ4uospw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/7/7MDRv1FA-GDEHNLX_-fgdg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTI#fn-139179-2" id="m_7703339358876148713fnref-139179-2" target="_blank">2</a></sup>] , mais je vais ici me focaliser sur la seule question de « l’imputation du loyer fictif ».<br /> Précisons aussi que le rapport Artus comporte bien d’autres propositions qui méritent examen, visant à réduire la taxation d’autres formes de capital. Il n’est donc pas à rejeter en bloc. Le présent texte ne vise qu’à discuter d’une de ses propositions, la plus contestable, et aussi celle qui a provoqué le plus de buzz médiatique.<br /> <strong>Les arguments des « fictivistes »</strong><br /> Rappelons brièvement en quoi consiste la proposition: il s’agirait de demander aux propriétaires occupants d’imputer sur leur revenu imposable le loyer qu’ils encaisseraient s’ils louaient le logement, en contrepartie d’une déduction de ce même revenu des intérêts versés pour l’emprunter (autre disposition que j’ai critiquée par le passé). Ainsi, un propriétaire ayant payé ses crédits, et imposé marginalement dans une tranche de 30%, paierait 30% du loyer qu’il pourrait tirer de sa maison comme impôt supplémentaire. Pour un logement de 200 000 Euros sur un marché aux rendements locatifs de 4%, ce ménage moyen paierait donc 2400 Euros de “taxe sur le loyer fictif”.<br /> Les “justifications” de cette imputation par Patrick Artus sont les suivantes :<br /> <ul><li dir="ltr">Le propriétaire, en occupant lui même son logement, se verserait en fait un loyer “implicite” à lui même, et la taxe serait un outil de “neutralité fiscale” entre location et occupation.</li><li dir="ltr">En ne taxant pas l’auto-occupation, l’État favoriserait une mauvaise allocation du capital investissable par les individus vers leur logement, au détriment d’investissements plus productifs pour la société.</li><li dir="ltr">Augmenter une taxe sur ce capital permettrait, sans remettre en cause les grands équilibres budgétaires, de baisser les taxes sur d’autres formes de capital trop lourdement taxées et génératrices de valeur.</li></ul>Ajoutons qu’il existe un autre argument parfois utilisé par les tenants d’une telle taxe, mais qui n’est pas repris par Artus ni Delaigue, qui sont trop intelligents pour tomber aussi bas. Je le traiterai quand même, dans l’éventualité où un autre débatteur voudrait l’amener: la taxe serait un instrument de justice sociale en imposant plus lourdement le riche propriétaire, un “possédant”, alors que le locataire le serait souvent par “manque de moyens” pour devenir propriétaire. Artus et Delaigue, quant à eux, n’évoquent jamais une question de “justice” fiscale ou sociale mais arguent, plus subtilement, de la pertinence d’une “neutralité fiscale”.<br /> Après avoir évacué rapidement le non argument “socialiste”, nous entrerons dans la partie plus ardue de la démonstration pour démonter tous les arguments de la proposition « Artus ». Enfin, nous élèverons le débat à un niveau théorique pour montrer combien la notion de “loyer que le propriétaire se verse à lui même” est tautologique, et quels seraient les effets pervers importants d’une telle proposition.<br /> <strong>Argument « socialiste » : le propriétaire fait-il moins d’effort que le locataire ? Non, et c’est en grande partie à cause de l’État</strong><br /> L’une des justifications de certains partisans du loyer fictif (les moins malins) est donc que les propriétaires qui ont fini de payer leur logement fournissent pour se loger un effort financier moindre que les locataires, qui sont pourtant, par définition, moins riches. Il y aurait une « inégalité » que tout gouvernement « social » se devrait de corriger. L’argument est spécieux, mais puisqu’il faut parfois l’affronter en débat public, perdons du temps à le démonter.<br /> Allez sur n’importe quel comparateur « propriété contre location », <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/8/IBcbEYPSRzGXx-aVKXQbjw/aHR0cDovL3d3dy5jYmFucXVlLmNvbS9pbW1vYmlsaWVyL2xvdWVyLW91LWFjaGV0ZXIucGhw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNHGzMAUb7ciC0AAwL1tADtrhWUQow" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/8/IBcbEYPSRzGXx-aVKXQbjw/aHR0cDovL3d3dy5jYmFucXVlLmNvbS9pbW1vYmlsaWVyL2xvdWVyLW91LWFjaGV0ZXIucGhw" target="_blank">tel que celui ci</a>, jouez avec des paramètres réalistes, et vous verrez qu’aux conditions actuelles de marché, louer est beaucoup plus rentable que d’acheter, même si cela parait contre intuitif au premier abord. Cela est dû à l’état actuel du marché, fondé sur des prix élevés, des taux d’intérêts nominaux bas poussant en forte baisse les rendements locatifs (donc le niveau des loyers par rapport au prix du logement à l’achat), mais des taux d’intérêts réels nets d’inflation qui restent conséquents, et des coûts de transaction (droits de mutation, coûts d’intermédiation) très élevés.<br /> Le résultat de cette conjonction est que quelqu’un qui louerait, et consacrerait le différentiel entre le prix de la location et le prix du crédit à épargner, aurait en fin de période de remboursement de crédit une situation patrimoniale meilleure que celui qui achèterait maintenant. L’équation aurait été différente aux conditions de marché des années 70, mais pour tous les accédants à la propriété depuis la fin des années 90, c’est la réalité.<br /> Si les français continuent de vouloir acheter en masse, c’est parce qu’on leur a mis dans la tête que « verser des loyers dans le vide, c’est idiot », ce qui est simpliste. En outre, le propriétaire peut transformer son bien, ne dépend que de lui même pour l’entretenir, et surtout, le capital accumulé le protège contre les risques de pertes de revenus à long terme, à commencer par celles qui surviennent à la retraite.<br /> Mais d’un strict point de vue financier, acheter un bien en période de bulle immobilière, d’inflation modérée, et dans un système ou les taxes transactionnelles sont hors de prix, est un calcul perdant à coup presque sûr. Cela est encore plus vrai si votre vie professionnelle vous conduit à déménager plus souvent: l’accumulation des coûts transactionnels sera pour vous financièrement particulièrement pénalisante.<br /> Il est donc faux de prétendre que le « propriétaire occupant » a fait moins d’effort que le locataire. Il est en outre patent que le surcoût payé par les acheteurs aujourd’hui (à monnaie constante, un logement, rapporté aux revenus des ménages, coûte 80% de plus aujourd’hui que dans la période 1965-1995, selon les statistiques immobilières du ministère du logement)[<sup class="m_7703339358876148713footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/9/ngzEB87Uc4Mf9yp0YbkqDA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTM%23fn-139179-3&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNF9KGXR6jgTscNBRmA--U0grmSvlw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/9/ngzEB87Uc4Mf9yp0YbkqDA/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTM#fn-139179-3" id="m_7703339358876148713fnref-139179-3" target="_blank">3</a></sup>] provient de distorsions créées par des politiques publiques : d’une part, les banques centrales fixent la base du prix de l’argent à un niveau trop bas, favorisant une expansion exagérée du crédit par rapport à la quantité globale d’investissements finançables, générant des bulles à répétition, notamment immobilières, dans le monde entier. D’autre part, ce crédit facile se télescope avec des lois foncières et immobilières tendant à restreindre l’offre de logement, faisant basculer le rapport de force vers les vendeurs contre les acheteurs de logement, et permettant aux premiers de rapprocher leur prix de vente des limites de solvabilité des seconds [<sup class="m_7703339358876148713footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/10/voCjLEtWPHYb3S4Cya1Qdw/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTQ%23fn-139179-4&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNGJRENUX6o1PVsRe0YuWzF3ZF0vkw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/10/voCjLEtWPHYb3S4Cya1Qdw/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTQ#fn-139179-4" id="m_7703339358876148713fnref-139179-4" target="_blank">4</a></sup>]. Les économistes, dans leur jargon inimitable, parlent de « captation du surplus consommateur par les offreurs pour les biens peu substituables en situation de faible concurrence ».<br /> Avant donc de prétendre “corriger une distorsion avantageant les propriétaires”, il conviendrait peut être de s’interroger sur toutes les distorsions du marché qui plombent les accédants à la propriété, et qui rendent la location financièrement bien plus avantageuse !<br /> Nous ajouterons que lorsqu’un ménage a constitué son patrimoine, sacrifiant une part de sa capacité de consommation présente pour sa consommation future, il l’a fait avec ses revenus déjà très lourdement taxés. S’il a acheté un logement neuf, il a été soumis à 20% de TVA sur la construction. S’il a hérité, son héritage est passé par la moulinette des droits de succession. S’il a bénéficié d’un coup de pouce familial (une des raisons invoquées par certains pour justifier une taxation fictive…), gardons à l’esprit que les parents aidants ont eux même payé plus que leur part de charges et d’impôts lorsqu’ils ont constitué cette épargne pour leurs enfants. Et quand les parents mourront, leurs héritiers subiront eux mêmes une ponction. Que l’on m’explique en quoi les propriétaires « bénéficieraient d’une rente » ? Cette “rente” n’est que la juste rémunération d’un effort d’épargne antérieur déjà lourdement obéré par la taxation des revenus disponibles.<br /> <strong>Neutralité fiscale ? Non, préférence idéologique</strong><br /> Nous venons de voir que l’acheteur immobilier fait financièrement un effort nettement plus élevé, en grande partie à cause de mauvaises lois publiques, que le locataire, au moment où il constitue son patrimoine, en surpayant très cher un logement qui l’endette fortement. Évidemment, quand son prêt arrive à échéance, au bout de 15/30 ans, il peut enfin souffler un peu. Le locataire, lui, choisit de faire un effort moindre au départ, mais le fera plus longtemps. Ce sont deux choix différents de consommation de logement, et chaque « consommateur de logement » devrait pouvoir arbitrer entre ces deux choix avec le moins d’interférences fiscales possibles.<br /> Entrons dans les finasseries de l’argumentation pro « imputation ». En ne réintégrant pas le “loyer fictif que se paie à lui même » celui qui occupe son propre logement, le législateur introduirait une distorsion en défaveur des locataires, sur la base du raisonnement suivant: si deux propriétaires de maisons parfaitement identiques se louaient leurs maisons respectives à un loyer de marché identique, leur situation matérielle serait strictement identique à celle de deux propriétaires occupants, mais ils devraient intégrer dans leurs revenus respectifs le loyer perçu de l’occupant de leur maison. Le raisonnement est le même si une infinité de propriétaires se louent leurs maisons les uns les autres. Il y aurait donc « distorsion fiscale » en faveur de l’achat.<br /> À première vue, c’est imparable. Mais ce raisonnement comporte un énorme « vice conceptuel ».<br /> Chercher à capitaliser tout de suite pour ne pas payer demain n’est pas le « résultat » d’une distorsion mais un choix délibéré pour ne pas avoir à assumer <em>ad vitam eternam</em> un loyer fluctuant avec l’inflation qu’il faut financer avec une retraite en peau de chagrin, et <em>tutti quanti</em>.<br /> C’est ni plus ni moins qu’une dépense d’assurance sur les aléas qu’un avenir lointain peut réserver, une dépense mûrement choisie par celui qui l’effectue. Autrement dit, celui qui achète sa maison, comme le locataire, consomme du logement, mais en plus, effectue un investissement assuranciel. Certes, il existe chez certains acheteurs une volonté “spéculative”, mais nous avons vu que celle ci n’était possible que lorsque l’État créait les conditions favorables à la création d’une bulle : je laisse donc ce volet spéculatif de côté pour l’instant.<br /> La décision d’achat n’est donc pas le résultat d’une “distorsion d’incitations” mais la prétendue “distorsion” est justement… l’effet recherché par ceux qui effectuent la décision d’achat. C’est un choix comportemental parfaitement rationnel, celui de l’épargnant contre le dépensier, de la fourmi contre la cigale. Les politiques de l’État faisant monter les prix peuvent rendre ce choix assuranciel du propriétaire occupant très cher, voire discutable économiquement, mais il n’appartient certainement pas à l’État de vouloir influencer les paramètres conduisant les ménages à faire le choix de la cigale ou celui de la fourmi : ce choix relève clairement de l’exercice de la liberté individuelle, et du libre arbitre. Surtaxer les fourmis revient à considérer que ceux qui épargnent dans l’espoir d’avoir une vie meilleure demain doivent être punis pour ce choix. C’est une atteinte particulièrement grave à l’une des dernières libertés individuelles qui nous reste, celle de pouvoir décider librement comment nous voulons consommer du logement et comment nous voulons préparer notre avenir.<br /> Aucune “neutralité fiscale” n’est donc décelable ici. Une telle taxation, comme toute tentative de constructivisme fiscal, ne serait, si elle était adoptée, que la marque d’une préférence du législateur envers certains types de comportements au détriment d’autres. En d’autres termes, une préférence idéologique pour les cigales.<br /> Faut il privilégier certains types d’investissement en capital sur d’autres ? La pierre ôte-t-elle le pain de la bouche de l’investissement dit “productif” ?<br /> Le second volet du raisonnement d’un Patrick Artus, revient à dire qu’il vaudrait mieux que l’individu ne mette pas d’argent dans sa maison, et qu’il se dirige vers d’autres formes de capital plus productives [<sup class="m_7703339358876148713footnote"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/11/Z4oV6YySZvxKLlbRKkDxvg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTU%23fn-139179-5&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNEv5d0jZDr7jZ99vFrH1VqY582U-w" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/11/Z4oV6YySZvxKLlbRKkDxvg/aHR0cHM6Ly93d3cuY29udHJlcG9pbnRzLm9yZy8yMDEzLzA5LzE2LzEzOTE3OS1sb3llci1maWN0aWYtZGFuZ2VyLXJlZWwjZm4tMTM5MTc5LTU#fn-139179-5" id="m_7703339358876148713fnref-139179-5" target="_blank">5</a></sup>] , aujourd’hui trop taxées: participation dans des entreprises, prêts à des entreprises, etc. Soyons clair: je suis tout à fait d’accord pour dire que les autres formes de capital sont trop taxées.<br /> J’évacue rapidement l’argument selon lequel la surtaxe de l’immobilier pourrait être une bonne compensation budgétaire pour une moindre taxation du capital dirigé vers l’entreprise: comme je l’ai dit à maintes reprises, comme Alain Madelin le rappelle pratiquement une fois sur quatre lors de ses passages télévisés sur le plateau de BFM Business (émission de Nicolas Doze le Mardi à 9h), une vraie baisse d’impôts ne peut être gagée que sur une baisse de dépenses publiques, si elle doit être compensée par une hausse d’un autre impôt, ce n’est, globalement, qu’un jeu de bonneteau fiscal dont l’État choisit arbitrairement de changer les gagnants et les perdants.<br /> Mais à cet argument de bon sens, un Patrick Artus répond que, toutes choses égales par ailleurs, il vaudrait mieux, dans le “mix fiscal”, augmenter les taxes immobilières pour rétablir l’équilibre avec les taxes sur les autres formes de capital productif. Là encore, l’argument est suffisamment habile pour, en cas d’examen trop rapide, faire sens. L’État doit-il désinciter à l’investissement immobilier en le surtaxant pour « mieux » orienter le capital vers la production de richesse ? En second examen, clairement, non.<br /> Tout d’abord, nous avons vu que l’achat d’une maison comportait une composante “consommation” de logement, et une part d’investissement de type assuranciel. Il n’y a donc pas dans l’esprit de l’investisseur stricte équivalence entre ce type d’allocation des ressources et la création d’un capital fondé sur des valeurs mobilières. Il est d’ailleurs peu probable de voir un ménage s’endetter sur 20 ans pour acheter des actions, ou des obligations. Prétendre que “l’équilibre” de la taxation entre ces deux formes d’investissement fort peu concurrentes devrait être recherché est donc très contestable. Mais là n’est pas l’essentiel.<br /> Peu importe qui possède la maison que vous occupez d’un point de vue macro-économique. Il faut bien que quelqu’un la possède, et que des gens investissent dans les logements dont les familles ont besoin. Que l’investissement soit le fait de propriétaires occupants ou d’investisseurs locatifs particuliers ou institutionnels, les mêmes sommes y seront consacrées, et si vous préférez investir dans votre maison plutôt que dans une start up, grand bien vous fasse, c’est peut être celui à qui vous achetez la maison, ou le terrain, qui fera à son tour cet investissement productif, ou pas, selon les incitations et freins susceptibles d’influencer son choix.<br /> Si ces investissements dans nos entreprises sont aujourd’hui insuffisants, ce n’est pas parce que vous achetez trop d’immobilier, c’est parce que la récompense des investissements dits “productifs” est aujourd’hui trop faible, fiscalité oblige. On n’en revient au même problème: oui, le capital productif est trop taxé (sur ce point, Artus a raison), mais cela ne justifie en rien que le capital immobilier ne le soit pas assez.<br /> La constitution d’un stock de logement répondant à une demande de consommation de logement ne « vole » donc pas le capital dont l’investissement dans d’autres secteurs économiques aurait besoin. Une mésallocation ne peut se produire que si l’on construit trop de logements. Et cela ne se produit que si les conditions d’une bulle spéculative sont réunies, à savoir une demande soutenue par des taux d’intérêt artificiellement bas voire des niches fiscales mal placées, et des lois du sol permettant à une bulle de se former, laissant entrevoir aux agents économiques des profits purement spéculatifs. Bref, une fois encore, les distorsions qui peuvent se produire ne sont pas le fait d’une absence d’intervention fiscale de l’État contre les propriétaires occupants, mais bien le résultat de politiques publiques « bullaires ».<br /> <strong>Le loyer fictif, une proposition intrinsèquement inégalitaire</strong><br /> Imaginons que la « Taxe Artus » soit adoptée et entraîne le marché vers une prédominance de la location, ce qui est l’effet recherché.<br /> Dans un marché théorique ou 100% des occupants seraient propriétaires de leur logement, chaque famille posséderait un logement (hors résidences secondaires): la répartition des patrimoines immobiliers serait relativement égalitaire, même si toutes les maisons ne se valent évidemment pas.<br /> Au contraire, dans un marché où le taux de propriétaires occupants tendrait vers zéro, il serait peu probable que tout le monde soit propriétaire d’un seul logement et que les ménages se louent les uns aux autres. Des phénomènes de concentration de la propriété tendraient à apparaître, et donc la propriété serait concentrée dans un nombre de mains plus petites : multi-propriétaires riches, ou grands groupes institutionnels aux actionnaires bien nourris, ou État aux organismes HLM très lucratifs pour leurs administrateurs. Dans ce second cas, la répartition du patrimoine immobilier serait donc nettement plus inégalitaire.<br /> Toute mesure favorisant l’augmentation du taux de locataires occupants est donc intrinsèquement porteuse de plus d’inégalités patrimoniales. Drôle de résultat, pour des décideurs politiques qui n’ont que l’égalité matérielle à la bouche.<br /> Tout converge pour affirmer qu’il est totalement faux de prétendre que l’imputation d’un loyer fictif au revenu des propriétaires occupants serait une mesure de « neutralité », voire de « justice » fiscale. Mais allons plus loin: et si tout le concept d’imputation de loyer fictif n’était qu’une tautologie ?<br /> <strong>Raisonnements par l’absurde : le loyer versé à soi-même, une tautologie</strong><br /> Car enfin, si l’idée était si bonne, pourquoi ne l’appliquerait-on pas naturellement à d’autres secteurs d’activité ? Ceux qui utilisent leur voiture devraient se voir imputer le coût de sa location fictive dans leur revenu. On pourrait multiplier le raisonnement à l’infini avec l’électroménager, et ainsi de suite. Sans parler de vos livres, que vous ne louez pas à une bibliothèque: faut il imputer à votre revenu la location fictive de votre bibliothèque ? Vos achats de livres ne font ils pas injustement concurrence à tous les investissements productifs que vous pourriez faire avec la même somme ?<br /> Mieux: en droit français, les locataires, sauf clause explicite, ont le droit de sous louer tout ou partie de leur location. S’ils n’exercent pas ce droit et choisissent de jouir pour eux mêmes de la location, ne faudrait il pas imputer sur leur revenu le loyer fictif de la sous location ?<br /> Vous le voyez : l’extension du concept « d’imputation de revenus fictifs d’auto-location » aboutit rapidement à des constructions intellectuelles aberrantes. Et pourquoi ce qui serait aberrant lorsqu’on parle de livres ne le serait il pas lorsque l’on parle de maison ?<br /> Ajoutons que le propriétaire occupant ne peut, conceptuellement, se « verser de loyer à lui même ». En effet, l’action d’occuper un logement contre un loyer est un échange entre deux parties. Pour que l’échange ait lieu, il faut que chaque partie juge la valeur de ce qu’il reçoit supérieure à celle qu’il donne: c’est le concept d’asymétrie des préférences, qui induit que tout échange libre n’est entrepris que s’il est perçu comme bénéficiaire pour les deux parties. Cette asymétrie des préférences fonde l’existence du prix des choses.<br /> Or, un échange avec soi-même gomme toute asymétrie des préférences. En effet, je ne peux pas simultanément préférer le loyer à la jouissance du logement et préférer la jouissance du logement au loyer ! Il est donc rigoureusement impossible de fixer un prix de référence à « l’autolocation », ce prix « n’existe pas », et ne peut en aucun cas être le même que celui qui résulterait d’une négociation entre deux personnes différentes.<br /> Imputer un « loyer fictif d’auto-location » par comparaison avec la moyenne d’autres transactions (le prix de marché) est donc parfaitement arbitraire, et ne repose pas sur une base théorique sérieuse. C’est juste un moyen d’essayer de presser un peu plus le citron du contribuable en période de vaches maigres.<br /> Une taxe sur les propriétaires… qui ne fera qu’augmenter les loyers !<br /> De ce qui précède, on peut déduire que l’existence de deux modes de consommation du logement, achat et location, modifie les asymétries préférentielles entre offreurs et demandeurs par rapport à ce qu’elles seraient si un seul mode de consommation de logement existait. En Français normal, le choix que certains font d’occuper leur propre logement modifie l’échelle des prix sur le marché locatif, puisque le propriétaire bailleur subit la concurrence de l’occupation propriétaire, et vice versa.<br /> Et donc, si l’État modifie par la taxe le niveau de perception relatif des préférences entre location et propriété en taxant un peu plus la pleine propriété… Vous augmentez le prix que le bailleur peut exiger de la location ! Du coup, vous augmentez le « loyer fictif » imputable à la propriété auto-occupée, donc rendez l’achat moins désirable, donc augmentez le « pricing power » du bailleur, et ainsi de suite.<br /> Pire encore: les particuliers qui investissent dans le locatif sont, le plus souvent, des personnes qui ont déjà acheté leur logement d’habitation (quand bien même ils n’en ont pas payé intégralement le crédit). Ajouter une taxe sur leur propriété ne fera que réduire les ressources qu’il pourront consacrer à la formation de capital de type locatif. Et si cela réduit l’offre locative, donc la concurrence entre bailleurs, alors… cela tend à augmenter les prix !<br /> Quel que soit l’angle selon lequel on considère la question, le concept “fatalement vicié” d’auto-location et de loyer implicite-fictif tend à engendrer une rétroaction vicieuse pouvant entraîner une spirale de la hausse des loyers bien réels.<br /> <strong>Conclusion : une théorie bancale, prétexte au constructivisme fiscal</strong><br /> L’idée d’imputer un loyer fictif aux revenus des ménages est la pure négation du caractère socialement bénéfique de choix effectués librement par les individus. En transformant les différences de prix et de situation patrimoniales nées de ces choix en « distorsions de marché », les promoteurs du « loyer fictif » bâtissent une construction académique qui a tous les atours du sérieux universitaire mais qui n’est qu’une théorie spécieuse fondée sur des prémisses fausses, dont le seul but semble être d’essayer de justifier un nouvel avatar du « constructivisme fiscal », visant à moduler les comportements des individus selon leurs propres préférences d’experts, d’élus, de technocrates ou de tout autre forme d’aspirant dirigiste.<br /> Le rapport du CAE prétend essayer de rationaliser la taxation du capital en général, et celle des actifs immobiliers en particulier. Cette volonté de mettre de l’ordre dans cet ensemble fiscal totalement bancal n’est pas mauvaise. Mais parce qu’il méconnaît la nature profonde des motivations à former du capital, et qu’il attribue subjectivement et sans justification valide à la formation de patrimoine immobilier une valeur moindre qu’à la formation d’autres d’actifs, il est amené à formuler des propositions qui, sous couvert de “neutralité”, ne font qu’introduire ses propres préférences (idéologiques ?) dans la fiscalité.<br /> —<br /><strong>Sources</strong> :<br /> <ul><li>Alexandre Delaigue,<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/12/1-kAIGUgAOalTAA-e_m00g/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNEIWAlgBDp3kz3_SpU9MTbaNqvttQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/12/1-kAIGUgAOalTAA-e_m00g/aHR0cDovL2Jsb2cuZnJhbmNldHZpbmZvLmZyL2NsYXNzZS1lY28vMjAxMy8wOS8xMi9mYXV0LWlsLXRheGVyLWxlcy1sb3llcnMtZmljdGlmcy1kZXMtcHJvcHJpZXRhaXJlcy1kZS1sZXVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw" target="_blank"> “faut il taxer les loyers fictifs des propriétaires occupants ?”</a></li><li>Note du CAE : « la fiscalité des revenus du capital »,<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/13/HzqxtB07C5x2HeMpQ8nHzg/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0Zpc2NhbGl0ZS1kZXMtcmV2ZW51cy1kdS1jYXBpdGFsLTIzNS5odG1s&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNGXpB4l16LMZ45R1QoVnZxHavf-hw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/13/HzqxtB07C5x2HeMpQ8nHzg/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0Zpc2NhbGl0ZS1kZXMtcmV2ZW51cy1kdS1jYXBpdGFsLTIzNS5odG1s" target="_blank"> le chapeau</a> | <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/14/N_e0A_AX758X4N0CPoTgYQ/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0lNRy9wZGYvY2FlLW5vdGUwMDkucGRm&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNFwFDG5HTLLyiRYeC47FtTwBO9rmg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/14/N_e0A_AX758X4N0CPoTgYQ/aHR0cDovL3d3dy5jYWUtZWNvLmZyL0lNRy9wZGYvY2FlLW5vdGUwMDkucGRm" target="_blank">La note PDF, 12 pages</a></li></ul>Lien entre réglementation foncière et bulle immobilière :<br /> <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/15/QLRfB0gX4V-MNCVHSLgvkw/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8wMS9yZ2xlbWVudGF0aW9uLWYuaHRtbA&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNFQRrLPHd2qJJyy9zpQuNlGN1I9Hw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/15/QLRfB0gX4V-MNCVHSLgvkw/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8wMS9yZ2xlbWVudGF0aW9uLWYuaHRtbA" target="_blank">Présentation générale (études foncières)</a> |<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/16/drF-G6TZ3QcgEW6v4tareA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMi9mb25jaWVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212783000&usg=AFQjCNGDpnrvSqebuRBxdyW_7rVbQN30Lg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/16/drF-G6TZ3QcgEW6v4tareA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMi9mb25jaWVyLWxvZ2VtZW50Lmh0bWw" target="_blank"> Les mécanismes bullaires, présentation générale</a> |<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/17/1tsEVnIeR3gZa6GKmb3FvA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8wOS9zdWJwcmltZXMtY2F1c2UuaHRtbA&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNHdpU00b4Q9KUlbfhd6bfZCnKAmPw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/17/1tsEVnIeR3gZa6GKmb3FvA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8wOS9zdWJwcmltZXMtY2F1c2UuaHRtbA" target="_blank"> Les mécanismes immobiliers de la crise financière</a> |<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/18/oY1ozFl-vZhmI14INamM4g/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOS8xMS9sb2lzLWRlLXpvbmFnZS1ldC1oYXVzc2UtZGVzLXByaXgtZHUtZm9uY2llci5odG1s&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNEh_rk9uxgvJkWWHYhSIlgJC06qbg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/18/oY1ozFl-vZhmI14INamM4g/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOS8xMS9sb2lzLWRlLXpvbmFnZS1ldC1oYXVzc2UtZGVzLXByaXgtZHUtZm9uY2llci5odG1s" target="_blank"> Etude française : influence des PLU sur les prix du sol</a> |<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/19/3EH1ZxWZFnGWgBrw3WMdwg/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMi9idWxsZWltbW9iaWxpZXJlLmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNGjGnT6xfXPRvWFcJUttyUjeMst7Q" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/19/3EH1ZxWZFnGWgBrw3WMdwg/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMi9idWxsZWltbW9iaWxpZXJlLmh0bWw" target="_blank"> Ebauche d’une loi de formation des bulles immobilières</a> |<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/20/WouwnglbiqnIw6NgESnTVA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmVjby5jb20vZWNvbm9taWUvaW1tb2JpbGllci9hcnRpY2xlL3ZpbmNlbnQtYmVuYXJkLXJhcHBvcnQtb2NkZS1zdXItbGUtbG9nZW1lbnQtaWwteS1hLXVuLXByb2JsZW1lLWQtb2ZmcmUtZW4tZnJhbmNl&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNHa7WKzGNYhLedlD94FI-z-LYnC7w" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/20/WouwnglbiqnIw6NgESnTVA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmVjby5jb20vZWNvbm9taWUvaW1tb2JpbGllci9hcnRpY2xlL3ZpbmNlbnQtYmVuYXJkLXJhcHBvcnQtb2NkZS1zdXItbGUtbG9nZW1lbnQtaWwteS1hLXVuLXByb2JsZW1lLWQtb2ZmcmUtZW4tZnJhbmNl" target="_blank"> L’OCDE souligne nos problèmes d’offre en matière de logement</a><br /> Autre liens :<br /> <ul><li>(2007)<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/21/Vbj-De9ZFMLOE10Hj02-IA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8xMS9pbXBvdHMtbG9jYXV4Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNEGUrWO9jWhBg1JFYN_iDX6bWyU2A" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/21/Vbj-De9ZFMLOE10Hj02-IA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8xMS9pbXBvdHMtbG9jYXV4Lmh0bWw" target="_blank"> La réévaluation des bases locatives, fausse bonne idée, effets pervers en série</a> (“les impôts calculés sur la valeur d’un capital sont immoraux”)</li><li>(2010)<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/22/BsysKq0gxaH9d49KiBQn7g/aHR0cDovL2Jsb2cudHVyZ290Lm9yZy9pbmRleC5waHA_cG9zdC9CZW5hcmQtRmlzY2FsaXRl&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNHzlLaaXpT-jJ1VQQGHIVm3Iz8gsQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/22/BsysKq0gxaH9d49KiBQn7g/aHR0cDovL2Jsb2cudHVyZ290Lm9yZy9pbmRleC5waHA_cG9zdC9CZW5hcmQtRmlzY2FsaXRl" target="_blank"> Une Taxe de 2% sur le patrimoine immobilier, une idée dangereuse – proposition alternative</a></li><li><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/23/2iwYOU1agvzEmHwrY9krag/aHR0cDovL3d3dy5zY3JpYmQuY29tL2RvYy84MDE2MzMzNC8&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNGd9phl_J_-rSbVoo1JTwq7jGB1OQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/23/2iwYOU1agvzEmHwrY9krag/aHR0cDovL3d3dy5zY3JpYmQuY29tL2RvYy84MDE2MzMzNC8" target="_blank">Mon livre, pdf gratuit, « logement, crise publique, remèdes privés »</a></li><li><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/24/6GfVxZ4Rh4pbMpd7aLxyGg/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8wMy9jcmlzZS1kdS1sb2dlbWUuaHRtbA&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNF_U1RwEwf-U2Ro53nVcsSZJECmeQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/24/6GfVxZ4Rh4pbMpd7aLxyGg/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8wMy9jcmlzZS1kdS1sb2dlbWUuaHRtbA" target="_blank">Résumé du livre et principales propositions pour sortir de la crise</a></li></ul><strong>Notes</strong> :<br /> <div class="m_7703339358876148713footnotes" id="m_7703339358876148713footnotes-139179"><ol><li id="m_7703339358876148713fn-139179-1">J’ai déjà eu l’occasion de<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/25/UO1u-1HGs-kgFEw3eK9DdA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMC9jYWUtMi5odG1s&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNFX2J81IxehB74bhD9norW9oSXFEA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/25/UO1u-1HGs-kgFEw3eK9DdA/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwOC8xMC9jYWUtMi5odG1s" target="_blank"> critiquer d’autres propositions du CAE</a> en matière de logement et de crédit hypothécaire. </li><li id="m_7703339358876148713fn-139179-2">Le rapport Attali avait fait des propositions (élaborées par Jacques Delpla) de réévaluation de la fiscalité immobilière fondée sur une réévaluation de ces bases et une taxation annuelle proportionnelle aux valeurs des propriétés remises à jour.<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/26/xNHWYJia0QZuha5Eqs6MaQ/aHR0cDovL2Jsb2cudHVyZ290Lm9yZy9pbmRleC5waHA_cG9zdC9CZW5hcmQtRmlzY2FsaXRl&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNGoxLqMTd5W3JI2hVBhnvcqCBw6FA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/26/xNHWYJia0QZuha5Eqs6MaQ/aHR0cDovL2Jsb2cudHVyZ290Lm9yZy9pbmRleC5waHA_cG9zdC9CZW5hcmQtRmlzY2FsaXRl" target="_blank"> J’ai critiqué cette proposition et fait des propositions alternatives</a> en 2010 pour l’Institut Turgot. <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/27/QEPsCnCvsdAit95ODDByRQ/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8xMS9pbXBvdHMtbG9jYXV4Lmh0bWw&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNG9m5RmUWFFrdixU4gVExD71QWVgg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/27/QEPsCnCvsdAit95ODDByRQ/aHR0cDovL3d3dy5vYmplY3RpZmxpYmVydGUuZnIvMjAwNy8xMS9pbXBvdHMtbG9jYXV4Lmh0bWw" target="_blank">Un article plus ancien (2007)</a>évoquait également cette question. </li><li id="m_7703339358876148713fn-139179-3">Les statistiques<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/28/3EjVK_gdof_DrtA4ojO6iA/aHR0cDovL3d3dy5jZ2VkZC5kZXZlbG9wcGVtZW50LWR1cmFibGUuZ291di5mci9wcml4LWltbW9iaWxpZXItZXZvbHV0aW9uLTEyMDAtYTEwNDguaHRtbA&source=gmail&ust=1477640212784000&usg=AFQjCNEDq-aqrErEwRSYETFbqMoqDFvesg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEkAFRZfiZgAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYEIiDczb2o9eWQPGta9YK5xYD7gACZGw/28/3EjVK_gdof_DrtA4ojO6iA/aHR0cDovL3d3dy5jZ2VkZC5kZXZlbG9wcGVtZW50LWR1cmFibGUuZ291di5mci9wcml4LWltbW9iaWxpZXItZXZvbHV0aW9uLTEyMDAtYTEwNDguaHRtbA" target="_blank"> sont celles de Jacques Friggit</a>, de l’ex-conseil général des ponts et chaussées. </li><li id="m_7703339358876148713fn-139179-4">Sur les causes foncières de la bulle immobilière, j’ai produit de nombreux articles, voir la liste ci dessous en section « liens ». </li><li id="m_7703339358876148713fn-139179-5">Il y aurait beaucoup à dire sur le manichéisme qui consiste à présenter une maison occupée comme un “capital dormant” ou “improductif”. Le service produit par un logement est bien réel ! Mais ce développement nous emmènerait trop loin dans un article déjà très long… </li></ol></div><div class="m_7703339358876148713teads-inread"> </div><div class="m_7703339358876148713divVideoStep" id="m_7703339358876148713divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Vincent Bénard, membre du Bureau du PLD</strong></em></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-5411528223149630352016-10-20T16:25:00.003+02:002016-10-22T09:00:31.442+02:00La maladie de la subventionnite aigüe pèse lourdement sur les entreprises saines ! ---<br /><img class="CToWUd a6T" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/-NTSbCQx7x83TrGG8RYV4v-rpRlAVNoxF8oeoOS2gL_SZrx02bgPj1afrKoWHfc068j1vJbO8VC1O9ExdVqhyCtFGAM1QAkjf_8r6t8=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/bombardier.jpg" /><br /><br /><div class="m_580646397305400192field m_580646397305400192field-name-field-intro m_580646397305400192field-type-text-long m_580646397305400192field-label-hidden"><div class="m_580646397305400192field-items"><br /><span style="font-size: large;"><b>A présent, Bombardier demande sa part du butin à un Etat fossoyeur qui se croit stratège.</b></span><br /><span style="font-size: 16px;"></span><br /><h3 class="m_580646397305400192s0">Alors que le soufflé de l'aide publique étatique à Alstom n'est même pas encore tombé, voilà qu'un nouvel acteur - Bombardier - entre dans la danse pour réclamer lui aussi sa part du gâteau.</h3><h3 class="m_580646397305400192s0"><em style="font-size: 16px;"><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEQAF_1EzqUAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYCKuMlSGW2M1aT0u65g_lnd8b5wACZGw/1/4yfmvNdtKxfhShUjhj0YHA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ib21iYXJkaWVyLWRlbWFuZGUtcGFydC1idXRpbi1ldGF0LWZvc3NveWV1ci1xdWktc2UtY3JvaXQtc3RyYXRlZ2UtbGliZXJ0ZS1jaGVyaWUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg1NTk1OS5odG1s&source=gmail&ust=1477059171884000&usg=AFQjCNHbLl4DMz-vUDLpWflW6G1yow7t5g" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEQAF_1EzqUAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYCKuMlSGW2M1aT0u65g_lnd8b5wACZGw/1/4yfmvNdtKxfhShUjhj0YHA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ib21iYXJkaWVyLWRlbWFuZGUtcGFydC1idXRpbi1ldGF0LWZvc3NveWV1ci1xdWktc2UtY3JvaXQtc3RyYXRlZ2UtbGliZXJ0ZS1jaGVyaWUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg1NTk1OS5odG1s" target="_blank">atlantico </a>le 20 octobre 2016</strong></em></em><br /></h3><div class="m_580646397305400192first m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Le sang de François Hollande n’a fait qu’un tour à l’annonce des 400 postes supprimés par Alstom sur son site de Belfort le 7 septembre dernier. Aucun licenciement n’était prévu, juste des reclassements internes – en particulier à Reichshoffen à 200 kilomètres de là - sur des sites plus prometteurs. Mais à quelques mois de la présidentielle, la communication présidentielle valait bien 500 millions d’euros de déficit supplémentaire. </span></div><div class="m_580646397305400192first m_580646397305400192size-10"><br /></div><div class="m_580646397305400192first m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">L’ennui, c’est que cette subvention grossière a suscité des vocations. Le grand chasseur de subventions publiques Bombardier s’est mis sur les rangs pour avoir sa part du gâteau. Ce n’est sans doute qu’un début, attendons-nous à une longue litanie des pleureuses. Cette affaire grotesque résume tous les maux de la France.</span></div><span style="font-size: small;"></span><br /><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Les sites industriels français sont nombreux à péricliter sous le fardeau de charges fiscales et sociales excessives. Manque de fonds propres, réglementations étouffantes, manque de personnel qualifié sur notre sol, primautés des directeurs d’achat des grands groupes sur le maintien d’un réseau solide de sous-traitants locaux et bien d’autres handicaps pèsent très lourd sur les entreprises, qu’elles soient petites, moyennes ou de taille intermédiaire. Les politiques s’en moquent éperdument. Leur priorité, c’est leur photo à l’arrivée du prochain scrutin. Bref, pas question pour eux de ne pas s’impliquer pour le site de Belfort, devenu le centre de toutes leurs préoccupations. Buzz éphémère qu’une bonne petite grève – tradition française - a bien entretenu</span></div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">.</span></div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Nous avons eu droit aux réunions interministérielles rassemblant des décideurs politiques n’ayant jamais mis un pied en entreprise autrement que pour sourire devant les caméras, au branle-bas de combat dans les casernes de hauts fonctionnaires brillants mais sans la moindre idée des enjeux stratégiques d’Alstom. Et 500 millions – non financés - mis sur la table pour acheter à prix d’or du matériel inadapté destiné à la SNCF qui n’en a pas besoin, méthode détournée pour contourner les règles européennes interdisant les aides d’Etat directes. Pourquoi ne pas acheter 50 000 voitures Peugeot pour en faire des auto-tamponneuses dans les parcs d’attraction, ou desservir Tulle avec des avions d’Air France à demi vides pour soulager le trou d’air que traverse la compagnie ? Toute cette énergie déployée – 1,25 millions d’euros par salarié à reclasser - a dû faire chaud au cœur des 55 200 nouveaux chômeurs du seul mois de septembre envoyés faire la queue à Pôle emploi.</span></div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;"></span> </div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Essayez d’imaginer ce que les entreprises qui souffrent pensent de ce ruineux sauvetage temporaire - 18 mois tout au plus - d’un site qui paye la mauvaise stratégie de sa direction depuis plusieurs années. Mais l’une d’entre elles a eu le culot de monter au créneau : et moi ! Bombardier n’est pas le perdreau de l’année en la matière. Cet habitué des aides publiques est même un expert. Symbole aussi intouchable au Québec qu’Alstom en France, l’entreprise ne survit depuis longtemps que grâce aux aides publiques massives. Sa relation incestueuse avec l’Etat québécois n’a pas empêché le cours de son action de fondre de 95% en 15 ans, effaçant tout le développement des années 1990. Certains estiment que cette dégringolade trouve même son origine dans ce mélange des genres.</span></div><span style="font-size: small;"></span><br /><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">En novembre 2015, la Caisse de dépôt et placement du Québec a investi 1,4 milliard d’euros dans les activités ferroviaires de Bombardier contre une participation de 30% dans l’entreprise. Même syndrome, même traitement. </span></div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Achats dans un cadre parfois peu transparent, dépassements importants et qualité pas toujours au rendez-vous. Le financement de cet acharnement thérapeutique coûteux entraîne deux effets nocifs. La subvention retarde d’abord la véritable stratégie de redressement en imposant à l’entreprise des critères politiques – électoralistes – au détriment d’une vraie vision à long terme et des sacrifices qu’elle peut imposer à court terme. Combien d’entreprises n’ont pas survécu à l’intrusion des pouvoirs publics dans leur vie ? Areva risque de disparaître parce que l’entreprise a trop ignoré les évolutions de son marché pour obéir à des directives du pouvoir sous la direction de personnalités choisies par ce même pouvoir. La SNCF subit depuis longtemps des choix absurdes d’élus qui veulent des TGV rutilants sur des lignes non-rentables – en particulier pour relier leur propre fief à Paris – au sacrifice des TER peu entretenus car moins visibles politiquement. L’aide publique n’est jamais gratuite.</span></div><span style="font-size: small;"></span><br /><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">La maladie de la subventionnite aigüe pèse lourdement sur les entreprises saines, mises malgré elles à contribution pour financer les ressources nécessaires au maintien en vie des corps malades. Pour paraphraser un fameux chef d’Etat, la spirale de l’échec n’a pas changé : si une entreprise bouge, la taxer. Si elle bouge encore, la réglementer. Si elle ne bouge plus, la subventionner. Au terme de cette inextricable imbrication, les entreprises bénéficient de 130 milliards d’aides diverses (CICE, CIR, 35 heures…), presque le double du montant de l’impôt sur les sociétés. C’est un montage fiscalo-bureaucratique digne du film <em>Brazil</em>. A la fin, tout le monde chute.</span></div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;"></span> </div><div class="m_580646397305400192size-10"><span style="font-size: small;">Un véritable Etat stratège simplifierait la vie et le montant net du fardeau fiscal et social des entreprises, réduisant massivement en parallèle leurs aides et leurs charges diverses. Son ambition doit se résumer à libérer la formation technologique et professionnelle de son carcan bureaucratique, faire tomber des cloisons entre des acteurs qui refusent résolument de travailler ensemble jusqu’ici : universités et entreprises, ingénieurs et chercheurs, etc. Les "clusters" associant acteurs privés et semi-publics construisant progressivement les écosystèmes performants de demain émergeront naturellement si l’Etat cesse de leur mettre des bâtons dans les roues ou de décréter leur mise en place artificielle – sans suite en général – comme au bon vieux temps du Gosplan. </span><span style="font-size: small;">Rien de plus</span>.</div><div class="m_580646397305400192size-10"><br /></div><div class="m_580646397305400192divVideoStep" id="m_580646397305400192divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEQAF_1EzqUAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYCKuMlSGW2M1aT0u65g_lnd8b5wACZGw/2/5sf0uDwzcdesOlJGzBI-tQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ib21iYXJkaWVyLWRlbWFuZGUtcGFydC1idXRpbi1ldGF0LWZvc3NveWV1ci1xdWktc2UtY3JvaXQtc3RyYXRlZ2UtbGliZXJ0ZS1jaGVyaWUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg1NTk1OS5odG1s&source=gmail&ust=1477059171884000&usg=AFQjCNF8SxzOQTA7t6g--qN5aHu0GcZo7g" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEQAF_1EzqUAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBYCKuMlSGW2M1aT0u65g_lnd8b5wACZGw/2/5sf0uDwzcdesOlJGzBI-tQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9ib21iYXJkaWVyLWRlbWFuZGUtcGFydC1idXRpbi1ldGF0LWZvc3NveWV1ci1xdWktc2UtY3JvaXQtc3RyYXRlZ2UtbGliZXJ0ZS1jaGVyaWUtYXVyZWxpZW4tdmVyb24tMjg1NTk1OS5odG1s" target="_blank">atlantico </a>le 20 octobre 2016</strong></em></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-80275030093212580192016-10-13T13:35:00.001+02:002016-10-13T13:36:32.019+02:00Le "Tout-radar" : répression utile ou racket organisé ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img class="CToWUd a6T" height="352" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/xwjtxTISYJZJExHmHPLk0iXOTqGSv7CbCoPSZXWdILQW1HnZw5ns7QMfldiMee0wx50hmiLSKIBqg1hWQ4HrDApRYsyWvGhLIA=s0-d-e1-ft#https://partiliberal.digitalebox.fr/temp/radars.jpg" width="640" /></div><br /><div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><br /></div><h2 class="m_8561523025375977569s0"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Dans les années 80, tout le monde rêvait d’avoir sa voiture à 18 ans, promesse d’ouverture de nouveaux horizons et de liberté. Les temps ont bien changé. Le véhicule individuel est devenu l’apanage du pollueur égoïste dans la doxa des pouvoirs publics. </span></h2><h3 class="m_8561523025375977569s0"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Pire, rouler vite révèle selon eux un comportement de serial killer du bitume. Ne cherchez plus l’ennemi numéro 1 sur les routes françaises, c’est devenu la vitesse.</span><br /><em><em><strong><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></strong></em></em></h3><h3 class="m_8561523025375977569s0"><em><em><strong><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Publié par </span><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEAAFfjvGmsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX_2eUMlEDloBESTWDL6gi7oSInwACZGw/1/LdaQXT2jp1GNBHr1o-WECg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90b3V0LXJhZGFyLXJlcHJlc3Npb24tdXRpbGUtb3UtcmFja2V0LW9yZ2FuaXNlLTI4NDg4NDIuaHRtbA&source=gmail&ust=1476444092500000&usg=AFQjCNHr58BqBLUE8oQeD7MPMZyprvIDIg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEAAFfjvGmsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX_2eUMlEDloBESTWDL6gi7oSInwACZGw/1/LdaQXT2jp1GNBHr1o-WECg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90b3V0LXJhZGFyLXJlcHJlc3Npb24tdXRpbGUtb3UtcmFja2V0LW9yZ2FuaXNlLTI4NDg4NDIuaHRtbA" target="_blank"><span style="color: #1155cc; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">atlantico </span></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">le 13 octobre 2016</span></strong></em></em></h3><div class="m_8561523025375977569first m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le radar est l’arme idéale dans la guerre sans merci contre ce fléau combattu sans relâche par les autorités publiques et ses alliés associatifs – lourdement subventionnés. Il en faut toujours plus. Quand la mortalité baisse sur route, ces talibans de la route annoncent qu’il faut augmenter le nombre de radars dont l’utilité se confirme. </span></div><div class="m_8561523025375977569first m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Lorsque le nombre de morts augmente, ils estiment aussi qu’il faut en accroître le nombre pour gagner en efficacité. Facile, non ? Après le mauvais chiffre de septembre – qui suivait le bon chiffre d’août –, le gouvernement a annoncé pour 2017 une hausse de 25%... des recettes de radars : 844 millions d’euros ! </span></div><div class="m_8561523025375977569first m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Pour assurer la hausse ininterrompue d’une taxe qui ne dit pas son nom, le nombre de radars passera de 4.450 à 4.700 en 2018. Mais la vitesse est-elle aussi dangereuse que le matraquage du gouvernement et de ces associations laisse entendre ?</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Depuis le pic de 16.000 morts sur les routes en 1970 - sans même évoquer les accidents graves -, la situation s’est considérablement améliorée bien avant l’arrivée des radars de masse. Déjà en 1990, il y avait encore 10.289 morts pour 310 milliards de kilomètres parcourus. En 2005 lorsque la mise en place des radars commençait à peine, leur nombre s’était déjà réduit à 5.318 pour 394 milliards de kilomètres. L’amélioration des infrastructures routières a joué pleinement, en particulier avec la multiplication des voies rapides et des autoroutes. La généralisation des freins ABS et ESP a accompagné le renforcement considérable de la fiabilité des voitures avec la ceinture obligatoire – encore un tué sur 5 ne la porte pas - et les airbags. Le renforcement de la lutte contre l’alcool au volant - cause d’un tiers des accidents mortels - a aussi contribué à cet effondrement spectaculaire du nombre de morts sur la route. L’arrivée des ronds-points a aussi eu un impact favorable – bien avant leur multiplication excessive - en cassant la vitesse sur des axes qui, eux, sont réellement dangereux.</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Les contraintes supplémentaires imposées aux jeunes conducteurs, particulièrement sujets aux accidents graves, portent leurs fruits même si d’autres innovations sont possibles. Les assureurs anglais ont par exemple testé des assurances à moitié prix ne couvrant la conduite que le jour afin d’inciter les jeunes à ne pas conduire lors des sorties au restaurant ou en boîte de nuit (les facteurs réunis jeunesse, nuit, vitesse et alcool/stupéfiants aboutissent aux pires chiffres des statistiques d’accidents graves). Depuis l’arrivée massive des radars, la vitesse moyenne a aussi reculé mais la mortalité n’a que peu diminué. Personne ne peut nier une certaine corrélation entre l'un et l’autre. En revanche, il existe de fortes divergences concernent les catégories de voies où la corrélation est faible ou quasi nulle.</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial";"></span> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Un voyage en Allemagne s’impose pour ouvrir la réflexion. Près de la moitié des autoroutes n’y imposent aucune vitesse limite. Les grosses berlines et autres SUV y roulent couramment à 200-220 kilomètre/heure dans la sérénité, certains bolides doublent parfois tout le monde à une vitesse bien plus élevée sans faire sourciller qui que ce soit. Dans le pays où les citoyens vous retiennent de traverser tant que le petit voyant vert n’est pas allumé, cette absence de limitation de vitesse mérite réflexion. Les Allemands sont-ils dangereusement irresponsables ou tout simplement rationnels avec la vitesse sur voies rapides ? La leçon que tout conducteur retire d’une telle expérience, c’est que la vitesse "raisonnable" sur ces routes dépend du véhicule et du conducteur. Chacun adapte sa vitesse en fonction d’un principe élémentaire, la responsabilité individuelle de la quasi-totalité des conducteurs fréquents qui connaissent leur véhicule et leur conduite. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Par ailleurs, le développement rapide des aides à la conduite – sortie de couloir, détection d’obstacles ou de ralentissements – et du pilotage automatique devrait rendre encore plus sûre la conduite à très vive allure sur voies rapides.</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Premier paradoxe, la mortalité sur autoroute est bien plus faible que sur les autres réseaux alors que la vitesse moyenne y est considérablement plus élevée : 8.6% de l’ensemble des accidents mortels alors que les automobilistes y parcourent 21% de l’ensemble de leurs kilomètres annuels, 85 milliards de kilomètres sur 404 au total en 2015. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Deuxième paradoxe, alors que la vitesse moyenne sur l’ensemble des routes augmente en 2012, la mortalité recule. Inversement en 2015, la vitesse moyenne baisse mais la mortalité augmente à nouveau. La corrélation n’est donc pas si franche qu’annoncée en boucle. L’intense répression sur les grands axes routiers à très faible fréquence d’accidents graves se justifie-t-elle vraiment ? Ne serait-elle pas destinée à piéger les automobilistes inattentifs pour remplir les caisses désespérément vides d’un Etat dispendieux ?</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">En 2015, 7,6 millions de points ont été retirés pour excès de vitesse, parmi lesquels 95% pour des dépassements modestes (inférieurs à 20 km/h). Plus de 69.000 permis de conduire ont été invalidés. Certains méritent bien entendu de l’être pour conduite dangereuse, consommation fréquente d’alcool avant de prendre le volant, excès de vitesse sur les segments dangereux, en ville ou sur départementales à risque. Bon nombre sont l’aboutissement d’une accumulation de petites fautes qui deviennent vite quasiment indélébiles tant le délai de 3 ans est intenable, en particulier pour les conducteurs professionnels (commerciaux, médecins…) qui peuvent rouler jusqu’à 100.000 kilomètres par an et ont de fortes chances d’être attrapés à nouveau pour une petite faute d’inattention au mauvais endroit. Nombre d’automobilistes voient leur permis se consumer à petit feu - malgré les fameux stages de rattrapage coûteux - alors qu’ils bénéficient depuis longtemps du bonus maximal de leur assureur, le mieux placé pour connaître leur sérieux. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Cette répression aveugle est d’autant plus choquante que la vitesse est de moins en moins limitée pour des raisons de sécurité - destinée à protéger la vie d’autrui. Les plafonds stricts de vitesse visent de plus en plus à limiter la pollution –la vitesse optimale diffère pourtant d’un moteur à l’autre et les véhicules électriques ne devraient pas être concernés -, à fluidifier le trafic – l’échec patent de la baisse à 70 km/h sur le périphérique est pourtant éclairant – ou d’autres raisons incongrues que personne ne comprend. Et qui font perdre leur sens et leur légitimité aux sanctions drastiques qui en découlent. Car ceux qui perdent leur permis de conduire au terme d’une lente combustion due à de petits dépassements peuvent voir leur emploi menacé et leur vie basculer alors qu’ils n’ont commis aucune faute majeure. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">A encadrer très strictement la vitesse des automobilistes - alors que la qualité des voitures et des routes continue à s’améliorer -, nous ne conduisons plus à la vitesse qui nous semble adaptée mais dans la peur du flash, du petit point perdu de plus. Nous n’avons plus tant la responsabilité du vétéran de la conduite que nous sommes à l’esprit que la peur du gendarme. Cette infantilisation de la conduite sous stress, loin d’améliorer les comportements sur route en France, engendre des réactions inadaptées, par exemple de contournement malin des menaces et des sanctions à l’aide d’outils qui perturbent la conduite. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span> </div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Les Français sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter ce qu’ils estiment être un racket. Il est urgent de revoir la notion de vitesse dangereuse en partant du détail des chiffres afin d’ajuster les sanctions avec comme objectif exclusif d’assurer la sécurité d’autrui. </span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Nous devons revenir à cette priorité simple en favorisant la conduite adaptée de chacun plutôt que des règles arbitraires mal calibrées qui perdent leur crédibilité par leur absurdité.</span></div><div class="m_8561523025375977569size-10"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span> </div><div class="m_8561523025375977569divVideoStep" id="m_8561523025375977569divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Par Aurélien Véron, article paru dans </span><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEAAFfjvGmsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX_2eUMlEDloBESTWDL6gi7oSInwACZGw/2/dplAc5d6UKvxDgyq70Pckw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90b3V0LXJhZGFyLXJlcHJlc3Npb24tdXRpbGUtb3UtcmFja2V0LW9yZ2FuaXNlLTI4NDg4NDIuaHRtbA&source=gmail&ust=1476444092500000&usg=AFQjCNECMDRr6VW3XVEq6dYv6MEoa_H9yw" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEAAFfjvGmsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX_2eUMlEDloBESTWDL6gi7oSInwACZGw/2/dplAc5d6UKvxDgyq70Pckw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90b3V0LXJhZGFyLXJlcHJlc3Npb24tdXRpbGUtb3UtcmFja2V0LW9yZ2FuaXNlLTI4NDg4NDIuaHRtbA" target="_blank"><span style="color: #1155cc; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">atlantico </span></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">le 13 octobre 2016</span></strong></em></div><div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-65681654914854757952016-10-08T10:33:00.001+02:002016-10-08T10:33:48.854+02:00Les jeunes en France, c'est encore et toujours 25 % de chômeurs ! ---<br /><img class="CToWUd a6T" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/MCzn4UFTxU0e8FnpGoc232i1MKzea_Hrelxl29uV-cyNKglpAtaUsg4isaMzgW-wobYr9HgmQn7RTzJ7iy4Ruq8NTa_SjgkMDg=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Jeunes1.jpg" /><br /><span><span><span></span></span></span><br /><span><span><span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-large;">Jeunesse trahie, sacrifiée, abandonnée et reléguée : ne lâche rien !</span></span></span></span><br /><h3 class="m_5254392624787878900s0"><span><span><span><span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">La Cour des comptes – si souvent entendue, si rarement écoutée - a confirmé dans son rapport du 5 octobre que la jeunesse est plus que jamais "trahie", "sacrifiée, abandonnée, reléguée". Les sages de la rue Cambon détaillent l’aggravation de la situation des 16-25 ans. Et ça fait mal.</span></span></span></span></span></h3><div class="m_5254392624787878900first m_5254392624787878900size-10"><em><em><strong>Publié par <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFxksLYoAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX9_8y1xsbVhmzR8qF7TkGfwe94AACZGw/1/o_Ba1HVQtaPMF9aP7ZrTqg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9qZXVuZXNzZS10cmFoaWUtc2FjcmlmaWVlLWFiYW5kb25uZWUtZXQtcmVsZWd1ZWUtbmUtbGFjaGUtcmllbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODQxNjcxLmh0bWwvcGFnZS8wLzE&source=gmail&ust=1476001556954000&usg=AFQjCNH445fukdfRO9wEv5FWnoZOtdJUjQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFxksLYoAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX9_8y1xsbVhmzR8qF7TkGfwe94AACZGw/1/o_Ba1HVQtaPMF9aP7ZrTqg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9qZXVuZXNzZS10cmFoaWUtc2FjcmlmaWVlLWFiYW5kb25uZWUtZXQtcmVsZWd1ZWUtbmUtbGFjaGUtcmllbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODQxNjcxLmh0bWwvcGFnZS8wLzE" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 6 octobre 2016</strong></em></em></div><div class="m_5254392624787878900first m_5254392624787878900size-10"> </div><div class="m_5254392624787878900first m_5254392624787878900size-10"><em>Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé </em><em>que sur un seul objectif : (…) est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ?</em> <em>Je demande à être évalué sur ce seul engagement, sur cette seule vérité, sur cette seule promesse !</em>" C’était le 22 janvier 2012 au Bourget. L’auteur de cette déclaration, François Hollande, n’était pas encore président. L’émotion est vite retombée. La Cour des comptes – si souvent entendue, si rarement écoutée - confirme que la jeunesse est plus que jamais "<em>trahie</em>", "<em>sacrifiée, abandonnée, reléguée</em>". Les sages de la rue Cambon détaillent dans leur rapport du 5 octobre l’aggravation de la situation des 16-25 ans dont le taux de chômage avoisine les 25% contre une moyenne de 13,9% dans l’OCDE (7,3% en Allemagne, 14,6% au Royaume Uni). Et ça fait mal.Et ça fait mal.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Quel candidat n’a pas déclaré "<em>ma priorité, c’est les jeunes</em>" ? En campagne, ça ne mange pas de pain de "<em>faire confiance aux jeunes</em>" et ça peut rapporter gros. Les "emplois d’avenir" et les "contrats de génération" émeuvent les grands-parents, nombreux à se déplacer pour voter, sans vraiment améliorer la vie des concernés qui, eux, votent peu. Les premiers ont connu la libération sexuelle, les seconds vivent dans la peur du sida. Les premiers n’ont quasiment pas connu le chômage tandis que les seconds vivent dans la précarité des stages et des CDD quand ils ont la chance d’avoir un emploi. La voiture était le premier pas vers la liberté, elle est devenue l’emblème de l’égoïste pollueur. Insouciants, les premiers ne pensaient pas à leur retraite et ont voté pour les politiques les plus dépensiers de l’histoire. La facture est adressée aux seconds.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Les jeunes ne se sont jamais précipités pour voter, que ce soit par désintérêt ou insouciance. L’âge et la vision formatée des candidats habituels n’ont aucune raison de les faire rêver. Et le contexte anxiogène actuel ne risque pas d’inverser la tendance, ils savent que la dette de leurs aînés leur sera facturée au prix fort sans être assurés d’avoir eux-mêmes une retraite un jour, faute d’avoir suffisamment travaillé… ou faute de cotisants le jour venu. Pour la première fois par temps de paix, les nouvelles générations doivent s’attendre à vivre moins bien que leurs aînés. Ils sont les premières victimes d’un modèle social qui protège les initiés, à l’abri de leurs acquis-forteresse, au détriment des nouveaux venus considérés comme des intrus. Une trentaine de dispositifs d’aide aux jeunes coûtent plus de 10 milliards d’euros par an, c’est presque 50% de plus que le seul budget du ministère de la Justice. Mais cette dépense ne parvient qu’à maquiller maladroitement le désastre. Les jeunes n’ont plus aucune illusion, ils sont de moins en moins attachés aux fondements du pacte intergénérationnel, aux acquis sociaux – carcans et boulets - censés les protéger. Ils aspirent à la liberté et ont suffisamment confiance en eux-mêmes pour naviguer dans un environnement ouvert et mouvant.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Pourtant, difficile d’imaginer les jeunes générations éprises de liberté quand on voit chaque année les manifs rituelles de lycéens goguenards – et parfaitement inconscients des enjeux - et d’étudiants surexcités contre le moindre soupçon de réforme. Pour comprendre ce qui se trame derrière ce rite initiatique, il faut fixer son attention sur ceux qui tiennent les ficelles de ce jeu de dupes. D’un côté, les jeunes vivent sous l’emprise des puissants mouvements des jeunesses socialistes dont les patrons – pas toujours très jeunes, l’étudiant Bruno Julliard pilotait encore les grèves de l’UNEF à 27 ans – sont destinés à une brillante carrière politique s’ils parviennent à semer le chambard. De l’autre, ils subissent l’influence des mouvements structurés d’extrême gauche menant au syndicalisme dur. Hors de l’ENA, le parcours universitaire d’excellence pour s’engager dans l’action politico-syndicale passe par le doctorat en manifs et piquets de grèves.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">La masse des élèves ne comprendra que bien plus – et trop – tard que ces blocages ne visent aucunement à promouvoir la solidarité ou l’égalité des chances. Ils entretiennent au contraire le prédéterminisme social et l’immobilisme dont les jeunes sont les victimes les plus directes, cherchant à tuer chez eux l’esprit d’entreprise et la culture collaborative. Ils retrouveront ces meneurs opportunistes qui les ont instrumentalisés à la tête du PS comme Jean-Christophe Cambadélis, adjoint à la culture comme Bruno Julliard ou ministre comme Harlem Désir (si, si). Plus grave, une part croissante des diplômés de l’université rejoint les rangs des 150.000 jeunes qui, chaque année, sortent du système scolaire et de tous ceux qui abandonnent la fac sans diplôme, brisés, écœurés et humiliés. Le diplôme protège de moins en moins de la précarité et du chômage. De ce point de vue, l’égalitarisme des grévistes professionnels a atteint son but.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Une étude du cabinet Deloitte indiquait en 2012 que 15 % des jeunes diplômés voulaient travailler hors de France. Ils étaient 27% en 2014. Elargi à tous les moins de 25 ans, diplômés ou non, ce score montait à 60% dans un sondage OpinionWay publié le 11 mars 2015. Les jeunes ont confiance en eux-mêmes et restent optimistes. Mais de moins en moins dans notre beau pays. Ils ont admis que notre système croulant leur était profondément défavorable. Circuler devient difficile pour ceux qui n’ont pas la chance de vivre en centre ville, se loger relève de l’exploit. La succession de faux jobs - emplois jeunes, emplois d’avenir,… - destinés aux jeunes a piégé ceux qui y ont cru. Mal payés et occupés à des tâches peu qualifiantes, ceux qui ont y eu recours ont eu ensuite du mal à en sortir et à trouver un véritable emploi dans le secteur privé.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Ils rêvent de pouvoir se loger simplement, facilement. Mais la surprotection du locataire, partant d’une bonne intention, a abouti à l’exact opposé de l’effet escompté. Résultat, les logements disponibles sont destinés prioritairement aux enfants de familles capables de fournir des feuilles de salaire décentes sur 3 générations. Là aussi, ce ne sont plus de ces murailles faussement protectrices dont les jeunes rêvent, mais de flexibilité. Ils savent que moins le propriétaire craint d’être coincé en cas de situation compliquée, plus l’accès au logement sera facile. On se loge aussi aisément qu’on peut être délogé.</div><div class="m_5254392624787878900size-10">Les jeunes aspirent aussi à une véritable flexibilité de l’emploi. Les retours de tous ceux qui ont fui les 3.500 pages du Code du travail pour des pays que nos socialistes qualifieraient d’ultra-libéraux sont positifs. L’absence de protection du travail facilite la recherche d’emploi. Vite licencié, vite réembauché. Au contraire, ce sont souvent les employeurs qui font des efforts pour retenir leurs salariés trop mobiles. Bref, le premier ennemi des jeunes, ce sont les réglementations du travail, les statuts absurdes de cadre ou d’employé, les grilles de salaires proposant une hausse indicielle du salaire sur les 40 prochaines années. Tout à l’ancienneté, rien pour l’inventivité et l’ambition. Le jour où les accords d’entreprise primeront enfin sur ces milliers de pages de code étouffantes, les jeunes se sentiront peut-être plus à leur place en France.</div><div class="m_5254392624787878900size-10"> </div><div class="m_5254392624787878900divVideoStep" id="m_5254392624787878900divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFxksLYoAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX9_8y1xsbVhmzR8qF7TkGfwe94AACZGw/2/9u1Dj-RNgk6NKijFEmImAw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9qZXVuZXNzZS10cmFoaWUtc2FjcmlmaWVlLWFiYW5kb25uZWUtZXQtcmVsZWd1ZWUtbmUtbGFjaGUtcmllbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODQxNjcxLmh0bWwvcGFnZS8wLzE&source=gmail&ust=1476001556955000&usg=AFQjCNEAdHwFMmVOAPLmgeDT-3zSwKGGlA" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFxksLYoAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX9_8y1xsbVhmzR8qF7TkGfwe94AACZGw/2/9u1Dj-RNgk6NKijFEmImAw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9qZXVuZXNzZS10cmFoaWUtc2FjcmlmaWVlLWFiYW5kb25uZWUtZXQtcmVsZWd1ZWUtbmUtbGFjaGUtcmllbi1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODQxNjcxLmh0bWwvcGFnZS8wLzE" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 6 octobre 2016</strong></em></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-6501059237629066912016-10-01T09:05:00.001+02:002016-10-01T09:05:30.432+02:00Le casse programmé de l’assurance-vie… <div class="m_-2456743363923567216field m_-2456743363923567216field-name-field-intro m_-2456743363923567216field-type-text-long m_-2456743363923567216field-label-hidden"><div class="m_-2456743363923567216field-items"><div style="text-align: center;"><span><span style="font-size: x-large;"><span>Épargnants, tremblez ! Le casse programmé de l’assurance-vie…</span></span><span></span></span></div><span><span></span></span><h2 class="m_-2456743363923567216s0"><span style="font-size: 16px;"></span></h2><h3 class="m_-2456743363923567216s0"><a href="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/uNaG2QXc182TRDV3Z9EZol7lc806-1w80whL1Wr-rRicLq5xXuY6tPSlvvepRewCG9KtqpWkSoneCeVb-7M0ntk_vUGnNBfvZ9gWOR1vz2VTB2vVeOfNGj9V=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/liberte_cherie_epargants.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" class="CToWUd a6T" height="220" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/uNaG2QXc182TRDV3Z9EZol7lc806-1w80whL1Wr-rRicLq5xXuY6tPSlvvepRewCG9KtqpWkSoneCeVb-7M0ntk_vUGnNBfvZ9gWOR1vz2VTB2vVeOfNGj9V=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/liberte_cherie_epargants.jpg" tabindex="0" width="400" /></a><span><span><span>Placement extrêmement prisé des Français, l'assurance-vie est aujourd'hui menacée par certaines dispositions prévues dans la loi Sapin 2. </span></span></span></h3><h3 class="m_-2456743363923567216s0"><span><span><span>Explications<span style="font-size: x-large;"> :</span></span><span><br /></span></span></span></h3><div class="m_-2456743363923567216first m_-2456743363923567216size-10">La prise en main de l’assurance-vie par le pouvoir a démarré. Cette manne gigantesque de 1,500 milliards représente 40% de l’épargne des Français. Plus qu’une manne, c’est un trésor que l’Etat regarde avec convoitise. Ne pouvant rapidement se servir dans cette caisse sans révolution, il a donc commencé les préparatifs du casse du siècle. Premiers outils de la manœuvre : encadrer les rendements proposés aux détenteurs de l’assurance-vie – prétendument pour préserver les banques et assurances – et, surtout, permettre la suspension des remboursements en cas de tensions. Tensions qui ne devraient pas tarder. Tous les ingrédients d’une crise systémique étant en place, la question n’est pas de savoir si elle aura lieu ou non, mais quand elle se déclenchera.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10">Malgré une pression fiscale effrayante – les Français ont travaillé pour l’Etat jusqu’au 29 juillet, jour de "libération fiscale" cette année –, l’Etat vit à découvert. Très largement à découvert. Chaque fois que les administrations publiques dépensent 100 euros, elles doivent en emprunter plus de 15 – imaginez au bout de combien de temps un ménage ou une entreprise se verrait couper les crédits par un banquier si elle fonctionnait avec tant de prodigalité –, ce qui gonfle encore un peu plus la dette publique proche de 100% du PIB à quasiment 2,150 milliards d’euros. </div><div class="m_-2456743363923567216size-10">Et c’est sans compter la dette "hors bilan" – notamment les retraites de la fonction publique dues et non compensées par des cotisations futures –, soigneusement occultée dans les rapports officiels mais bel et bien réelle. Le rapport de la Cour des Comptes de 2013 l’estimait proche de 150% du PIB. Ce qui nous mène à une dette totale de 250% du PIB – 80 000 euros par habitant à la louche –, promesse de futurs impôts massifs pour les contribuables français en plus de leur charge fiscale actuelle.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10">Les pouvoirs publics n’en sont pas arrivés là sans complice. C’est la BCE qui leur a permis d’acheter du temps à crédit, pacte véritablement faustien entre les (ir)responsables politiques et le diable monétaire. Nos dirigeants ont pu repousser les réformes structurelles et surendetter le pays dans des proportions folles pour financer à crédit festivals à gogo et ronds-points par milliers. Le tout grâce à l’intervention massive de la banque centrale. Depuis le début de la crise, elle a fait tourner ses rotatives jour et nuit, imprimant pour 10 000 euros de billets neufs par habitant de la zone euro. Elle a acheté tant de dette publique – en particulier de la dette française – avec cet argent factice qu’elle ne sait plus quoi acheter aujourd’hui. Il faut ajouter la folie des taux négatifs grignotant lentement l’épargne sans aucun impact sur l’activité économique pour comprendre les bases de la bulle financière gigantesque suspendue au-dessus de nos têtes.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10">Les taux sont proches de zéro – le 10 ans allemand navigue en terrain négatif depuis juin –, les intérêts sont insignifiants. Ils remonteront un jour – sans doute abruptement – et l’Etat français devra alors régler une facture explosive. Pour vous donner un ordre de grandeur, 1% de hausse des taux coûterait 53 milliards d’euros en année pleine (appliquée à l’intégralité de la dette, hors bilan incluse), soit l’équivalent du seul budget de la Défense, une paille ; il y a 5 ans, les taux longs français ont atteint 3,5% de plus que leur niveau actuel... Ce jour-là, le pouvoir devra choisir entre suspendre la rémunération des 5 millions de fonctionnaires, arrêter brutalement les aides sociales… et piocher dans l’épargne là où elle se trouve. Le risque de révolte des épargnants apparaît bien moins menaçant que celui des fonctionnaires ou des assistés (tous les spécialistes des questions de sécurité publique savent que le jour où les allocs seront rognées ou simplement versées avec retard, les fusils seront de sortie dans les quartiers sensibles). Quant aux grands capitaux, bien plus mobiles, ils n’auront pas attendu cette phase pour s’éloigner vers des environnements moins instables. L’assurance-vie est toute désignée.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10">C’est pourquoi les articles 21 et 21 bis de la loi Sapin 2 prévoient un premier élargissement des pouvoirs de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et du HCSF (Haut conseil de stabilité financière) visant à faciliter le "<em>rétablissement de la situation financière et la résolution des </em><em>organismes d’assurance</em>". C’est joliment dit. En langage simple, cela revient à confier à l’Etat le soin – arbitraire – de prendre des mesures drastiques de blocage de l’assurance-vie. La plus inquiétante consiste à suspendre les arbitrages et remboursements en cas de panique. </div><div class="m_-2456743363923567216size-10">Le principe se défend, les ventes nourrissant et amplifiant un tel mouvement de défiance. Mais le risque nouveau qu’il engendre, c’est l’amorce de larges mouvements de retrait dès les premiers indices de crise. Les épargnants seront prudents lorsqu’ils comprendront que leur argent pourra être bloqué des mois (ou des années) si le pouvoir en décide ainsi.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10">L’étape suivante, tue à ce stade, c’est le prélèvement ponctuel mais significatif des comptes ainsi bloqués. Au nom de la "solidarité nationale", qui n’imagine pas l’Etat se déclarer légitime à ponctionner un pourcentage – 10%, 20%, 50% ? – de l’assurance-vie ? Il pourrait éventuellement fixer un seuil d’exonération – 30 000 euros séparant les "riches" de ceux qui pourront bénéficier des APL selon Emmanuelle Cosse ? – pour protéger les petits épargnants. Nous verrions dans cet acte une forme moderne d’effort de guerre justifiant la tonte, la spoliation des épargnants. Sans parler d’une atteinte au droit de propriété sans équivalent dans un pays occidental à l’époque moderne.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10"><br /></div><div class="m_-2456743363923567216size-10">D’autres pays ont déjà agi de la sorte. L’Argentine a confisqué l’intégralité des plans d’épargne retraite sans que ses citoyens réagissent, tétanisés par la crise et englués dans un cauchemar économique et social. Tout l’art de la tonte consiste à agir sans effrayer les tondus. La méthode est progressive, faiblement douloureuse jusqu’au moment ultime où plus aucune réaction n’est possible. L’Etat pourra ainsi reporter une dernière fois son agenda de restrictions budgétaires et de réformes de notre modèle social que le monde ne "nous envie" plus du tout. Et tuer toute chance de reprise économique pour de nombreuses années. Les épargnants n’auront que leurs yeux pour pleurer… tant que les larmes ne sont pas taxées.</div><div class="m_-2456743363923567216size-10"><br /></div><div class="m_-2456743363923567216divVideoStep" id="m_-2456743363923567216divVideoStepAdTop"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFnFcalIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX7WPMe2vMbeD6SmeScAyds8UPdgACZGw/2/YECDDebptT3EwZibHRXUEQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9lcGFyZ25hbnRzLXRyZW1ibGV6LWNhc3NlLXByb2dyYW1tZS1hc3N1cmFuY2UtdmllLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4MzQ1NzguaHRtbC9wYWdlLzAvMQ&source=gmail&ust=1475391565522000&usg=AFQjCNFj3Cg9A33tVqkWJdCYcD5TbQrI9w" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEUAFnFcalIAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX7WPMe2vMbeD6SmeScAyds8UPdgACZGw/2/YECDDebptT3EwZibHRXUEQ/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9lcGFyZ25hbnRzLXRyZW1ibGV6LWNhc3NlLXByb2dyYW1tZS1hc3N1cmFuY2UtdmllLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4MzQ1NzguaHRtbC9wYWdlLzAvMQ" target="_blank">atlantico </a>le 29 septembre 2016</strong></em></div></div></div><br /><div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></div><br /><br /><br /><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-61885070061977049332016-09-23T22:43:00.001+02:002016-09-23T22:45:13.347+02:00<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; width: 100%px;"><tbody><tr><td align="center" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 0px; padding-top: 9px;" valign="top"><img class="CToWUd a6T" height="543" src="https://ci5.googleusercontent.com/proxy/aoMwRvKEejtUAJ8-Ab9f1546-I81ladUNDUXAFrvYcnc9Ya7SwXYfRaBJnjzHsfsdmLng9bGkApzbxCzBRyQ6rHWwLE6oqgcR1xqyNNp=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Metro_Fraude.jpg" width="407" /><br /><div class="a6S bar" dir="ltr" style="left: 454px; opacity: 1; top: 581.66px;"><div aria-label="Télécharger la pièce jointe " class="T-I J-J5-Ji aQv T-I-ax7 L3 a5q" data-tooltip-class="a1V" data-tooltip="Télécharger" id=":8b" role="button" tabindex="0"><div class="aSK J-J5-Ji aYr"></div></div></div></td></tr><tr><td align="center" style="background-color: white; border-bottom-color: currentColor; border-bottom-style: none; border-bottom-width: 0px; border-top-color: currentColor; border-top-style: none; border-top-width: 0px; padding-bottom: 9px; padding-top: 9px;" valign="top"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; max-width: 600px !important; width: 100%px;"><tbody><tr><td valign="top"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody><tr><td style="padding-top: 9px;" valign="top"><table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse; max-width: 100%; min-width: 100%; width: 100%px;"><tbody><tr><td style="color: #202020; font-family: Helvetica; font-size: 16px; line-height: 150%; padding: 0px 18px 9px; text-align: left;" valign="top"><div><div><h2>Lutte contre la fraude dans les transports : un "moment de grâce" en perspective pour les usagers</h2><h4>Plus que de punir les fraudeurs, ce qui doit évidemment être fait, il est important de se poser la question de l'origine de cette fraude... Une des solutions pour guérir ce mal qui ronge les transports serait de moderniser le secteur à l'aide de la concurrence.</h4>Qui a déjà vu un autobus se vider comme une baignoire à un feu rouge à quelques dizaines de mètres du terminus ? Je l’ai vécu, emporté un jour par le flot des passagers abandonnant leur bus - ligne 602 - en revenant de Montfermeil à l’approche de la Gare du Raincy Villemombre Montfermeil. La personne qui m’accompagnait m’a expliqué en toute simplicité que c’était normal, juste pour éviter de tomber sur des contrôleurs à l’arrêt suivant, le dernier de la ligne. J’étais manifestement le seul à être en règle pour le trajet. C’était il y a quelques années. La situation n’a pas dû s’améliorer depuis lors. Cette fraude représenterait un manque à gagner quotidien d’un million d’euros – estimation basse - selon la Cour des comptes.<br />Avec un taux de fraude de 8.9% en 2008, les Franciliens resquillaient déjà largement plus que la moyenne (3.1%) des grandes capitales occidentales (1% à Londres, 1,9% à Bruxelles, 2,18% à New York). Pour nos dirigeants politiques, il suffit de dégainer l’arme de la répression. Dans un pays tétanisé par le changement et englué dans des monopoles archaïques, cette réponse simpliste s’avère nettement plus tentante que de se pencher sur les causes de ce taux anormalement élevé. D’autant que la collectivisation des transports constitue le Nirvana pour ces politiques qui ne cessent de brocarder le transport individuel motorisé : asocial, égoïste - donc pollueur – et par conséquent capitaliste, insulte suprême même si le rachat des péchés est possible : voiture partagée, faute à moitié pardonnée.<br />Certains d’entre eux font des efforts pour se rapprocher de la plèbe, n’hésitant pas à quitter chauffeurs et taxis pour se plonger en "immersion" dans les transports en commun, voire même à prendre tous les matins le train le temps d’une campagne électorale. D’autres nous racontent carrément leur "moment de grâce" dans les transports collectifs. Je suis ému… et presque reconnaissant de les voir partager, même un court instant, le quotidien de millions de Franciliens. Mais tous n’ont pas ce tact. Le primesautier Jacques Chirac n’avait pas hésité en son temps – lointain – à montrer un autre exemple en sautant par-dessus le portique. Immortalisé par la photo célèbre qui lui avait valu un joli titre du Nouvel Obs : "La France qui triche". Le citoyen qui "subit" le RER tous les matins enjambe les SDF dans des couloirs insalubres en espérant ne pas souffrir un retard – fréquent – inexpliqué… lorsqu’il n’y a pas de grève.<br />Par ailleurs, le prix trop faible du Pass Navigo ne procure pas au STIF les moyens nécessaires pour assurer un service convenable. Ses 70 euros mensuels représentent un peu plus du quart de son coût réel de fonctionnement (contre 60% à la charge des entreprises). Tandis qu’à Londres, les passagers en payent plus de la moitié, ce qui explique pourquoi l’abonnement couvrant la distance maximale coûte plus de 400 euros par mois. A Berlin, l’abonnement mensuel de 97 euros en représente presque la moitié, et les 91 euros à Madrid 41%. En France, les camarades-citoyens contraints de recourir aux transports collectifs sont presque pris en otage de cette idéologie du tout-low cost.<br />Hors de Paris, l’absence de marché concurrentiel des transports collectifs permet à nos planificateurs de s’abstraire des besoins réels des gens. Normal, ce ne sont pas des consommateurs mais des usagers. Les premiers sont l’objet de toutes les attentions pour être fidélisés, les seconds sont captifs. Ce traitement n’incite pas à payer ce qui ressemble davantage à une taxe – de plus – qu’un billet correspondant à des services de qualité (il est d’ailleurs tentant de parler non pas de services mais de sévices publics).<br />L’insécurité, la foule d’incivilités rarement sanctionnées, l’absence criante d’hygiène et l’inconfort général ne renforcent pas non plus le consentement participatif des usagers. Heureusement que l’immense majorité d’entre eux continue à payer son Pass Navigo (surtout si l’employeur prend la moitié à sa charge). Que faire des autres ? L’approche répressive substitue la "peur du bâton" à l’éthique et à la satisfaction du passager.<br />Les solutions durables vont à l’opposé du chemin emprunté jusqu’ici. La qualité attendue a un prix. D’une part, Nous devons rétablir la vérité sur le prix du trajet en ajustant le Pass Navigo en fonction de son usage réel – distance parcourue et densité de l’offre disponible localement. Sa revalorisation significative seule peut offrir au STIF les ressources nécessaires à l’amélioration de tous les aspects de son service. C'est la condition nécessaire pour faire remonter la satisfaction - et donc le sentiment d'en avoir pour son argent - des utilisateurs de ces transports. L'argent va être d'autant plus utile que les nouvelles lignes du Grand Paris promettent d’accroître considérablement le coût de fonctionnement et d’entretien du réseau dans son ensemble.<br />D’autre part, "überisons" le marché des transports en commun en l’ouvrant à une concurrence libre. Un cadre libre verrait les jeunes entrepreneurs du secteur des transports se lancer pour proposer une multitude de transports collectifs agiles, adaptés aux besoins des habitants de banlieue : taxis collectifs, navettes de ville à ville, express… Nous deviendrions tous des clients, enfin heureux de payer pour un service digne de ce nom.<br /><div>La question n’est pas de savoir s’il faut sanctionner les fraudeurs, punir les passagers clandestins relève de l’évidence. Mais la réponse la plus efficace pour réduire la fraude ne viendra pas de la répression aveugle d’usagers déjà suffisamment méprisés et maltraités. La triche reculera avec la modernisation et l’ouverture du secteur des transports collectifs de proximité à une concurrence vivifiante.</div><br /><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEMAFhaGGREAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX5Xr2Io3hZUhtTv-XbnN7FJ1eXwACZGw/2/amNyN1mq--GZDMxTp1aoUA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sdXR0ZS1jb250cmUtZnJhdWRlLWRhbnMtdHJhbnNwb3J0cy1tb21lbnQtZ3JhY2UtZW4tcGVyc3BlY3RpdmUtcG91ci11c2FnZXJzLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4Mjc5OTQuaHRtbD91dG1fbWVkaXVtPVNvY2lhbCZ1dG1fY2FtcGFpZ249RWNob2JveCZ1dG1fc291cmNlPVR3aXR0ZXImdXRtX3Rlcm09QXV0b2ZlZWQjbGlua190aW1lPTE0NzQ1MjcxMDM%23link_time%3D1474527103&source=gmail&ust=1474749601738000&usg=AFQjCNFKuT3MjxEAc6gCuqALgvQ8TwwOFQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEMAFhaGGREAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX5Xr2Io3hZUhtTv-XbnN7FJ1eXwACZGw/2/amNyN1mq--GZDMxTp1aoUA/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9sdXR0ZS1jb250cmUtZnJhdWRlLWRhbnMtdHJhbnNwb3J0cy1tb21lbnQtZ3JhY2UtZW4tcGVyc3BlY3RpdmUtcG91ci11c2FnZXJzLWF1cmVsaWVuLXZlcm9uLTI4Mjc5OTQuaHRtbD91dG1fbWVkaXVtPVNvY2lhbCZ1dG1fY2FtcGFpZ249RWNob2JveCZ1dG1fc291cmNlPVR3aXR0ZXImdXRtX3Rlcm09QXV0b2ZlZWQjbGlua190aW1lPTE0NzQ1MjcxMDM#link_time=1474527103" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 22 septembre 2016</strong></em></div></div></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-8569472600415992082016-09-17T09:29:00.001+02:002016-09-17T09:29:29.107+02:00La GROSSE hausse du budget du ministère de la culture ----<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-E0HYh4vxvrI/V9zu-fjxYfI/AAAAAAAAWJ4/T4Pn-v6Xays4LEJYgcwVj6tqc8jU0UIeQCLcB/s1600/sans-titre%2B%25283%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="352" src="https://3.bp.blogspot.com/-E0HYh4vxvrI/V9zu-fjxYfI/AAAAAAAAWJ4/T4Pn-v6Xays4LEJYgcwVj6tqc8jU0UIeQCLcB/s640/sans-titre%2B%25283%2529.png" width="640" /></a></div><br /><h2 style="text-align: center;">Du pain et des jeux à quelques mois de la présidentielle</h2><strong>A quelques mois de la présidentielle, le ministère de la Culture va bénéficier d’une hausse historique de 5% de son budget après une augmentation déjà consistante de +2.9% cette année.</strong><br />Les finances publiques sont exsangues, la pression fiscale n’a jamais été aussi élevée. Le pays s’inquiète du manque de moyens de la Justice – dont le budget a longtemps été inférieur à celui de la Culture - et de la sécurité intérieure pour traiter la menace terroriste. Alors que la Russie montre les crocs, que la Turquie se transforme en dictature islamiste et le Moyen-Orient en poudrière de plus en plus explosive, notre armée a été saignée discrètement année après année, par la droite comme la gauche. <br />Mais la priorité du jour pour le gouvernement, c’est le ministère de la Culture, la plus efficace des agences de communication de la gauche.<br />Certains rétorqueront qu’en période de crise morale et politique, le pays a justement besoin de davantage de culture. C’est vrai. Nous avons besoin de spectacle vivant, de création pour nous oxygéner l’esprit et favoriser le flux d’émotions et de réflexions que l’art nourrit. De la matière pour l’esprit. Mais de quelle culture parlons-nous ? De la bureaucratie culturelle – 11.000 fonctionnaires directs - qui encadre et sélectionne les "bons" acteurs culturels, ceux qui méritent une aide ? <br />Des médias "officiels" qui diffusent la bonne parole du clan au pouvoir ? Des réseaux de copinage qui s’approprient la manne des subventions au détriment des marginaux, des audacieux, des indépendants réellement créatifs ? De l’art "pompier" qui répond non pas aux goûts des Français mais à ceux des décideurs publics ? Une fois de plus, le gouvernement dilapide l’argent des Français - de leurs enfants via la dette – dans une perspective purement clientéliste. Il poursuit la "fonctionnarisation de la Culture" qui travaille de plus en plus au service non pas du public mais de l’Etat.<br />Les initiés vivent dans l’opulence des subventions et aides de toutes sortes, les autres survivent d’autant plus difficilement que les portes se referment vite sans l’estampille de l’Etat. L’exemple du cinéma est parlant. Le fondateur de Wild Bunch (qui a distribué <em>The Artist </em>et <em>La vie d’Adèle</em> entre autres), Vincent Maraval, s’est exprimé dans ce sens dans une tribune (1): "<em>Le fameux système d'aide du cinéma français ne profite qu'à une minorité de parvenus</em>". Exit – ou exode - les <em>outsiders</em>. Il insiste : "<em>les acteurs français sont riches de l'argent public et du système qui protège l'exception culturelle.</em>" Cet univers fermé dominé par la cooptation ne va pas mordre la main qui le nourrit, surtout si cette main nourricière est de gauche. Ce système bien huilé vit aux dépens des jeunes talents et de la création insoumise qui doivent parfois s’exiler pour s’épanouir. C’est hors des sentiers battus, grâce à leur débrouillardise, qu’ils font éclore leurs œuvres magnifiques "malgré" leur exclusion du système. <br />Ces vrais artistes ne verront certainement pas leur vie améliorée par ce cadeau budgétaire pré-électoral.<br />En revanche, les medias complaisants seront sans doute renforcés. Les 665 millions d’aides à la presse sont déjà bien ciblés. L’hebdomadaire conservateur Valeurs Actuelles s’est vu privé de ses aides, le quotidien libéral L’Opinion reçoit moins de 200.000 euros – 3 centimes par numéro – et le pure player Atlantico moins de 150.000 euros tandis que l’Huma continue à bénéficier de 6 millions d’euros (24 centimes par numéro) après avoir vu sa dette de 4 millions d’euros "effacée" par François Hollande qui sait être généreux envers ses alliés avec l’argent du contribuable. L’arbitraire règne en maître au détriment d’une vraie liberté de la presse. Le poids de l’Etat dans la diffusion culturelle et dans – la construction de - l’information ne s’arrête pas là. L’AFP fait de la France l’un des rares pays à disposer d’une agence d’Etat – largement déficitaire malgré ses aides indirectes massives - à l’information. Cette concurrence déloyale est sulfureuse, tout passe par elle en France. L’audiovisuel public consomme 3.9 milliards d’euros, plus de la moitié du budget du ministère. En plus de la chaîne pointue franco-allemande Arte, l’Etat dispose de 5 chaînes nationales (France 2, 3, 4, 5 et O), de 24 antennes régionales et 9 ultramarines. Auxquelles il faut ajouter le panier Radio France (France Inter, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP, France Info, Mouv). Une nouvelle chaîne d’information ne devrait pas tarder pour concurrencer BFM TV, LCI et iTele sur ce terrain. <br />Pour rappel, LCI qui a dû batailler ferme pour pouvoir être diffusée gratuitement, des rumeurs indiquent que cette décision est venue punir BFM jugée trop rude à l’égard du gouvernement. Très crédible. La hausse de 5% ira grossir les budgets de ces agences de propagande officielle au service des promotions successives d’énarques qui se succèdent au pouvoir. Indigne d’une démocratie moderne.<br />La seule certitude que nous livre l’histoire, c’est que l’art a besoin de liberté. La création ne se décrète pas, elle s’inscrit toujours dans une démarche spontanée, libre. Il existe heureusement un marché de la culture libre et bien vivant, même si l’Etat lui rend la vie dure. Ce bouillonnement d’initiatives individuelles et collectives permet d’entretenir le patrimoine et le dynamisme de la création. Pour le préserver et aider à son développement, la place de l’Etat dans la culture va devoir être sérieusement remise en cause. Ce n’est pas un hasard si le premier à avoir proposé la disparition de ce ministère (2) fut un ancien ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon (qui a voté François Hollande à la présidentielle). Il avait raison non seulement pour l’économie annuelle de presque huit milliards qu’elle engendrerait, mais surtout pour nous préserver de cette volonté malsaine de rééducation des Français pour les soumettre à la religion du tout-Etat. L’Etat culturel au service de la culture d’Etat.<br /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>(1) "Les acteurs français sont trop payés", Le Monde du 28 décembre 2012</em></span><br /><span style="font-size: x-small;"><em>(2) Le Monde le 19 décembre 2008</em></span><br /><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEQAFY0t2s0AAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX2-bPWhaH8H-xSme8LEFKIhcoTAACZGw/2/ogVf_XDpB6FShz9EboPnjw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9wYWluLWV0LWpldXgtcXVlbHF1ZXMtbW9pcy1wcmVzaWRlbnRpZWxsZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODIwNTQzLmh0bWw&source=gmail&ust=1474183150462000&usg=AFQjCNH3yOrTc6lSEmCDXOF-aIDwS6xVNQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEQAFY0t2s0AAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX2-bPWhaH8H-xSme8LEFKIhcoTAACZGw/2/ogVf_XDpB6FShz9EboPnjw/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS9wYWluLWV0LWpldXgtcXVlbHF1ZXMtbW9pcy1wcmVzaWRlbnRpZWxsZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODIwNTQzLmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 15 septembre 2016</strong></em>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7215117812500943314.post-22919432939867277392016-09-11T18:51:00.001+02:002016-09-11T18:51:56.374+02:00L'UE a envoyé un mauvais signal aux entreprises ----<img alt="Affichage de en cours..." aria-hidden="true" class="aLF-aPX-J1-J3 aLF-aPX-aLK-ayr-auR" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/wKSZusbU3RlT_SSn9_wjhKWIx-GagnVhDKiiEPKtOCWw729xtmx-6w35-MnhRjHYYDqtp1sFENXByWldWpJIl_COSLJbMHkdGSbnEXc=s0-d-e1-ft#http://partiliberal.digitalebox.fr/temp/Apple_tigre.png" /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-large;">Le Tigre celtique et la pomme de la discorde</span></div><div><em><strong></strong></em> </div><div><em><strong>En sommant Apple de verser 13 milliards d'euros à l'Irlande suite aux conditions fiscales très avantageuses dont le géant américain a bénéficié sur le sol irlandais, la Commission européenne envoie un signal bien négatif aux grandes entreprises mondiales. En Europe et surtout en France, l'impôt sur les sociétés est contre-productif.</strong></em></div><div>L’Europe a ordonné à Apple de régler 13 milliards d’euros d’arriérés d’impôts à l’Irlande. Elle a remis en cause un traitement de faveur abaissant l’imposition sur les bénéfices locaux d’Apple du taux officiel de 12,5% à un niveau oscillant de 0,005% à 1% entre 2003 et 2014. A la surprise générale, ce membre de l’Union européenne a refusé cette gigantesque manne fiscale – un quart de son budget annuel – et fait appel de la décision de la Commission européenne. <br />En France, pays de l’impôt, l’incompréhension est générale.<br /><br />Et plutôt deux fois qu’une. Pour nos technocrates nationaux, une entreprise qui cherche à éviter l’impôt sur les sociétés est une entreprise indigne (Apple a quand même réglé 15,6 milliards d’IS dans le monde en 2015, 7 fois plus que Google). Un pays qui refuse des recettes fiscales providentielles est aussi une nation indigne.<br />En fait, <strong>le message de Margrethe Vestager et de la Commission est politique avant d’être budgétaire. Il s’adresse aux eurosceptiques qui ont le vent en poupe en Europe.</strong> Attention, "<em>être politique ne doit pas être confondu avec politisé</em>", précise un porte-parole du président Juncker. Le président de la Commission européenne – ancien Premier ministre d’un paradis fiscal – agit avec le zèle du nouveau converti… ou plutôt de celui qui s’achète une virginité pour pas cher. Message reçu 5 sur 5 par les habituels contempteurs de la "bureaucratie de Bruxelles" qui ont applaudi la manœuvre. Reniant le socle du contrat démocratique – pas de taxation sans représentation –, même les vautours souverainistes n’ont pas hésité à féliciter les bureaucrates bruxellois et à critiquer la souveraineté fiscale de l’Irlande en espérant récupérer – à tort, l’argent restera en Irlande – ce qu’ils estiment être leur part légitime de ce gâteau fiscal. Le combat n’est donc pas fiscal mais bien idéologique. A défaut de pouvoir imposer les critères de Maastricht aux grands pays dispendieux, la Commission montre ses muscles en attaquant la souveraineté fiscale d’un petit Etat membre.<br /><strong>C’est un très mauvais signal pour les entreprises. Cette annulation rétroactive d’un accord fiscal avec un pouvoir souverain par une administration supranationale ouvre la voie à une instabilité fiscale préjudiciable pour les investissements à venir partout en Europe.</strong><br />Restons sur le terrain politique : pourquoi ne pas nous demander s’il est pertinent de taxer les bénéfices des entreprises ? Le traitement spécifique dont l’entreprise de Cupertino a bénéficié en Irlande jusqu’en 2014 fait partie d’une stratégie fiscale innovante de ce petit pays où le taux d’IS de 12,5% est très inférieur à nos 33,33%. Le résultat ne peut que nous faire rêver, le Tigre Celtique a bénéficié en 2015 d’une croissance de… 26,3% (plutôt 8% corrigée d’une écriture exceptionnelle due à l’importation d’avions en <em>leasing</em>). Un an plus tard, son taux de chômage est tombé de 9,4% à 7,8%. La crise est dorénavant derrière elle. Le choix irlandais paye, ne pas vouloir taxer les entreprises installées sur son sol a engendré une hypercroissance capable de la sortir des difficultés.<br />Les bénéfices d’une entreprise ne résultent, si on y réfléchit bien, que d’une somme de contrats avec les clients d’une part, les fournisseurs de l’autre. Taxer ces contrats est une ineptie, d’autant que les salaires subissent déjà la ponction des charges patronales, les ventes de biens et services la TVA, les bureaux et ateliers des taxes locales (CVAE/CFE) et les activités polluantes diverses taxes environnementales (TGAP, TICPE, TICFE…).<br /><strong>Taxez la vache, ce n’est pas la vache qui paiera. A la fin, c’est bien le consommateur final qui porte l’ensemble de ces prélèvements</strong> dont la somme, en France, atteint le record mondial de 63%. L’IS – 57,5 milliards dans le PLF 2016 – est marginal dans ce fardeau global de 295 milliards, comme le rappelle le dernier <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEAAE7qGhOsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX0u8xRmJ-tO8nSUmcbC9qN08A5AACZGw/2/-IY2Q2ivI1DOVtBqh41T4g/aHR0cDovL3d3dy5nZW5lcmF0aW9ubGlicmUuZXUvcHVibGljYXRpb25zL2xpYmVyZXItbGVudHJlcHJpc2UtZGUtbGFzc2lzdGFuYXQtZXQtZHUtZmFyZGVhdS1maXNjYWwv&source=gmail&ust=1473698557477000&usg=AFQjCNEuPY0Ppge5InwUwRpNcsVDrltcgQ" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEAAE7qGhOsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX0u8xRmJ-tO8nSUmcbC9qN08A5AACZGw/2/-IY2Q2ivI1DOVtBqh41T4g/aHR0cDovL3d3dy5nZW5lcmF0aW9ubGlicmUuZXUvcHVibGljYXRpb25zL2xpYmVyZXItbGVudHJlcHJpc2UtZGUtbGFzc2lzdGFuYXQtZXQtZHUtZmFyZGVhdS1maXNjYWwv" rel="nofollow noopener" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">rapport Génération Libre par Robin Rivaton et Vincent Pavanello</span></a>. Comble de l’absurdité, il est très inférieur à l’ensemble des aides – 130 milliards – reversées aux entreprises. Son poids dérisoire ne l’empêche pas d’être injuste et d’entraîner des effets néfastes pour les entreprises installées sur notre territoire.<br />D’abord, les bénéfices réinvestis dans l’entreprise sont utiles et nécessaires à son développement. Les taxer revient à freiner leurs investissements et leur développement, au détriment de l’innovation, de la compétitivité et de l’emploi. La sous-capitalisation de nos PME et le manque criant d’Entreprises de Taille Intermédiaire (4 000 ETI en France contre 10 000 au Royaume-Uni, plus de 12 000 en Allemagne) s’expliquent largement par la fiscalité excessive sur le capital, à commencer par l’IS. Ensuite, prélever les bénéfices distribués sous forme de dividendes est injustement redondant car ils sont à nouveau imposés sous la forme de revenus.<br /><strong>Bref, l’Impôt sur les sociétés est une ineptie à laquelle nous nous sommes malheureusement habitués. Mais à quel prix !</strong><br />Les entreprises d’envergure internationale sont obligées de se prêter à des contorsions fiscales pour optimiser le montant de leurs bénéfices déclarés pays par pays. Ces acrobaties font le bonheur des fiscalistes et consomment des ressources importantes, parfois au point d’inciter les entreprises à faire de mauvais choix économiques pour échapper à un surcoût fiscal. Pour éviter cette dépense d’énergie stérile, de petits pays ont fait le pari radical d’une fiscalité très faible sur les bénéfices. Ils ont pu attirer sur leur territoire des fleurons et constituer des écosystèmes spécialisés, assurant à leurs citoyens plein emploi et prospérité. Les pays les moins flexibles crient au dumping fiscal. C’est le cas de la France, enfer fiscal en passe de devancer le Danemark et de monter sur la première marche du podium pour sa fiscalité globale, 45,7% du PIB ! Les plus agiles s’adaptent et abaissent leur taux. C’est ce qui motive le Royaume-Uni à se transformer en paradis fiscal à son tour en réduisant son taux d’IS de 15%, proche du taux irlandais de 12,5%. L’avenir est au taux zéro.<br />La concurrence fiscale est souvent décriée par ceux qui vivent des impôts, politiques ou hauts fonctionnaires. Ces experts de l’argent des autres ne cessent d’inventer de nouveaux concepts fiscaux très ingénieux pour taxer le gras, le sucre et tous les comportements immoraux – la liste est sans limite – à leurs yeux. Comment pourraient-ils concevoir la baisse de la pression fiscale – de quoi vivront-ils demain ? – et, pire, la disparition d’impôts absurdes ? La France a pourtant besoin d’une nouvelle architecture fiscale simple, rentable pour l’Etat et stimulant l’investissement, le développement de nos entreprises et, par-dessus tout, l’emploi.<br /><strong>Libérons les entreprises de l’assistanat en supprimant l’IS et l’essentiel des aides – coût nul pour les finances publiques – dont elles n’ont aucun besoin.</strong><br /><div style="color: #202020; font-family: Helvetica; font-size: 16px; line-height: 150%; margin: 10px 0px; padding: 0px; text-align: left;"><em style="line-height: 150%;"><strong>Par Aurélien Véron, article paru dans <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://mxho.mj.am/lnk/AEAAE7qGhOsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX0u8xRmJ-tO8nSUmcbC9qN08A5AACZGw/3/1fTYwT2oIkzJld1QSZ_Bxg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90aWdyZS1jZWx0aXF1ZS1ldC1wb21tZS1kaXNjb3JkZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODE0MTI2Lmh0bWw&source=gmail&ust=1473698557477000&usg=AFQjCNH7SASAFUPOoRckCCbEcV2bIVu7Pg" href="http://mxho.mj.am/lnk/AEAAE7qGhOsAAAAAAAAAAFn-z9cAAPiD4vMAAAAAAAZ8MgBX0u8xRmJ-tO8nSUmcbC9qN08A5AACZGw/3/1fTYwT2oIkzJld1QSZ_Bxg/aHR0cDovL3d3dy5hdGxhbnRpY28uZnIvZGVjcnlwdGFnZS90aWdyZS1jZWx0aXF1ZS1ldC1wb21tZS1kaXNjb3JkZS1hdXJlbGllbi12ZXJvbi0yODE0MTI2Lmh0bWw" target="_blank"><span style="color: #1155cc;">atlantico </span></a>le 8 septembre 2016</strong></em></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0